Lecture suivie, jour après jour, de "L’Aiguille Creuse" de Maurice Leblanc, une aventure d’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur !
Maniant la boutade et la moquerie, Lupin emmène Beautrelet tout en bas de l’Aiguille, au bord de l’eau, dans une grotte apparemment fermée. Ils rejoignent Raymonde déjà installée au fond d’un canot automobile submersible… Navigant sous l’eau, le sous-marin atteint rapidement une petite plage isolée au pied de la gorge de Parfonval. Une sentinelle, déguisée en douanier, informe Lupin qu’un anglais rôde aux alentours. Lupin s’inquiète, et si c’était Herlock Sholmès ?
Dans la sixième cuve inviolée, Lupin révèle le coffre des pierres précieuses des rois de France… tout est là, intact et étincelant. Lupin n’a touché à rien et regarde avec une soudaine tristesse ces lieux qu’il a révélés au monde et qu’il va devoir quitter. Il devise tout haut pendant que Ganimard soudain parvient à tirer un coup de révolver qui manque son adversaire. Emmenant Beautrelet, Lupin s’échappe par une petite porte et dévale un escalier intérieur. Où va-t-il ?
Devant un Beautrelet médusé, mais sans rancune, Lupin dévoile toute l’histoire, son amour pour Mlle de St Véran et leur mariage sous le faux nom de Valméras… puis il lui fait découvrir la liste des propriétaires de l’Aiguille depuis Jules César jusqu’à Arsène Lupin en passant par Richard Cœur de Lion et Louis XIV ! Des coups sourds résonnent en-dessous, Ganimard et ses hommes s’approchent dangereusement. Lupin, très calme, révèle les immenses trésors accumulés jusqu’à une série de six cuves dissimulées sous le parquet du dernier étage. Les cinq premières sont vides.
Ganimard et Beautrelet pénètrent dans l’Aiguille et parviennent à l’aide du code à franchir les portes qui mènent à l’Aiguille creuse. Ils découvrent soudain que deux escaliers montent vers les salles de l’Aiguille. Craignant que Lupin ne s’échappe, Ganimard reste en bas avec ses hommes pour surveiller les accès tandis que Beautrelet, le cœur battant, grimpe les escaliers un à un jusqu’à une dernière salle. Une table richement servie est dressée ; un rideau s’écarte, Valméras, alias Lupin, apparaît.
Finalement Isidore Beautrelet parvient à comprendre le sens du rébus et à déclencher le mécanisme d’ouverture d’un pan de mur qui donne accès à un souterrain… Quelle émotion ! il écrit le soir même au chef de la Sûreté, Ganimard, qui le rejoint trois jours après avec des instructions précises de l’Elysée. Il faut attraper Lupin et garder secret le secret de l’Aiguille Creuse.
Au crépuscule, Isidore allongé dans l’herbe au bord de la falaise observe un peu de fumée qui monte en lentes spirales depuis l’Aiguille d’Etretat dont il comprend soudain qu’elle est creuse ! Mais comment entrer dans cet obélisque majestueuse ? Isidore entreprend le déchiffrage de tout le code, saura-t-il déchiffrer le secret impénétrable de l’Aiguille Creuse ? A la fin de l’épisode, notre héros bute sur le sens des deux lettres D et F.
Dans une auberge, Isidore rencontre Herlock Sholmès qui lui aussi mène son enquête contre Lupin
avec une détermination meurtrière. Il ne cherche pas cependant à faire concurrence à Isidore et
le laisse continuer ses recherches de son côté. Isidore, portant toujours sur lui le document codé,
poursuit ses recherches dans le pays de Caux, et après quelques temps, il découvre à proximité du
village de St Jouin Bruneval un castel en ruines : le fort de Fréfossé. C’est là qu’il comprend le sens
du mot « demoiselles » inscrit sur le document.
Isidore s’isole pour réfléchir, piqué par la provocation de Lupin « Il m’a fallu dix jours à moi Lupin…
il te faudra bien dix ans ! » A force de réflexion, il comprend que tout se passe dans le Pays de
Caux, dans un triangle formé en reliant les villes de Rouen, de Dieppe et du Havre ; tout à la fois
les témoignages de l’histoire de France convergent vers ces lieux mais encore les cambriolages de
Lupin se situent le plus souvent dans ce territoire… Déguisé en apprenti, il se rend à Duclair et
décide de suivre la Seine, le nez au vent et l’oreille aux écoutes.
