Fermez-les yeux et évadez-vous sur les rythmes de la salsa, des tambours du Burundi ou des voix mystérieuses bulgares.
La musique est un voyage !
C’est un renouveau qui sent l’Est et un peu le Sud aussi, elles jouent et nous transportent jusqu’aux orteils, on a envie de danser, de bouger jusqu’à faire tourner la tête. Mamaliga Orkestar se réapproprie avec légèreté mais conviction un répertoire dont on n’a jamais fait le tour.
Il y a une charmeuse de tympans, des paysages sonores, des pistes délicates entre ombres et lumières. Il y a un imaginaire organique, des fulgurances, des paradoxes et des éclats de voix. Il y a un univers captivant où « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » par la grâce de la pensée magique.
À la faveur de chansons originales qui sonnent comme autant d’invitations au voyage, ilia trace la cartographie d’un monde encore à explorer. La fille à la fossette y dévoile ses
« sincertitudes » dans des histoires à contre-jour riches en textures. Auteure, compositrice et interprète, la jeune Liégeoise malaxe des climats bruts parés de tonalités roots volontiers imbibées de la chaleur des déserts.
Il y a et il y aura des brumes tribales, des oasis pop-folk tout en nuances et la promesse d’une délicate alchimie à partager en live.
Il y a ilia.
J’ai appris à connaître Lütfü discrètement, dans l’ombre de son fils Emre, lors d’enregistrements de CDs ou de concerts de ses enfants. Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris des fragments de sa vie difficile, mais fascinante : ses racines de Tuncelli, son passage à Istanbul et plus tard, en Europe, le travail dans les mines de charbon, la perte d’innombrables amis à Sivas… mais par-dessus tout, un amour de la poésie et de la justice. Une vie dans laquelle musique et langue riment avec liberté et amitié.
Sur ce CD, Emre a rassemblé des amis musiciens pour rendre un hommage à son père Lütfü, son mentor et inspirateur. La diversité des musiciens ne pourrait pas être plus symbolique et passe d’un joueur de doudouk arménien à une accordéoniste allemande, d’un joueur de hoddu sénégalais à un belge jouant du chatkan… sans oublier bien sûr les plus grandes personnalités musicales de Turquie. Ce CD n’est pas seulement un hommage au barde Lütfü, mais aussi à tous ceux qui comme Lütfü nagent à contre-courant, armés seulement d’un instrument, un stylo, une voix… Une ode à la liberté. Une ode à la beauté. (Peter Van Rompaey – Muziekpublique)
Sous l’influence de la transe Ouest-africaine, la musique d’Aurelia dégage quelque chose de tranquille et profond, le calme du blues Malien… C’est une rencontre magique entre 2 musiciens/chanteurs hyper créatifs et un maître de percussions africaines Serigne CM Gueye. Une musique envoûtante, des mélodies aux lignes pures et lumineuses Original : un vrai bonheur !
Klezming Pool: plongée en apnée dans la grande profondeur du Klezmer! Quelques morceaux traditionnels klezmifiés sans modération et des compositions d’Aurélie Charneux qui décortiquent le rythme, les modes et les atmosphères klezmer. Une énergie désormais plus rock, un son davantage électrique, mais qui reste très organique, très compact. Klezmic Zirkus évolue désormais dans la grande famille du Klezmer au niveau international : il a tourné en Europe et à Moscou, et collabore régulièrement avec le chanteur canadien Geoff Berner, qui apprécie particulièrement la fougue du groupe. Et pour ce mois d’octobre, un projet musical de grande envergure : une série de concerts avec l’impressionnant clarinettiste new-yorkais David Krakaue
«…. des montagnes aux profondeurs tropicales, le long des rivages bordés de palétuviers ennoyés, autant de lieux arpentés par les quilombolas qui se coalisaient pour hurler librement leur révolte.»
