9 septembre 2021
Ecriture inclusive, écriture excluante
Rêve, dérives ou délires de l’écriture inclusive/excluante : les points sur les i
La langue, inégalitaire, donne la préséance au masculin. Pour combattre ce sexisme immémorial, des féministes ont rêvé, prôné « l’écriture inclusive », c’est-à-dire une graphie qui inclurait le signe du féminin aux termes masculins. On a pu lire ainsi dans une programmation culturelle que je ne citerai pas, la distribution, : « avec les danseurs.ses »…Le président de l’une des dernières festivités sudistes, d’avant covid dans la présentation à la presse, devant les officiels épelait pointilleusement, sans nous épargner un seul point, très sérieusement, alors qu’au premier rang, j’étouffais pour ne pas pouffer de rire : les « artistes invité.e.s », (oui , il réacitait : « é point e point s »), etc. J’ai trouvé aussi : « agriculteur.i.ce.s », « artisan-e-s », « commerçant.e.s », etc.
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