Accueil
Ondes poétiques
RCF42

Ondes poétiques

Emission présentée par Claude FOURNIER, Odile HOW SHING KOY, Danielle VAGINAY(51967), Anne-Chantal Berger, André TARDY

Faire découvrir, redécouvrir, aimer la poésie.

Partager
S'abonner

Episodes

  • ©rcf42.fr

    L'europe - Laurent Gaudé - Mardi

    23 avril 2024
  • ©rcf42.fr

    L'europe - Laurent Gaudé - Lundi

    22 avril 2024
  • RCF42

    Guy GOFFETTE - Vendredi

    19 avril 2024

    Vendredi 19 avril
    Le poète, écrivain et éditeur belge Guy Goffette, qui vient de mourir ce 28 mars dernier, est sans
    doute l’une des voix les plus originales de ces cinquante dernières années. Dans sa poésie
    prédominent le sentiment du temps qui coule irrémédiable, les résurgences impératives et
    douces-amères de la mémoire, le désir chimérique de refaire la vie enfuie, l’absolue tyrannie de
    la mort.
    Ecoutons trois courts poèmes : « Le chiffre », « Tant de choses » et « Un jour il faut partir ».
    Recueils d’où ont été extraits les poèmes lus : Petits riens pour jours absolus 2016, Eloge pour
    une cuisine de province1988, La vie promise 1991, Le pêcheur d’eau 1995, Tombeau du
    Capricorne 2009, L’adieu aux lisières 2007.

  • RCF42

    Guy GOFFETTE - Jeudi

    18 avril 2024

    Jeudi 18 avril
    Le poète, écrivain et éditeur Guy Goffette, qui vient de mourir en mars, était considéré comme
    l’un des plus importants auteurs belges contemporains. Dans sa poésie prédominent le
    sentiment du temps qui coule irrémédiable, les résurgences impératives et douces-amères de la
    mémoire, le désir chimérique de refaire la vie enfuie, l’absolue tyrannie de la mort.
    Ecoutons trois courts poèmes : « Ce que je voulais toujours avec toi », « C’est ainsi, soir
    après soir » et « La main brûlée ».

  • RCF42

    Guy GOFFETTE - Mercredi

    17 avril 2024

    Mercredi 17 avril
    Le poète, écrivain et éditeur Guy Goffette, qui vient de mourir en mars, était considéré comme
    l’un des plus importants auteurs belges contemporains. Sa poésie de grande sensibilité, est
    vibrante, imaginative, et d’une grande lisibilité.
    Ecoutons « La mer quand elle fait son lit » extrait de son recueil Eloge pour une cuisine de
    province.

  • RCF42

    Guy GOFFETTE - Mardi

    16 avril 2024

    Mardi 16 avril
    Le poète, écrivain et éditeur belge Guy Goffette, qui vient de mourir ce 28 mars, est sans doute
    l’une des voix les plus originales de ces cinquante dernières années. Il est l’auteur de nombreux
    recueil de poésies, de romans et d'essais. Ce long poème « Un peu d’or dans la boue » dont
    je vais lire des extraits est un questionnement existentiel.

  • RCF42

    Guy GOFFETTE - Lundi

    15 avril 2024

    Lundi 15 avril
    Le poète, écrivain et éditeur belge Guy Goffette, né en avril 1947 vient de mourir tout
    récemment, le 28 mars dernier. Il était considéré comme l’un des plus importants auteurs belges
    contemporains. Il a reçu de nombreux prix dont le Grand Prix de Poésie de l’Académie
    Française pour l’ensemble de son œuvre en 2001. Spécialiste de Verlaine et de Rimbaud, il est
    l’auteur de nombreux recueil de poésies, de nouvelles et de romans, d'essais, et membre du
    comité de lecture de Gallimard. Ce « poète du quotidien » – selon ses propres termes – a
    rapidement attiré l’attention de la critique.
    Dans les trois courts poèmes qui suivent il nous parle de poésie.