Le Quilombo, lieu-dit né du besoin des esclaves en fuite, s’est propagé dans différents territoires du Brésil. Plus tard, les indigènes y trouveront également un refuge. L’un des plus fameux quilombos était celui de Palmares, situé dans une région montagneuse du Nordeste. C’est ici que, avant d’être assassiné, Zumbi, grand chef esclave inassouvi, s’est érigé en libérateur des opprimés.
Le phénomène des quilombos se rattache à un instinct de survie qui s’est développé sous différents noms, au Mexique, dans les Caraïbes et en Amérique du sud. Il est l’extraordinaire berceau d’une fraternité afro-latino-américaine qui restera à jamais gravée dans la tradition du «Son Jarocho», «La Cumbia», «El Festejo», «O Xote», «El Toque de Guiro» et bien d’autres…
Bao Sissoko et Wouter Vandenabeele collaborent en 2009 au projet du violoniste peulh, Issa Sow (« Doumale » paru chez homerecords.be). Les timbres du violon et de la kora fusionnent tellement bien que Bao et Wouter lancent alors une série de concerts en duo.
En 2013, ils décident de se lancer dans un projet avec l’excellente chanteuse griotte Mamy Kanouté, (Dakar, Sénégal) qui est par ailleurs choriste de Baaba Maal. Le CD a été enregistré à Dakar avec de nombreux membres des familles Sissoko et Kanouté, de brillants musiciens qui ont enrichi l’album avec leur balafon, kora, guitare, chant… l’enregistrement des cordes, le mixage et la finalisation de l’album ont eu lieu en Belgique. Le résultat est une magnifique sélection de compositions et morceaux traditionnels de Mamy Kanouté et Baye Diop. Des arrangements d’ensemble à cordes audacieux se mêlent à la musique griotte traditionnelle.
Hypnogol, c’est le journal d’un capitaine persuadé d’être le plus grand chanteur du monde… Bien décidé à le prouver, il organise sur sa péniche une soirée spectacle qui vire au désastre total. Seul, la tête vide et sans but, il commence à naviguer sur les canaux et rivières … Dans cette solitude, les dimensions du temps et de l’espace se transforment imperceptiblement et, sans s’en rendre compte, il tombe en proie à des visions hallucinantes, qu’il note scrupuleusement dans son carnet…. C’est un rêve éveillé, un spectacle surnaturel, l’histoire baroque et biscornue d’un marin d’eau douce à la tête d’un navire, ivre de son voyage fantasmagorique. Tout commence par un souffle venu de très loin : s’agit-il d’une corne de brume ? On devine le bruit sourd des machines… Cette traversée musicale nous fait voir des choses insensées, des images d’une vie en technicolor. C’est un festival de sons et de voix, d’images abracadabrantes. On y croise des lucioles, des barbapapas, des cocons et des abattoirs. Il y a des gongs chinois, un air de cabaret berlinois, des soupirs de marche funèbre. Ce disque avance au rythme de cette histoire, des écluses en leitmotiv et s’engage dans le courant d’un fleuve improbable. Puis ce voyage se fera aussi à bord du vrai « Aurelia Feria » la saison prochaine pour une série de concerts d’Ostende à Liège. Montez à bord de l’Aurélia Feria, entrez dans leur monde !
“La musique de Karim s’est développée et a mûri mais n’a rien perdu de son attrait. La technique flamenco, les mélodies arabes, tout est encore présent et fusionne dans une unité logique. Et ce n’est pas étonnant vu que Baggili, né en Belgique d’un père jordanien et d’une mère yougoslave, a été en contact intime avec plusieurs cultures durant sa jeunesse. Maintenant, il travaille avec de nombreuses formations (Nathalie Lorier et Mélanie Gabriel, entre autres), compose de la musique pour des court-métrages et affine continuellement sa technique au oud et à la guitare. Sa musique est originale et intense. Elle mélange fraîcheur juvénile et maturité musicale.” (Peter Finger)
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