Beautrelet se rend compte que Lupin l’a roulé une nouvelle fois en s’emparant des deux pages du
livre historique qui lui auraient donné les clés de l’énigme. Il comprend que Lupin a pris l’identité
de Massiban et décide de l’abattre, mais alors qu’il dégaine son pistolet, Lupin reprend le contrôle
de la situation et se moque de son adversaire dans une gouaille de titi parisien pleine de menaces.
Massiban donne rendez-vous à Beautrelet au château de Vélines, près de Rennes, afin d’y
rencontrer le baron de Vélines qui disposerait d’archives très intéressantes, un livre très ancien où
il serait question d’une Aiguille. En consultant ce livre historique enfin retrouvé, Beautrelet se rend
compte que deux pages ont été arrachées. « Qui a fait cela ? » s’exclame Beautrelet.
Vexé, Beautrelet réfléchit et décide qu’il percera le mystère ! Dans une vitrine du musée Carnavalet, il retrouve le fameux livre d’heures de la reine Marie-Antoinette, mais au lieu d’y trouver le document écrit par Louis XVI, il découvre un papier signé « Arsène Lupin ». Beautrelet a une nouvelle fois été joué. Poursuivant son enquête, il fait paraître un entrefilet dans le journal indiquant qu’il recherche des informations sur un certain Monsieur de Larbeyrie (le fameux capitaine des gardes assassiné à Gaillon) ou citoyen Larbrie ; c’est à nouveau M de Massiban qui lui répond que M de Larbeyrie avait une fille qui avait épousé le marquis de Vélines…
C’est un véritable coup de théâtre. A l’occasion du grand banquet organisé pour célébrer la victoire
de Beautrelet contre Lupin, on apporte un journal dans lequel un certain Monsieur Massiban de
l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, publie une lettre ouverte au directeur du journal.
Cette lettre raconte en détail qu’en 1679, sous Louis XIV, un livre expliquant l’emplacement d’un
trésor formidable avait été jeté au feu par le Roi ; un capitaine des gardes avait pu in extrémis le
sauver des flammes. Son arrière-petit-fils, officier de Louis XVI retrouva en feuilletant les papiers
de sa famille, une note manuscrite de son arrière-grand-père et publia une brochure sur cette
affaire au lendemain de Waterloo. Le château de l’Aiguille en Creuse n’était en réalité qu’un leurre
destiné à protéger le véritable secret de l’Aiguille Creuse et Beautrelet était tombé dans le piège
historique tendu par Louis XIV.
Avec l’aide de Louis Valméras, Isidore Beautrelet parvient à libérer son père, puis une jeune fille
qui n’est autre que Mlle de Saint Véran. La victoire du jeune Isidore est totale. Pendant que Isidore
retrouve les bancs de l’université, l’inspecteur Ganimard et le détective Herlock Sholmès
réapparaissent, tous deux endormis et ligotés sur le quai des Orfèvres. Puis on apprend le mariage
de Louis Valméras avec Mlle de St Véran. Lupin ne réapparaît pas, serait-il définitivement vaincu ?
Isidore découvre enfin le château de l’Aiguille, château situé dans le département de la Creuse…
le secret du nom de « l’Aiguille Creuse » est enfin percé. Grâce au notaire d’Eguzon, Beautrelet
apprend que le château, loué à un italien, le baron Anfredi, appartient à un certain Louis Valméras.
Isidore décide de rencontrer ce propriétaire et de tout lui raconter. Louis Valméras, plutôt amusé,
accompagne Beautrelet pour l’aider à délivrer les prisonniers.
Ayant compris que son père doit être emprisonné dans la région de Châteauroux, Isidore s’y rend déguisé en anglais pour ne pas se faire repérer par les sbires de Lupin. Mais ses longues et minutieuses recherches ne sont pas fructueuses et il se démoralise jusqu’au moment où le facteur lui remet un courrier que son père a pu jeter par-dessus le mur de sa prison. Isidore découvre l’homme qui a trouvé la lettre, un rémouleur qui passe de ville en ville mais qui ne se souvient de rien !
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