  • ©rcf42.fr

    Forough Farrokhzad 5/5

    12 avril 2024

    Vendredi 12 Avril
    J'ai souhaité, durant toute cette semaine poétique, mettre à l'honneur une poétesse iranienne qui
    représente la voix de toutes ces femmes iraniennes opprimées par un régime totalitaire.
    C' est une des plus belles voix de la poésie iranienne. Sa vie même, - autant que son œuvre-, l'a rendue
    célèbre. C'est la première poétesse iranienne contemporaine à s'exprimer en tant que femme avec le
    courage que cela implique. Ses poésies continuent malheureusement à être
    d'actualité alors qu'elle a vécu sous le régime monarchiste du SHAH et n'a pas connu le régime des
    Mollahs puisqu'elle est décédée accidentellement en 1967.
    Je vous lis un extrait de:
    Je reviendrai saluer le soleil
    Je recommencerai à accueillir le soleil
    et ce flux qui ruisselait en moi,
    les nuages de mes pensées déployées,
    la douloureuse croissance des peupliers du verger
    qui m’accompagnèrent au travers des saisons sèches ;
    je saluerai le vol de corneilles
    qui m’apporta le parfum nocturne des champs
    et ma mère qui habitait le miroir
    révélant une image de mon vieillissement ;
    j’accueillerai la terre qui dans son désir de me recréer
    gonfle son ventre en feu de vertes semences.
    Je viendrai, j’émergerai
    avec mes cheveux charriant leurs senteurs sédimentaires
    avec mes yeux qui ont capté la noirceur souterraine,
    j’apparaîtrai avec un bouquet assemblé dans les broussailles
    de l’au delà du mur ;
    je recommencerai, renaîtrai,
    l’entrée resplendira d’un amour
    partagé par ceux que j’accueillerai comme

    la jeune fille debout dans le seuil éblouissant.

  • ©rcf42.fr

    Forough Farrokhzad 4/5

    11 avril 2024

    Jeudi 11 Avril
    Poursuivons aujourd'hui la découverte de cette grande poétesse Forough Farrokhzad née en 1934
    et décédée suite à un accident de voiture en 1967 . Elle fut la première femme marquante
    de la littérature iranienne. Son lyrisme moderne dans une société répressive contient
    parfois des échos de la grande poésie classique persane.
    Je vous lis:
    Captivité
    C’est vers toi que je tends tout en comprenant
    jamais je ne t’enlacerai à satisfaire mon cœur
    car tu es le ciel brillant et sans nuage
    et je suis un oiseau captif dans la cage.
    Derrière les ternes barreaux de fer froid
    étonnée mélancolique j’observe ton visage,
    dans une rêverie survient une main magique
    libérant l’oiseau qui s’élève vers toi.
    Échappant en rêve à la volière
    dans l’instant feutré de l’inattention
    je ris sur le gardien et m’engage
    vers une vie de clarté en ta compagnie.
    Mais ceci n’est que songe, je sais que le bonheur
    de quitter cette cage je n’en ai la force,
    même si le veilleur me laissait fuir

    mon souffle est trop court pour survoler la terre.
    Au-delà de la grille l’œil gai
    d’un enfant me sourit au matin lumineux
    et ses lèvres chaque fois miment un baiser
    quand j’entonne mes trilles limpides.
    Si un jour je parvenais à étendre les ailes
    m’évader de cette suffocante ténèbre
    que dire, ô ciel, à l’enfant attristé?
    «oublie l’oiseau car il est parti vivre».
    Je suis la chandelle dans la sombre ruine
    que j’illumine par la flamme en mon sein
    et si je choisissais de m’éteindre
    j’emplirais de cendres la demeure.

    Extrait de : Forough Farrokhzad : Asir, 1952. Traduit du persan par Jean-René
    Lassalle en croisant les traductions anglaise et allemande avec l’original farsi.

