Du Talent et du Coeur RCF - page 8

Guy FABREGUETTES a consacré toute sa vie professionnelle aux personnes en grande difficulté et aux problèmes d'accès au travail des jeunes issus des quartiers difficiles. Il a notamment été le Directeur de la Mission locale Jeunes d'Avignon de 1982 à 2002. Agé aujourd'hui de 80 ans, il essaye de faire connaitre l'Islam aux Chrétiens. Il pense que les cicatrices de h'istoire sont encore trop présentes dans les esprits, y compris chez les jeunes. Selon lui l' Occident et l'Orient ont beaucoup de belles choses à partager. "Il faut apprendre à nous connaitre au lieu de stigmatiser nos différences jusqu'à parfois la radicalisation".

Guy FABREGUETTES a mis en place et dirigé la Mission Locale Jeunes d'Avignon de 1982 à 2002. Il nous explique que résoudre le problème d'accès à l'emploi des jeunes dans les quartiers difficiles nécessite une "démarche globale". Car au delà de leurs problèmes de formation professionnelle ces jeunes connaissent des difficultés d'illétrisme, de moyens de locomotion, de santé, voire de drogue et de délinquance... Pour autant le travail de la Mission Locale débouche parfois sur de belles réussites qui justifient et valorisent le travail des acteurs sociaux de l'insertion professionnelle des jeunes.

Guy Fabreguettes a exercé une longue carrière dans le social. Il a notamment mis en place la Mission Locale Jeunes à Avignon dont il a été le directeur de 1982 à 2000, date à la quelle il est parti à la retraite. Dans ses differentes fonctions il a souvent été confronté à des situations très lourdes et notamment des tentatives de suicide de personnes en totale détresse. Pourtant il nous explique qu'on ne connait jamais un être humain en profondeur et qu'il est donc indispensable quelles que soit ses difficultés qu'on lui donne sa chance et qu'on l'aide à se construire.

Guy FABREGUETTES a exercé ses 25 ans dernières années de carrière dans le social. Il a notamment fondé la mission locale d'Avignon en 1982 et il l'a dirigée jusqu'en l'an 2000. Il nous explique qu'il a baigné durant toute sa jeunesse dans un environnement où la solidarité à l'égard de la souffrance et de la pauvreté faisait partie du quotidien; à l'exemple notamment de l'implication active de ses parents dans le mouvement "Chrétiens en monde rural".

Pendant 47 ans Jean-Guillaume FORTUNET a exercé la profession d'avocat au barreau d'Avignon. Selon lui, rester humble s'est admettre que celui qui est à côté de moi m'est égal en dignité et en droit. Mais avec l'expérience il observe que ce sont parfois des égos surévalués qui alimentent ou génèrent les conflits : conflits sur lesquels les juges vont donc devoir statuer en essayant de préserver la dignité des personnes.

Jeans Guillaume FORTUNET a été avocat pendant 47 ans au barreau d'Avignon. Il nous explique que la plaidoirie n'est au final qu'une cerise sur le gateau pour l'avocat, en ce sens que juge ne prend pas sa décision sur une simple "impression d'audience". En effet, avant de rendre son verdict le juge va analyser tout le travail rédigé par les avocats ; travail de rédaction dont la plaidoirie ne représente qu'une partie.

Jean-Guillaume FORTUNET a prêté serment à l'âge de 23 ans. Il a exercé son metier d'avocat pendant 47 ans au barreau d'Avignon. Il nous explique que la confiance partagée entre l' avocat et son client est la pierre angulaire du bon exercise de sa profession tant pour respecter la déontologie que dans un souci d'efficacité.

Marie MASSON FAUCHIER a 41 ans. Mariée et mère de 3 enfants, elle est infirmière à l'hôpital Henri DUFFAUT d'Avignon, et elle enseigne le catéchisme aux enfants de la paroisse à Rognonas. "Savoir prendre des engagements et les mener au bout, c'est essentiel nous dit-elle pour profiter pleinement de la vie".

Marie MASSON FAUCHIER a 41 ans. Epouse, mère de famille et infirmière à l'hôpital d'Avignon elle enseigne depuis 2011 le catéchisme à la paroisse de Rognonas. "On fait percevoir aux enfants que les temps de silence et de prière permettent de ressentir le bonheur lorsqu’on a fait le bien autour de soi".

Depuis l'âge de 24 ans Marie MASSON FAUCHIER est infirmière à l'hôpital Henri DUFFAUT d'Avignon. Elle en a aujourd'hui 41. "Généralement, nous dit-elle, les personnes âgées sont plus apaisées face à la souffrance ou à la fin de vie parce qu'elles ont beaucoup vécu"

Marie MASSON FAUCHIER a 41 ans. Elle est infirmière à l'hôpital Henri DUFFAUT à Avignon depuis l'âge de 24 ans. "Dès l'enfance j'ai choisi de devenir infirmière pour aller les autres et les aider. Et aujourdhui avec mes presques 20 ans d'expérience à l'hôpital je trouve toujours que c'est un des plus beaux métiers et je l'aime".

