"Qui est mon prochain ?"
Méditation de l'évangile (Lc 10, 25-37) par Mgr Emmanuel Gobilliard
Chant final: "Aimer c'est tout donner" par Sylvie BUISSET, Communauté des Béatitudes
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
Source : AELF
La parabole du bon samaritain est ultra connue, y compris par les non croyants, et symbolise la charité en acte, la charité gratuite qui doit être offerte à toute personne humaine quelle que soit son origine, sa condition. C’est l’un des piliers de la pensée sociale de l’Église : l’égale dignité de toute personne humaine. Dès qu’on commence à y mêler des considérations de personnes, dès qu’on commence à comparer, à trier, à hiérarchiser, nous ne sommes plus dans la logique de l’Évangile, notre attitude n’est plus chrétienne. Ayant dit cela en introduction, j’aimerais, en m’appuyant sur les pères de l’Église, qui ont abondamment commenté ce texte, vous demander : « où se cache Jésus dans les personnes qui sont les acteurs de cette parabole ? » Souvent dans les paraboles, Jésus est caché derrière l’un des personnages. Ici nous pensons en premier lieu au bon samaritain lui-même et nous avons raison. Jésus est cet homme qui nous aime gratuitement, qui nous soigne, et nous confie à l’auberge derrière laquelle les grands commentateurs de l’Évangile voient l’Église elle-même qui prend soin de tous, y compris de ceux qui n’en sont pas membres. Mais on pourrait aussi dire que Jésus se cache derrière cet homme roué de coup. Il est présent en toute personne humaine qui est meurtrie, humiliée, maltraitée, victime. Et nous devons considérer, lorsque nous croisons ces personnes, que c’est Jésus lui-même dont nous devons prendre soin et qui est présent en toute personne qui souffre. Jésus effectivement se cache derrière le visage du pauvre, de la personne âgée dans les Ephad, de ce malade à l’hôpital, de cette personne en détresse psychologique. Mais Jésus se cache aussi derrière ce prêtre et ce lévite qui se détournent. Pour être cohérent avec ce que j’ai dit au début, nous devons considérer que Jésus est présent derrière toute personne humaine, quelle que soit sa condition, mais aussi quel que soit son camp. Et si je croise des personnes qui font le mal, qui refusent de prendre soin de leur prochain, le meilleur moyen de leur faire changer d’attitude, c’est de les regarder avec le regard même de Jésus, en les aimant et plus encore les regarder comme s’ils étaient Jésus lui-même, comme si par mon attitude de miséricorde, je devais réveiller en eux la présence de Dieu qu’ils ont peut-être étouffée. Oui toute personne est digne d’être sauvée, mais on pourrait dire aussi que toute personne est digne d’être sauveur et la mission du chrétien est aussi de réveiller la charité dans le cœur de chacun cette charité qui ne peut venir que de Dieu, puisque Dieu est amour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
Source : AELF
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
La parabole du bon samaritain est ultra connue, y compris par les non croyants, et symbolise la charité en acte, la charité gratuite qui doit être offerte à toute personne humaine quelle que soit son origine, sa condition. C’est l’un des piliers de la pensée sociale de l’Église : l’égale dignité de toute personne humaine. Dès qu’on commence à y mêler des considérations de personnes, dès qu’on commence à comparer, à trier, à hiérarchiser, nous ne sommes plus dans la logique de l’Évangile, notre attitude n’est plus chrétienne. Ayant dit cela en introduction, j’aimerais, en m’appuyant sur les pères de l’Église, qui ont abondamment commenté ce texte, vous demander : « où se cache Jésus dans les personnes qui sont les acteurs de cette parabole ? » Souvent dans les paraboles, Jésus est caché derrière l’un des personnages. Ici nous pensons en premier lieu au bon samaritain lui-même et nous avons raison. Jésus est cet homme qui nous aime gratuitement, qui nous soigne, et nous confie à l’auberge derrière laquelle les grands commentateurs de l’Évangile voient l’Église elle-même qui prend soin de tous, y compris de ceux qui n’en sont pas membres. Mais on pourrait aussi dire que Jésus se cache derrière cet homme roué de coup. Il est présent en toute personne humaine qui est meurtrie, humiliée, maltraitée, victime. Et nous devons considérer, lorsque nous croisons ces personnes, que c’est Jésus lui-même dont nous devons prendre soin et qui est présent en toute personne qui souffre. Jésus effectivement se cache derrière le visage du pauvre, de la personne âgée dans les Ephad, de ce malade à l’hôpital, de cette personne en détresse psychologique. Mais Jésus se cache aussi derrière ce prêtre et ce lévite qui se détournent. Pour être cohérent avec ce que j’ai dit au début, nous devons considérer que Jésus est présent derrière toute personne humaine, quelle que soit sa condition, mais aussi quel que soit son camp. Et si je croise des personnes qui font le mal, qui refusent de prendre soin de leur prochain, le meilleur moyen de leur faire changer d’attitude, c’est de les regarder avec le regard même de Jésus, en les aimant et plus encore les regarder comme s’ils étaient Jésus lui-même, comme si par mon attitude de miséricorde, je devais réveiller en eux la présence de Dieu qu’ils ont peut-être étouffée. Oui toute personne est digne d’être sauvée, mais on pourrait dire aussi que toute personne est digne d’être sauveur et la mission du chrétien est aussi de réveiller la charité dans le cœur de chacun cette charité qui ne peut venir que de Dieu, puisque Dieu est amour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