  • ©rcf42.fr

    Forough Farrokhzad 3/5

    10 avril 2024

    Mercredi 10 Avril
    Forough Farrokhzad est une des plus belles voix de la poésie iranienne. Sa vie même, - autant que son
    œuvre-, l'a rendue célèbre. C'est la première poétesse iranienne contemporaine à s'exprimer en tant que
    femme avec le courage que cela implique.
    Aujourd'hui, je vous lis:
    Une autre naissance
    Toute mon existence est un verset obscur
    Qui se répète et te ramène
    À l'aube des éclosions et des croissances perpétuelles
    Dans ce verset
    Je t'ai soupiré, j'ai soupiré
    Dans ce verset
    Je t'ai greffé à l'arbre, à l'eau, au feu
    La vie, c'est peut-être
    Une longue rue où passe chaque jour une femme avec un panier
    La vie, c'est peut-être
    Une corde avec laquelle un homme se pend à une branche
    La vie, c'est peut-être un enfant qui revient de l'école
    La vie, c'est peut-être allumer une cigarette
    Dans la langueur qui s'étire entre deux étreintes
    Ou c'est l’œil distrait d'un passant
    Qui à un autre dit en levant son chapeau avec un sourire banal bonjour
    La vie c'est peut-être
    Le moment sans issue où mon regard se dissout dans tes pupilles
    Et à cette sensation je mêle la perception de la lune et des ténèbres
    Dans une chambre à la mesure d'une solitude
    Mon cœur, à la mesure d'un amour
    Se tourne vers les raisons naïves de son bonheur

    Vers le jeune arbre que tu as planté dans notre jardin
    Vers les canaris qui chantent à la mesure d'une fenêtre
    Ah...
    C'est mon sort
    C'est mon sort
    Mon sort, c'est un ciel qu'un rideau m'empêche de voir
    Mon sort, c'est descendre un escalier désert
    Et rejoindre quelque chose dans le pourrissement et l'abandon
    Mon sort, c'est marcher nostalgique sur les terres du souvenir
    Et défaillir dans la tristesse d'une voix me disant :
    J'aime tes mains
    Je plante mes mains dans le jardin

    Et je sais, je sais, je sais, je vais verdir
    Et dans mes paumes violacées d'encre
    Les hirondelles vont venir pondre
    J'accroche deux boucles de cerises rouges à mes oreilles
    Je colle des pétales de dahlia sur mes ongles
    Il existe une rue
    Où des garçons les cheveux en bataille
    Le cou mince et les jambes maigres
    Étaient amoureux de moi
    Et pensent encore aux sourires innocents d'une feuille
    Qu'une nuit le vent a emporté
    Il existe une rue que mon cœur a volé
    Aux quartiers de mon enfance
    Moi
    Je connais une petite fée triste
    Qui habite un océan
    Et qui souffle son cœur dans une flûte en roseau
    Si doucement, doucement
    Une petite fée triste
    qui la nuit meurt d'un baiser
    Et d'un baiser au matin renaîtra
    In Seule la voix demeure, p.89

  • ©rcf42.fr

    Forough Farrokhzad 2/5

    9 avril 2024

    Mardi 9 Avril

    La poésie de Forough Farrokhzad, poétesse iranienne, décédée en 1967 à l'âge de 33 ans, était une écriture
    de la protestation dans laquelle elle révélait la condition féminine avec ses désirs intimes, ses peines et ses
    aspirations. Ses poèmes sont encore aujourd'hui cités pour la liberté et l'indépendance des femmes.
    Aujourd'hui, je vous lis:
    Révolte
    Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
    Car j'ai dans le cœur une histoire irracontée
    Délivre mes pieds de ces fers qui les retiennent
    Car cette passion m'a bouleversée
    Viens, homme, viens, égoïste
    Viens ouvrir les portes de la cage
    Toute une vie, tu m'as voulue en prison
    Dans le souffle de cet instant, enfin, délivre-moi
    Je suis l'oiseau, cet oiseau qui depuis longtemps
    Songe à prendre son envol
    Mon chant s'est fait plainte dans ma poitrine serrée
    Et dans les désirs, ma vie a reflué
    Ne scelle pas mes lèvres au cadenas du silence
    Car il me faut dire mes secrets
    Et que je fasse entendre au monde entier
    Le crépitement enflammé de mes chants
    Viens, ouvre la porte, que je m'envole
    Vers le ciel limpide du poème
    Si tu me laisses m'envoler
    Je me ferai rose à la roseraie du poème
    Mes lèvres sucrées par tes baisers
    Mon corps parfumé à ton corps
    Mon regard avec ses étincelles cachées
    Mon cœur plaintif, par toi rougi
    Mais ô homme, homme égoïste
    Ne dis pas c'est une honte, que mon poème est honteux
    Pour ceux dont le cœur est enfiévré, le sais-tu,
    L'espace de cette cage est étroite, si étroite ?
    Ne dis pas que mon poème était péché tout entier
    De cette honte, de ce péché, laisse-moi ma part
    Je te laisse le paradis, ses houris et ses sources
    Toi, laisse-moi un abri au cœur de l'enfer
    Livre, intimité, poème, silence
    Voilà pour moi, les sources de l'ivresse
    Qu'importe de n'avoir pas voie au paradis
    Puisqu'en mon cœur est un paradis éternel !
    Lorsque dans la nuit, la lune danse en silence
    Dans le ciel confus et éteint
    Toi, tu dors et moi, ivre de désirs inassouvis
    Je prends contre moi le corps du clair de lune
    La brise m'a déjà pris des milliers de baisers
    Et j'ai mille fois embrassé le soleil
    Dans cette prison dont tu étais le geôlier
    Une nuit, au profond de mon être un baiser me fit vaciller
    Rejette loin de toi l'illusion de l'honneur, homme
    Car ma honte m'est jouissance ivre
    Et je sais que Dieu me pardonnera
    Car il a donné au poète un cœur fou

