Le Puy-en-Velay
Début ce mercredi de la session plénière de la Conférence des Évêques de France. L’évêque du diocèse du Puy-en-Velay, Mgr Yves Baumgarten se positionne avant le début des débats.
Secouée par les récentes révélations d’abus sexuels présumés touchant Mgr Michel Santier, cette assemblée plénière d’automne s’ouvre sous haute tension à Lourdes. Les différentes communautés chrétiennes demandent des actes forts de la part de la Conférence des Évêques de France (CEF). En parallèle, le fonctionnement même de l’institution sera débattu pendant 5 jours.
Avant de partir, Mgr Yves Baumgarten s’est confié à notre micro. Invité ce matin de la rédaction, il incite sur la nécessité du changement des pratiques de la CEF. L’évêque du diocèse du Puy-en-Velay promeut un fonctionnement « plus décentralisé » en donnant davantage de pouvoir aux provinces et aux diocèses. En complément, il milite pour « plus de simplification et de lisibilité », une démarche qui passe par une « redéfinition des différents conseils et commissions » de la conférence.
Ces changements profonds sont enclenchés depuis l’année dernière. Ils doivent servir à réformer le modèle actuel de fonctionnement de la CEF en vigueur depuis 2005. « C’est une structure encore jeune qui a besoin de s’adapter pour coller aux attentes d’aujourd’hui » explique Mgr Yves Baumgarten. Les discussions en sont encore à la définition des nouveaux objectifs, « il faut accélérer ».
Autre enjeu : la collecte des dons des fidèles. En poste depuis 7 mois, le nouvel évêque du diocèse du Puy-en-Velay s’est penché sur le sujet. Selon lui, ils sont « satisfaisants mais restent fragiles ». Un plan sur 3 ans sera débattu et approuvé à partir de ce samedi. Il doit donner des clés aux diocèses pour faire progresser les dons sur la période 2023-2025. Après un premier essai entre 2020 et 2022, la CEF souhaite continuer à développer cette ressource financière indispensable pour l’Église.
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