Chaque mois Marie-Adélaïde Dumont et ses équipes nous propose une rencontre avec un auteur de renom dans les murs de la Librairie Doucet, au Mans.
Octobre 1940... Alors que l'occupant allemand s'installe peu à peu en France occupée, les nomades présents sur le territoire ont ordre de se rendre dans des lieux d'internement. Dans la Sarthe, ce sera le camp de la Verrerie dans le parc du château de la Pierre à Coudrecieux. C'est dans ce camp, aménagé à la va-vite, loin des regards, qu'Irène, jeune fille de quinze ans , et sa famille découvrent avec horreur leurs nouvelles conditions d'existence.
Et un jour tout fut là. Les baraques, les grilles d'entrée, les barbelés, les paillasses. Indécent, impensable quelques mois, quelques jours même, auparavant, le camp d'internement pour nomades de la Verrerie de la Pierre outrageait le paysage, furoncle posé comme une insulte dans ce cadre serein et verdoyant. On avait choisi cette verrerie désaffectée de la commune de Coudrecieux, attenant au parc du château, par commodité. Elle était loin des regards, tout au fond, derrière les murs d'enceinte qui fournissaient une clôture " naturelle ".
Cette semaine dans les rencontres de la librairie Doucet, retrouvez la rencontre avec Sandrine Fayel pour " Les barbelés de la Verrerie, camp d'internement à Coudrecieux ", un très beau roman-historique paru aux éditions du Petit Pavé. Sandrine Fayel qui était au Mans, le 22 janvier dernier à l'occasion de la deuxième édition du " Festival d’Histoires d’Ici ". Un festival organisé par le lycée Touchard-Washington du Mans, et dont le thème était cette année, " Les lieux d’internement durant la Seconde Guerre mondiale ".
Decazeville, fin du XIXème siècle. Les houillères de l'Aveyron ayant mis en place un système qui rend les ouvriers prisonniers du patronat et les oblige s'endetter, une grève éclate en janvier 1886 : 2000 mineurs cessent le travail et envoient une délégation auprès de l'ingénieur en chef Jules Watrin, mais celui-ci reste sourd à leurs revendications. Les travailleurs en colère le poursuivent dans le bâtiment où il s'est réfugié et, dans l'émeute qui s'ensuit, Watrin est défenestré.
Dix ouvriers dont deux femmes seront jugés aux Assises pour meurtre... Pascal Dessaint a déjà dépeint dans certains de ses romans noirs les injustices et drames sociaux provoqués par le capitalisme débridé. Il signe ici une passionnante fresque sociale sur un pan de l'histoire ouvrière aujourd'hui oublié. Un très beau livre, entre roman et récit historique, paru aux éditions Rivages, à découvrir de toute urgence.
Et qui mieux que son auteur pour nous le présenter, Pascal Dessaint qui était au Mans, le mercredi 24 janvier dernier dans le cadre de la première édition d’« Histoires d’ici ». Un festival sur l’histoire locale et le patrimoine, qui a eu lieu le mercredi 24 janvier dernier au lycée Gabriel-Touchard, au Mans. Pascal Dessaint, qui était également en rencontre au micro de Guillaume Martin Van der Hagen, à la librairie Doucet pour une rencontre au plus près de ses lecteurs. Retour sur quelques-uns des meilleurs moments de cette rencontre, cette semaine sur RCF Sarthe.
Film à voir si vous désirez aller plus loin : https://www.youtube.com/watch?v=R9NOQWgEbPY
Aurélie Valognes était le vendredi 24 Mars dernier à la librairie Doucet du Mans, pour une rencontre autour de son nouveau livre, " L'envol " paru aux éditions Fayard. Une très belle rencontre avec l'écrivaine Aurélie Valognes (comme elle aime à le dire), que nous vous proposons aujourd'hui de vivre sur Rcf Sarthe. Elle est au micro de Marie-Adélaïde Dumont.
Entre une mère et sa fille, l’amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d’être ensemble et désir d’émancipation, portraits croisés d’une mère célibataire et de sa fille unique. D’abord fusionnelle, leur relation se distend quand l’école puis l’ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
" L'envol ", de l'écrivaine Aurélie Valognes, un roman touchant, beau et émouvant sur l’amour filial, qui interroge les différences de classes, les notions de réussite et de bonheur, et qui pose surtout la question que nous avons tous dû affronter : peut-on grandir sans trahir ?
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