    Viens, ouvre la porte, que je déploie mes ailes
    Vers le ciel limpide du poème
    Si tu me laissais m'envoler
    Je me ferais rose à la roseraie du poème

  • ©rcf42.fr

    Forough Farrokhzad 1/5

    8 avril 2024

    Lundi 8 Avril
    Je consacrerai cette semaine poétique à une très grande poétesse iranienne,
    Forough Farrokhzad, née à Téhéran en 1935 et morte accidentellement en 1967. Elle publie 3 premiers
    livres de facture classique,La Captive (1955), Le Mur (1956), La Rébellion (1958) qui choquent
    cependant parce qu'ils affirment déjà qu'elle veut « être le cri de sa propre existence. ».
    Après un divorce et l'éloignement forcé de son enfant, à 27 ans, en 1962, elle réalise un film
    intitulé "Khane siah ast" (La maison est noire) dans la léproserie de Baba Baghi, près de Tabriz, et
    adopte le fils d'un couple de lépreux. Avec la publication de Une autre naissance (1964), sans doute son
    œuvre la plus importante, et Ayons foi en l’approche de la saison froide (posthume), elle affirme sa
    modernité et se libère de la tradition poétique iranienne.
    Je vous lis ce court poème:
    Le vent nous emportera
    Dans ma petite nuit, hélas !
    Le vent a rendez-vous avec les feuilles.
    Dans ma petite nuit, persiste l’angoisse de la ruine
    Écoute ! Entends-tu le souffle de l’obscurité ?
    Je porte un regard étrange sur ce bonheur, et je m’habitue à ma désespérance.
    Écoute ! Entends-tu le souffle de l’obscurité ?
    Il se passe quelque chose cette nuit.
    La Lune est rouge, anxieuse
    et sur ce toit
    qui risque à tout instant de s’effondrer,
    les nuages comme une foule en deuil semblent attendre l’instant de la pluie !
    Un instant et puis, rien.
    Derrière cette fenêtre la nuit tremble
    et la Terre cesse de tourner.
    Derrière cette fenêtre, un inconnu s’inquiète pour moi et toi.
    Ô verdoyant !
    Mets tes mains comme un souvenir brûlant
    dans mes mains amoureuses
    et confie tes lèvres comme une sensation vivante
    aux caresses de mes lèvres amoureuses !
    Le vent nous emportera !
    Le vent nous emportera !

  • ©rcf42.fr/Babelio

    Yannis Ritsos 4/4

    5 avril 2024

    Ismène est l'un des grands textes de Yannis Ritsos , où, derrière le
    procès intenté à Antigone, se lisent les interrogations du poète lui-
    même sur le terrorisme et le culte de la personnalité, au sein des
    mouvements de gauche, dans la Grèce des années 1970.

  • ©rcf42.fr/Babelio

    Yannis Ritsos 3/4

    4 avril 2024

    La Sonate au clair de lune, œuvre emblématique de Yannis Ritsos
    est écrite en 1956 qui obtint le 1 er Prix national de Poésie. Ce texte
    s’inscrit dans l’ensemble poétique intitulé « Quatrième dimension ».

     Soirée printanière.

    Grande chambre d’une vieille maison. Une femme âgée, vêtue de
    noir, parle à un jeune homme. Par les deux fenêtres, entre un

    implacable clair de lune.

