L'oeil de Dieu RCF - page 5

Des années 10 aux début des années 50, les Etats-Unis voient l'émergence d'un type de film très particulier : les race movies, réalisés par des réalisateurs noirs, joués par des acteurs noirs, à destination du public afro-américains. Laurent Verpoorten revient sur ce phénomène au travers de l'un des plus célèbres de ce type de film et des plus chrétien : The blood of Jésus, réalisé en 1941 par Spencer Williams.

Jean-Marc Reichart et Laurent Verpoorten passent en revue la production Netflix "The wonder" qui retrace l'enquête, effectuée en Irlande au XIXe siècle, au sujet d'une petite fille pratiquant l'inédie, c'est-à-dire se passant, apparemment, totalement de nourriture. Un film qui, à l'image de son intrigue, s'avère être une supercherie anti-chrétienne.

Sorti en salle en 2013, le film Gravity, réalisé par le mexicain Alfonso Cuaron, remportera 7 oscars l'année suivante. Laurent Verpoorten nous parle de ce thriller de l'espace à la trame éminement chrétienne.

Cette semaine Laurent Verpoorten fait une entorse à la règle qui consiste à n'aborder dans l'Oeil de Dieu que des longs métrages. En effet, il vous propose de découvrir la série chrétienne américaine The Chosen qui vient d'entamer sa 3e saison. Consacrée à la vie du Jésus vue au travers du regard des personnes qui l'ont cotoyé, cette série à d'ores et déjà été vue par 350 millions de téléspectateurs. En invitée exceptionnelle, Laurent Verpoorten interviewe l'actrice américaine Vanessa Benavente qui interprètre dans la série le rôle de Marie, la mère du Christ.

Après avoir dévalisé une banque, trois bandits en fuite se voient confier la sauvegarde d'un nouveau-né. Cette naissance va remettre en question toute leur existence et révéler ce qu'il y a de meilleur en eux. En ce jour de la Nativité, Laurent Verpoorten vous propose de découvrir "Three godfathers - Le fils du désert", un classique des films de Noël hollywoodiens réalisé en 1948 par le cinéaste catholique John Ford.

"La route semée d'étoiles", réalisé par Léo McCarey, remporta 7 oscars en 1945. Ce film, éminement catholique, qui narre la rencontre entre deux prêtres new-yorkais, dont l'un est joué par le crooner Bing Crosby, propose au spectateur de développer un rapport à l'existence cool et élégant enraciné dans la foi chrétienne et s'extériorisant dans la joie. Laurent Verpoorten analyse aujourd'hui ce chef-d'oeuvre du cinéma.

Actuellement en salle, "Reste un peu", réalisé par l'humoriste star français Gad Elmaleh, qui intreprète également le rôle principal du film, raconte la conversion (ratée) d'un juif sépharade au catholicisme. Film très étonnant, en ce qu'il expose de manière simple et limpide l'attrait que peut susciter aujourd'hui encore la religion catholique et plus particulièrement la figure de la Vierge Marie, le métrage laisse un peu sur sa fin tant il cultive l'ambiguïté, "Reste un peu" est analysé en profondeur par Jean-Marc Reichart et Laurent Verpoorten.

Seconde partie de l'émission consacrée au film "Andréï Roublev" que l'on doit à Andréï Tarkovski. Pour nous parler de ce classique du cinéma mondial consacré à la figure de saint Andreï l'Iconographe, moine russe du XIVe siècle devenu un célèbre peintre d'icône, Laurent Verpoorten est accompagné de Dimitri Laermans et de Jean-Marc Reichart.

La Passion de Jeanne d'Arc est le deuxième film du réalisateur chrétien danois Carl Theodor Dreyer. Sorti en 1927, soit à l'ultime fin de l'époque du cinéma muet, ce film nous fait voir à quel niveau de mise en scène étaient parvenus les plus grands réalisateurs. Alternant les visages filmés en plans rapprochés avec des mouvements de caméras des plus audacieux, passant avec talent d'une atmosphère contemplative au montage ultra-rapide, La Passion de Jeanne d'Arc a marqué l'histoire du cinéma, comme son héroïne l'histoire du catholicisme, de manière définitive.

La vie du père Anatoli, oscillant entre la capacité à faire des miracles et le remord d'un crime dont il sera finallement innocenté. Laurent Verpoorten fait aujourd'hui la critique de "L'ïle" de Pavel Lounguine, un film centré sur la religion orthodoxe sorti en 2006.

En 1998 sortait "L'associé du diable", film hybride prenant le cadre d'un grand cabinet d'avocat new-yorkais pour rejouer l'éternel épisode des tentations de l'homme par Satan. Al Pacino et Keanu Reeves sont crédibles dans un film plus subtil qu'il n'y paraît, comme l'expliquent Jean-Marc Reichart et Laurent Verpoorten.

Considéré comme un film mythique du 7e art, "Le 7e sceau" réalisé en 1957 par Ingmar Bergman est une réflexion sur la religion et sur la mort qui impressionne par sa photographie mais déçoit dans sa théologie.

Deuxième émission consacrée à la figure du prêtre au cinéma. Aujourd'hui Jean-Marc Reichart et Laurent Verpoorten se penchent sur trois nanards - entendez "mauvais films" - français. Seront évoqués dans cette émission : "Mon curé chez les nudistes" (1982) de Robert Thomas, "Mookie" (1998) d'Hervé Palud et "Le missionnaire" (2009) de Roger Delattre.

En hommage à Jean-Luc Godard, disparut le 13 septembre 2022, Laurent Verpoorten reçoit son biographe Antoine de Baecque, pour évoquer "Je vous salue Marie", le plus chrétien des films du cinéaste franco-suisse.

Dialogué par Georges Bernanos, Le Dialogue des Carmélites nous relatent la montée vers le martyr d'une communauté de religieuses victimes du processus de déchristianisation qui suivit la révolution française. Eclatant et tranchant comme un diamant, ce film étourdit par la puissance de foi qui s'en dégage et laisse le spectateur abasourdi par une définition nouvelle de ce qu'est la liberté. Une émission enregistrée en présence de Jean-Marc Reichart.

Laurent Verpoorten vous présente The king of Kings, film sorti en 1961, réalisé par Nicholas Ray.

Une certaine pensée écologique considère aujourd'hui l'humanité comme l'élément perturbateur dont il s'agirait de se débarasser pour sauver la nature. Poussant cette idée à fond dans son film Noah ("Noé" en français), Darren Aronofski propose une relecture de l'épisode du déluge dont la finesse permet au final de mieux comprendre le texte biblique. Une prouesse !

Après avoir remporté la Palme d'Or à Cannes en 2011 avec The tree of life, le réalisateur américain chrétien Terrence Malick enchaîna l'année suivante avec une film intitulé A la merveille en référence à l'une des appellations traditionnelles du Mont Saint Michel. Film au montage kaléidoscopique mais quasi sans dialogue, A la merveille expose l'histoire de 2 couples : le premier constitué d'un homme et d'une femme, le deuxième d'un prêtre et de Dieu lui-même. Pour nous parler de ce film unique, Laurent Verpoorten reçoit Dominique Villars.

"J'étais dans le ciel et je n'ai pas vu Dieu ..." Ce propos aussi vaniteux que stupide de Youri Gagarine pourrait servir de résumé au remake du Solaris d'Andréï Tarkovski commis 30 ans plus tard par le cinéaste Steven Soderbergh. C'est du moins l'opinion de Laurent Verpoorten, qu'il confronte aux regards croisés de Dimitri Laermans et de Jean-Marc Reichart.