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"Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" (Mc 2, 13-17)
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"Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" (Mc 2, 13-17)

Un article rédigé par "Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" Méditation de l'évangile (Mc 2, 13-17) par le père Michel Quesnel Chant final: "Espère en moi" par la communauté de l'Emmanuel - RCF,  -  Modifié le 17 janvier 2022
Prière du matin "Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs" (Mc 2, 13-17)

"Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs"

Méditation de l'évangile (Mc 2, 13-17) par le père Michel Quesnel

Chant final: "Espère en moi" par la communauté de l'Emmanuel

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    Jésus sortit de nouveau le long de la mer ;
toute la foule venait à lui,
et il les enseignait.
    En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée,
assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
    Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi,
beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
et beaucoup de pécheurs
vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples,
car ils étaient nombreux à le suivre.
    Les scribes du groupe des pharisiens,
voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains,
disaient à ses disciples :
« Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
    Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »

Source : AELF

Méditation  Père Michel Quesnel

Jusqu’ici, Jésus avait quatre compagnons, qu’il avait recrutés sur les bords du lac de Tibériade. C’étaient des pêcheurs – avec un accent circonflexe. Dans l’évangile d’aujourd’hui, il en appelle un cinquième : un publicain, un homme au service de l’occupant romain ; donc, aux yeux de tous, un pécheur – avec un accent aigu. Non seulement Jésus l’appelle à le suivre, mais il accepte d’aller prendre un repas chez lui, entouré de gens tout aussi peu recommandables.

Evidemment, les scribes du groupe des pharisiens n’approuvent pas. Ils n’ont cependant pas le courage d’adresser des reproches à Jésus lui-même, mais ils passent par ses disciples, sans doute les quatre anciens pêcheurs du lac de Tibériade. Leurs propos cataloguent les gens : « Il mange avec les publicains et les pécheurs. » Lévi et les gens qui l’entourent sont dans des cases.

La réponse de Jésus est très fine. Il a déjà guéri des malades, il s’est donc révélé aussi efficace que les meilleurs médecins. Il emploie maintenant le même mot au sens métaphorique : il est médecin des cœurs et des âmes, c’est donc à des pécheurs comme Lévi qu’il se doit. Et lorsqu’il reprend le terme pécheur utilisé par les scribes, il enlève l’article défini. Il ne dit pas « les justes et les pécheurs », mais « des justes et des pécheurs ». Il se garde bien de mettre les gens dans des cases.

Il nous suffit alors de nous reconnaître pécheurs pour que le médecin guérisseur des âmes vienne à nous. Ne manquons pas cette chance ! Et ne craignons pas non plus de fréquenter des personnes que les bien-pensants estiment infréquentables. Allons aux périphéries, comme nous y invite le pape François. Il n’y a pas de parias.

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