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Sylvie Baron : L'héritière des Fajoux (Calmann-Lévy)
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Sylvie Baron : L'héritière des Fajoux (Calmann-Lévy)

Un article rédigé par Jean-Claude DUVERGER - RCF Saint-Étienne, le 6 mai 2017  -  Modifié le 28 février 2024

À la mort de son père, lors d’un accident de débardage dans la petite scierie familiale auvergnate, Marie, qui résidait depuis vingt ans au Québec, décide de revenir sur sa terre natale, l’Aubrac. Sa fille Flore, âgée de dix-huit ans, l’accompagne afin de découvrir ses racines. La reprise de l’affaire se révèle difficile dans un univers dominé par les hommes. Alors qu’elle reprend goût à la vie, Marie commence à soupçonner que le décès de son père n’était peut-être pas accidentel…

Chronique de Jacques PLAINE publiée dans L’Essor

 
 
Sylvie Baron - « L’héritière des Fajoux » - Calmann-Lévy - 19 € 50
 
Dernier thriller de Sylvie Baron, professeur agrégée, passionnée de littérature et amoureuse de la Haute Auvergne.
Marie, la belle quarantaine, excédée par l’intérêt de son Canadien de mari pour Madison - sa secrétaire - décide de mettre l’Atlantique entre elle et l’infidèle. Sa fille et son chien dans les bagages elle prend le chemin de l’Aubrac, pays de ses vertes années, et tire sa révérence à la patrie des érables, du sirop du même nom et de ce veau marin de Madison.
 Comme son père, propriétaire d’une scierie en Haute Auvergne, vient de mourir « broyé par une grume qui lui a roulé dessus» Marie décide de reprendre l’affaire et de poursuivre l’exploitation forestière des Fajoux. Beau projet sauf que sur le plateau il n’est pas dans les traditions que les femmes prennent le pouvoir ailleurs qu’à la maison. « Moi, commandé par une gonzesse, jamais ! » aurait même lancé le Dédé, la plus grande gueule des grandes gueules de la scierie.
 Au village l’arrivée de Marie réveille le bon vieux temps. Elle y retrouve des amis de son père, sa vieille copine Lucile, Antoine aussi. Dans le bistrot de Lucile les langues vont bon train : on dit que la grume qui a écrasé son père ne serait pas partie toute seule, on émet des hypothèses douteuses sur la généalogie du petit Nicolas, on évoque une mystérieuse Louise. « Cette traînée ! Ne me parlez jamais d’elle, jamais ! » a même craché la mère de Nicolas. Et puis dans les affaires de son père Marie trouve trois petits cercueils sur lesquels elle a pu lire non pas « la valise ou le cercueil » mais « bientôt » ce qui est plutôt pire quand on vient d’enterrer le destinataire. A moins que ce soit lui l’auteur de ces petits bijoux de communication mortifère, allez savoir !
 Et puis il y a la SIBA. Une société venue d’ailleurs et qui a décidé de rafler tout le marché du bois sur le plateau. Sans aucun respect pour les gens, pour la forêt, pour l’Histoire. Des voyous auxquels le père de Marie a tenu tête jusqu’au bout mais dont le directeur espère bien se rattraper sur la fille. En la mettant dans son lit, si nécessaire.
 Et c’est au plus chaud des négociations que le mari de Marie annonce son arrivée. Avec Madison ? Allez savoir !

    

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