Monique Bougnas a 71 ans, elle est artiste peintre. Le dessin et la peinture l'ont accompagnée durant toute sa vie, pour exprimer ses joies mais aussi ses souffrances, en particulier lorsqu'elle luttait contre la maladie dans une chambre d'hôpital. Dans son atelier "La grappe d'Art" aux Vignères, elle consacre désormais beaucoup de temps à enseigner son art, et à communiquer sa sensibilité à la beauté de la nature. "Les épreuves de la vie nous rendent plus forts si nous savons pardonner aux autres et nous pardonner aussi à nous mêmes"

Monique BOUGNAS est artiste peintre. Elle peint depuis l'âge de 25 ans et elle en a aujourd'hui 71. En 2011 elle a été atteinte d'un cancer dont elle est sortie guérie en 2014. " Lorsque je suis rentrée à l'hôpital paradoxalement j'étais apaisée, malgré ma peur de l'univers hospitalier et ma crainte d'une issue fatale à ma maladie... " " En fait une seule question me préoccupait l'esprit : dans ma vie est-je suffisamment aimé ?"

Monique BOUGNAS a 71 ans, elle est artiste peintre. Dans son atelier "La grappe d'art" aux Vignères hameau de la ville de Cavaillon, en pleine campagne Monique peint elle-même et apprend à d'autres à peindre et à dessiner. "Chaque individu a un don et je veux aider mes élèves à découvrir le leur et à en faire de l'art".

Monique BOUGNAS a 71 ans. Elle peint et elle enseigne la peinture aux Vigneres à proximité de l'Isle sur la Sorgue. "Nous avons tous en nous quelque chose que nous avons besoin de libére. Pour mon compte c'est la peinture qui m'a permi de le faire et de réussir le concours d'entrée aux Beaux-Arts".

Philippe VERDIER à 60 ans et il dirige le Moulin de l'Auro à L'isle sur la Sorgue, association membre de la communauté de l'Arche qui accueille des personnes en situation de handicap mental. "Il faut accepter d'entrer en relation avec l'autre non pas sous l'angle de la compassion mais d'égal à égal pour comprendre qu'il peut m'apporter autant sinon plus que ce que je peux moi-même lui apporter".

Philippe VERDIER a 60 ans. Il a fait le choix de quitter une carrière de responsable marketing, pour devenir directeur d'une communauté de l'Arche à L'isle sur la Sorgue : Le Moulin de l'Auro. "Les personnes en situation de handicap ressentent et souffrent du regard des autres. Or il appartient à chacun de nous de changer ce regard en considérant que la différence n'est pas un risque mais une richesse".

Philippe VERDIER a 60 ans Après une expérience professionnelle de 30 ans dans le marketing puis dans le conseil en entreprises, en 2014 il a accepté en accord avec sa famille de prendre un virage professionnel total en devenant directeur du Moulin de l'Auro, association membre de l'Arche qui permet à des adultes handicapés mentaux de vivre et de travailler ensemble. "Nous aspirons tous au bonheur, quels que soient nos souffrances ou nos handicaps. Et c'est grace au soutien des autres : de son conjoint, de sa famille, de la communauté et de la prière, qu'on retrouve un jour l'espérance."

Philippe VERDIER a 60 ans. Lorsqu'il était jeune marié étudiant à Sup de Co il rêvait avec sa jeune épouse de partir faire de l'humanitaire en Afrique. Mais les circonstances de la vie en ayant décidé autrement il travaillera dans le marketing pendant 30 ans. C'est en 2014, suite à l'appel léphonique d'un ami qu'il accepte de postuler à la fonction de Directeur du "Moulin de l'Auro" à l'Isle sur la Sorgue qui accueille et accompagne des adultes handicapés mentaux. "La douceur et la tendresse sont un chemin important pour construire une nouvelle humanité, et les personnes atteintes d'un handicap savent nous l'enseigner."

Frédéric BON a 61 ans. Il a fait le choix après 25 ans d'une carrière de manager puis de directeur commercial de s'installer par passion à l'âge de 50 ans comme agriculteur. Il a donc créé une exploitation en agriculture biologique à l'âge de 50 ans. " Les mésanges sont devenues un sacré auxiliaire pour l'agriculteur que je suis car elles consomment chacune jusqu'à 500 chenilles par jour. Nous leur avons installé des nichoirs sur l'exploitation tout comme aux chauves-souris qui mangent les ravageurs nocturnes".