L'histoire locale à l'occasion d'une expo, d'un anniversaire, de la sortie d'un ouvrage ou d'un contact intéressant.
Une aventure patrimoniale qui a commencé en 1981 sous l'égide de l'écomusée du Roannais et qui se poursuit aujourd'hui avec un réseau de 14 musées accompagnés de nombreuses associations , telle est l'histoire qui nous est contée par Jacques Poisat et Danièle Miguet qui en ont été les acteurs.
Le succès initial , puis les difficultés de ce projet , ont coïncidé avec le déclin d'une industrie textile reposant sur le chanvre, les cotonnades et la bonneterie qui constituaient l'identité de ce territoire.
Les collections soigneusement préservées depuis la fermeture de l'écomusée vont connaître une nouvelle vie au Musée Déchelette.
A pied, en vélo ou en covoiturage, partons à la découverte du patrimoine naturel, historique, architectural, industriel et sportif en compagnie de la Maison des Lettres et du Patrimoine plus connue des Stéphanois sous le nom de Maison François 1er : ouverture du mercredi au dimanche de 13 h 30 à 18 h 30.
Le responsable, Grégory Charbonnier, nous en présente les différentes propositions qui vont bien au-delà des visites guidées traditionnelles avec des parcours nature et sportifs, des animations ludiques pour les familles, des conférences sur les thèmes d'actualité comme le sport et une exposition permanente sous forme numérique qui fait découvrir les différents quartiers de la ville au fil du temps.
On n'associe pas naturellement le cheval avec la Loire alors que notre département occupe la 2° place pour l'élevage des trotteurs dans notre pays. C'est l'une des révélations du documentaire réalisé par Dominique Dolmazon et diffusé récemment à la cinémathèque de Saint-Etienne.
Le cheval s'il est associé au sport et aux loisirs peut être aussi un atout thérapeutique à l'image d'Anne Frédérique Royon qui se prépare aux épreuves équestres des jeux paralympiques. Il génère également un certain nombre de formations professionnelles et de débouchés où les maréchaux ferrants côtoient les nutritionnistes et les selliers les masseurs.
Le Furan aujourd'hui invisible dans sa traversée de Saint-Etienne a joué un rôle fondamental dans l'histoire de la ville. Une équipe transdisciplinaire mène une recherche exceptionnelle sur l'histoire des hommes et de l'eau au travers des images d'hier et d'aujourd'hui.
Pour nous en parler : Pierre Régis Dupuy, directeur des Archives municipales et métropolitaines de Saint-Etienne et Pierre Suchet, photographe spécialisé dans l'enquête géo-photographique des rivières urbaines. Son exposition sous ce titre à la Maison de l'Architecture place des Terreaux à Lyon met en lumière sa technique très personnelle, utilisant une chambre photographique, et son approche poétique des cours d'eau.
A l'occasion du numéro de la revue Histoire et Mémoire éditée par Histoire et Patrimoine de Saint-Etienne, deux des contributeurs, Georges Pitiot, collectionneur et photographe bien connu, et Jacques Beauffet, ancien conservateur du Patrimoine, évoquent les pionniers de la photographie stéphanoise avant 1914.
C'est l'occasion de découvrir des photographes un peu oubliés comme Pierre Sayve qui, aux côtés d'un Félix Thiollier et d'un Chéri-Rousseau, ont contribué à immortaliser un patrimoine aujourd'hui disparu.
A la Cour de France, au XVII° siècle, la musique est omniprésente. Elle accompagne les offices religieux, elle agrémente les divertissements royaux, elle rehausse le lustre des cérémonies.
La 9° édition des Rencontres Musicales en Loire , sous le titre "Louis XIV Les Arts Rayonnants" , souligne combien tous les musiciens mettaient leur génie au service de la Monarchie Absolue.
Catherine Mondésert évoque cette époque foisonnante au travers des figures de Lully, Delalande, Charpentier et les autres ....
Enfants et petits-enfants des Castors, ils ont grandi et vécu à la Métare une expérience hors du commun : le projet, qui paraissait utopique en 1950, de Jean Berthouze qui était de construire des logements à moindre coût et de créer une communauté solidaire. Cinquante-quatre familles stéphanoises accédaient à la propriété individuelle dans ce qui était alors la capitale des taudis.
Selon son fondateur, "on ne construit pas chacun sa maison, on bâtit ensemble une cité !" Plus de soixante-dix ans plus tard, l'utopie est devenue une réalité durable. Pour nous en parler, nous accueillons Pierre Berthouze, Chantal Cordat, Christian Royer, Sylvain Soulas, témoins, pionniers et acteurs de l'aventure.
L'industrialisation amorcée dès le début du XIX° siècle marque d'une forte empreinte le bassin stéphanois. Elle assure une forte croissance économique autour d'activités phares : la mine, la métallurgie, la mécanique, le textile, le ruban, la verrerie.
Mais, en corollaire, les besoins en main-d'oeuvre sont nombreux, ce qui engendre un afflux massif de population qui a besoin de se loger.
Cet impératif devient un problème urbain et social qui va être traité, avec des acteurs multiples, de façon très diverse plus ou moins adaptée et sous des formes variées que nous présente l'invité de Mémoires Vivantes : Maurice Bedoin.
En cette année de Jeux Olympiques, revenons un siècle en arrière pour nous pencher sur les Olympiades de 1924 qu'accueillait déjà Paris. Cette manifestation comme aujourd'hui comportait des enjeux politiques, économiques, logistiques et sportifs d'importance.
Pascal Charroin, maître de conférence aux Staps de l'Université Jean Monnet, nous en dévoile les arcanes et souligne les différences avec les jeux actuels.
Que reste-t-il en 2024 des valeurs du baron de Coubertin ?
Effondrements, combustions occasionnelles ou très durables... l'exploitation ancienne des mines de charbon a des effets multiples sur les régions concernées, comme celle du Bassin houiller stéphanois. Yves Paquette, géologue minier, s'en entretient avec Vincent Berthet dans cette émission réalisée par Emmanuel Bouissière. Avec la contribution majeure d'Yves Paquette, conférence sur ce thème des risques miniers résiduels, le 25 janvier à 18 h au Musée de la mine de St-Etienne.
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