Artistes d'Occitanie - page 2

Fascinée par les multiples facettes qu’offre le papier, je collectionne des feuilles issues de la récupération. Ce matériau transformé conserve la puissance de l’arbre, mais offre également une relative fragilité reflétant celle des écosystèmes.

C’est donc le papier, sous la forme de matériau flexible et durable, qui est au commencement de tout.

Philippe Jacq va intégrer des avions dans les tapis de prière dans une symbolique qui parle à tout le monde.


Et puis il continue, et noue des fils de plus en plus serrés entre les différentes cultures qu’il connaît, jusqu’à se créer un univers cosmopolite correspondant à son existence.


Dans son atelier aujourd’hui, Philippe Jacq a de quoi se laisser inspirer par les matières, les motifs, les couleurs d’objets variés qui lui sont tous plus ou moins familiers, avec une prédilection pour les éléments textiles : tapis du Haut Atlas marocains, de Grande Kabylie, mais aussi petite tapisserie fait à la main par de jeunes filles en Europe, tee-shirts, drapeaux, serviettes de plage, peaux de bête, mais tout aussi bien affiches et pots de peinture. Toutes les combinaisons sont possibles.

Anai?s Eychenne trempe son kalam dans un produit spe?cifique, l’ace?tate de fer, dans une bassine pose?e simplement sur la terre. Elle trace quelques traits sur sa feuille et commence un nouveau “Kalamkari”.



Comme son nom le laisse supposer, le kalamkari se dessine au kalam, une pointe de bambou taille?e qui permet des traits pre?cis, mais qu’il faut sans cesse retremper dans l’encre, car, contrairement aux pinceaux de calligraphie chinois, le bambou taille? ne per- met pas de re?serve de pigment.

L’oeuvre de Tarik Essalhi est d’une certaine manie?re simple et inscrite dans l’histoire de l’art : une oeuvre qui ne renie ni les techniques de ses pre?de?cesseurs, ni leur travail, ni les the?mes qu’ils ont traite?s.


Mais en utilisant tous ces outils de?ja? a? sa porte?e, c’est avant tout au pre?sent qu’il donne une e?paisseur nouvelle : les guerres, les conflits, les proble?matiques actuelles dont il parle s’inscrivent ainsi dans un temps long, un temps qui montre que l’homme n’en a jamais fini avec les trage?dies. Notre e?poque ne diffe?re pas des pre?ce?dentes et finalement le plus simple pour rendre contemporains et les figures bibliques, mythologiques, voire historiques.

Retrouvez toutes les informations de l'artiste sur son site http://marceldeltell.com/.

Le quatrième volume de notre série annuelle est sorti: Artistes Occitanie, les 30 artistes 2023.

C’est le quatrième ouvrage de la série, qui comprend donc à présent la présentation de 120 artistes du territoire.

https://www.artistes-occitanie.fr/categorie-produit/livre/

Ecole des Beaux Arts de Bordeaux (1979-1984). D.N.S.E.P. en 1984.



Mon travail se présente sous la forme de mises en scènes de manière à solliciter la sensibilité de chacun.



Les dispositifs mixent dessins et sculptures essentiellement, mais ce pourrait être la vidéo, photos ou peinture.




La plupart de ces sculptures sont des emprunts formels à la statuaire antique.
Notamment les fragments qui évoquent la fragilité. Ce peut être une vision
idéalisée de notre humanité (portraits) ou de souvenirs latents des grands mythes de notre histoire.





Ce sont des installations minimalistes. Les titres de chaque élément font usage
de la citation ou de la métaphore. C’est avant tout un prétexte pour parler de
l’universalité de notre mémoire et de la somme des temporalités complexes qui
nous constituent dans cette parenthèse du néant qu’est la vie.
Les sculptures ici présentes sont blanches et en résonance avec la notion de passage, l’intemporalité et l’éphémérité.





C’est une interrogation sur notre présence au monde et une invitation à nous
plonger dans les espaces du temps, qu’il soit passé, présent ou à venir.

Christian Cerisola est artiste peintre et sculpteur, il vit et travaille en Aveyron, à Nant, au pied du Larzac.

https://www.facebook.com/cerisola.christian

Sculpteur, céramiste-grimpeur à Martres Tolosane. Dirige la Galerie-Atelier Divin Bazar. Fred Noiret, qui est le parrain du livre, les 30 artistes d'Occitanie 2023.

Aujourd'hui dans Artistes d'Occitanie, un peintre qui tire son inspiration des rivages de l'Hérault et des Cotes d'Armor.
Le dénominateur commun de ces deux régions : La mer.....
Il s'appelle Gilles-Marie Dupuy.
Anne Devailly, rédactrice en chef du magazine Artistes-Occitanie.com nous en parle au micro de Marie Olivares

Il y a un peu plus de trois ans, je me suis dit pourquoi pas ! J’ai ramené un pain d’argile chez moi et j’ai commencé à trifouiller la terre.
La matière, le touché, le volume, le travail dans la masse m’a tout de suite plus !
Depuis, je ne cesse d’expérimenter, ne mettant aucun frein à mon imaginaire. Après une période tournée vers le fantastique, je me consacre dorénavant au travail du nu.
J’utilise une terre chamottée que je cuis au four électrique ou au raku.
J’ai ouvert une boutique à Cordes-sur-ciel il y a deux ans au 29, grand rue de l’horloge.

https://www.artistes-occitanie.fr/accueil-artistes/listing/david-pierre/

https://www.instagram.com/pierre_david_art/

Après un parcours dans la musique, Diabolo Bohème a jeté son dévolu sur les arts visuels pour exprimer sa poésie.
C’est en autodidacte qu’elle expérimente diverses techniques selon les projets, ce qu’elle souhaite raconter : le collage, la photographie, l’art de la mise en scène et plus récemment la photographie brodée.
L’esthétique et l’équilibre graphique entrelacent ses inspirations : la géométrie architecturale, les textures, la poésie d’un moment, d’un lieu, de la nature, d’une personne.
https://www.artistes-occitanie.fr/accueil-artistes/listing/diabolo-boheme/

Les personnages de Claude Thibaud évoluent souvent dans le vide ou entre des aplats qui restent bien abstraits. Ils ont un aspect blême, commun à tous, pas de tête très expressive mais un regard insistant qui les distinguerait les uns des autres, pas d’âge, ils sont pour la plupart nus, sans être franchement sexués. Bref, des personnages anonymes dans un univers anonyme. Quasiment des fantômes ne vivant que dans leur regard.

La vie, mélange de bêtise et de cruauté

Chez Joliane Siegel, la toile est une arène où s’affrontent différentes formes de vivant. Toujours en train de se battre ou se débattre, avec une folle énergie mais dans un équilibre qui menace à chaque instant de se rompre. La vie est à ce prix.

Un site qui présente l' actualités des artistes occitanie à travers de l'info-service. Présentation avec Anne Devailly, redactrice en chef .