  • ©rcf42.fr/Babelio

    Yannis Ritsos 2/4

    3 avril 2024

    Yannis Ritsos a écrit ces poèmes « Tard bien tard dans la nuit, »
    entre juin 1987 et mai 1988. La période où ils ont été écrits leur
    confère une valeur testamentaire. Ritsos y dresse le bilan de sa vie,
    de ses engagements poétiques et politiques. Il se montre comme à
    son accoutumée toujours amoureux de la vie et lucide, le climat des
    poèmes baigne dans une atmosphère sereine, teintée d'humour,
    avec toujours ce mélange de réalisme et de merveilleux qui
    caractérise la parole de celui qui fut, au-delà de la Grèce, l'un des
    plus grands poètes du XXe siècle.
    Les poèmes Jusqu’à ce que et A une heure de pluie tirés de
    « Tard, bien tard dans la nuit » sont teintés de nostalgie.

  • ©rcf42.fr/Babelio

    Yannis Ritsos 1/4

    2 avril 2024

    Yannis Rítsos est un poète grec dont la renommée s’étend au-delà
    de son pays, grâce notamment à l’impulsion d’Aragon qui le saluait
    comme « le plus grand poète vivant » et menait campagne pour sa
    libération. il emporte le prix Lenine en 1977. (Il a été aussi proposé
    pour le Prix Nobel de Littérature en 1968).
    Né le 1er mai 1909 à Monemvasia et mort le
    11 novembre1990 à Athènes,
    Sa famille très tôt détruite (ruine économique, mort de la mère, , et
    du frère aîné, démence du père, et de sa sœur bien-aimée, ainsi que
    les attaques de tuberculose, marquent sa vie et obsèdent son
    œuvre.
    Prolétarisé et précarisé, il survit en calligraphiant des actes
    juridiques à l'ordre des avocats et en participant à des spectacles
    de danse classique.
    Yánnis Rítsos a commencé à militer au sein du Parti communiste de
    Grèce (KKE) puis incarcéré entre 1948 et 1952. Avec la liberté, il
    acquit, à la chute des Colonels en 1974, un statut de « poète
    national ».
    Le poème GRÉCITÉ de Yannis Ritsos, texte mythique écrit entre
    1945_1947 en pleine guerre civile, et devenu, contre la dictature des
    colonels, un hymne à la liberté mis en musique par son ami Mikis
    Théodorakis

    Publié par Fata Morgana dès 1948, il est traduit par Jacques
    Lacarrière, alors que Ritsos est déporté à Laros.

  • ©rcf42.fr

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Vendredi

    29 mars 2024

    Vendredi 29 mars 2024

    Terminons cette semaine consacrée à la lecture de poèmes de Joseph Brodsky par 2 textes d’inspiration religieuse.Le premier intitulé « 24 décembre 1971 » confronte la croyance à la réalité et suggère que la foi intime est parfois bien cachée ..

    Le second texte « Nunc dimittis » est une méditation à partir de l’épisode de Siméon dans l’évangile, les paroles fortes résistent au temps...

  • ©rcf42.fr

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Jeudi

    28 mars 2024

    Jeudi 28 mars 2024

    Dans « Une halte dans le désert »,Brodsky décrit le passage du temps dans le paysage et aussi à l’intérieur des hommes,c’est une réflexion sur le souvenir,sa permanence et aussi sur la mort et la façon de lui tenir tête.Voici deux extraits de ce poème.

  • ©rcf42.fr

    Poèmes de Joseph BRODSKY -Mercredi

    27 mars 2024

    Mercredi 27 mars 2024

    Ce premier texte de Joseph Brodsky décrit un monde provincial un peu dérisoire où cependant Dieu est présent, même sous forme de superstition. Le second intitulé « Soir d’hiver à Yalta »,sous forme impressionniste, au moyen de flashs, d’images suggère la brièveté et le côté unique de chaque instant de bonheur.

  • ©rcf42.fr

    Poèmes de Joseph BRODSKY - Mardi

    26 mars 2024

    mardi 26 mars 2024

    L’amour est présent dans l’œuvre de Joseph Brodsky. C’est un amour passé, image de repli sur soi, d’enfermement, de fugacité dans le texte intitulé « 6 ans après ».Un 2e texte intitulé « Amour » montre un univers de cauchemar, un amour rêvé, inaccessible dans le réel, qui accentue l’impression de solitude du poète.

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 1008

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don