Source : AELF
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
La parabole du bon samaritain est ultra connue, y compris par les non croyants, et symbolise la charité en acte, la charité gratuite qui doit être offerte à toute personne humaine quelle que soit son origine, sa condition. C’est l’un des piliers de la pensée sociale de l’Église : l’égale dignité de toute personne humaine. Dès qu’on commence à y mêler des considérations de personnes, dès qu’on commence à comparer, à trier, à hiérarchiser, nous ne sommes plus dans la logique de l’Évangile, notre attitude n’est plus chrétienne. Ayant dit cela en introduction, j’aimerais, en m’appuyant sur les pères de l’Église, qui ont abondamment commenté ce texte, vous demander : « où se cache Jésus dans les personnes qui sont les acteurs de cette parabole ? » Souvent dans les paraboles, Jésus est caché derrière l’un des personnages. Ici nous pensons en premier lieu au bon samaritain lui-même et nous avons raison. Jésus est cet homme qui nous aime gratuitement, qui nous soigne, et nous confie à l’auberge derrière laquelle les grands commentateurs de l’Évangile voient l’Église elle-même qui prend soin de tous, y compris de ceux qui n’en sont pas membres. Mais on pourrait aussi dire que Jésus se cache derrière cet homme roué de coup. Il est présent en toute personne humaine qui est meurtrie, humiliée, maltraitée, victime. Et nous devons considérer, lorsque nous croisons ces personnes, que c’est Jésus lui-même dont nous devons prendre soin et qui est présent en toute personne qui souffre. Jésus effectivement se cache derrière le visage du pauvre, de la personne âgée dans les Ephad, de ce malade à l’hôpital, de cette personne en détresse psychologique. Mais Jésus se cache aussi derrière ce prêtre et ce lévite qui se détournent. Pour être cohérent avec ce que j’ai dit au début, nous devons considérer que Jésus est présent derrière toute personne humaine, quelle que soit sa condition, mais aussi quel que soit son camp. Et si je croise des personnes qui font le mal, qui refusent de prendre soin de leur prochain, le meilleur moyen de leur faire changer d’attitude, c’est de les regarder avec le regard même de Jésus, en les aimant et plus encore les regarder comme s’ils étaient Jésus lui-même, comme si par mon attitude de miséricorde, je devais réveiller en eux la présence de Dieu qu’ils ont peut-être étouffée. Oui toute personne est digne d’être sauvée, mais on pourrait dire aussi que toute personne est digne d’être sauveur et la mission du chrétien est aussi de réveiller la charité dans le cœur de chacun cette charité qui ne peut venir que de Dieu, puisque Dieu est amour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
Source : AELF
Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard
La parabole du bon samaritain est ultra connue, y compris par les non croyants, et symbolise la charité en acte, la charité gratuite qui doit être offerte à toute personne humaine quelle que soit son origine, sa condition. C’est l’un des piliers de la pensée sociale de l’Église : l’égale dignité de toute personne humaine. Dès qu’on commence à y mêler des considérations de personnes, dès qu’on commence à comparer, à trier, à hiérarchiser, nous ne sommes plus dans la logique de l’Évangile, notre attitude n’est plus chrétienne. Ayant dit cela en introduction, j’aimerais, en m’appuyant sur les pères de l’Église, qui ont abondamment commenté ce texte, vous demander : « où se cache Jésus dans les personnes qui sont les acteurs de cette parabole ? » Souvent dans les paraboles, Jésus est caché derrière l’un des personnages. Ici nous pensons en premier lieu au bon samaritain lui-même et nous avons raison. Jésus est cet homme qui nous aime gratuitement, qui nous soigne, et nous confie à l’auberge derrière laquelle les grands commentateurs de l’Évangile voient l’Église elle-même qui prend soin de tous, y compris de ceux qui n’en sont pas membres. Mais on pourrait aussi dire que Jésus se cache derrière cet homme roué de coup. Il est présent en toute personne humaine qui est meurtrie, humiliée, maltraitée, victime. Et nous devons considérer, lorsque nous croisons ces personnes, que c’est Jésus lui-même dont nous devons prendre soin et qui est présent en toute personne qui souffre. Jésus effectivement se cache derrière le visage du pauvre, de la personne âgée dans les Ephad, de ce malade à l’hôpital, de cette personne en détresse psychologique. Mais Jésus se cache aussi derrière ce prêtre et ce lévite qui se détournent. Pour être cohérent avec ce que j’ai dit au début, nous devons considérer que Jésus est présent derrière toute personne humaine, quelle que soit sa condition, mais aussi quel que soit son camp. Et si je croise des personnes qui font le mal, qui refusent de prendre soin de leur prochain, le meilleur moyen de leur faire changer d’attitude, c’est de les regarder avec le regard même de Jésus, en les aimant et plus encore les regarder comme s’ils étaient Jésus lui-même, comme si par mon attitude de miséricorde, je devais réveiller en eux la présence de Dieu qu’ils ont peut-être étouffée. Oui toute personne est digne d’être sauvée, mais on pourrait dire aussi que toute personne est digne d’être sauveur et la mission du chrétien est aussi de réveiller la charité dans le cœur de chacun cette charité qui ne peut venir que de Dieu, puisque Dieu est amour.
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