Focus sur une actualité économique, une initiative positive ou une entreprise innovante, au micro de Patrick Lonchampt.
Aujourd'hui, on s’arrête à Roubaix, cette ville du Nord qui, après avoir été l’emblème du textile français, s’impose aujourd'hui comme le laboratoire du zéro déchet en France. Imaginez une ville qui ne se contente pas de rêver d’un avenir durable, mais qui le construit, jour après jour, déchet par déchet.
En 2014, Roubaix a fait un pari audacieux : réduire de moitié ses déchets ménagers d’ici 2025. Ce n’est pas juste une promesse, c’est une réalité en marche. Des familles, des entreprises, des artisans, toute une communauté qui change ses habitudes, qui réinvente ses façons de consommer. Des ateliers de cuisine anti-gaspi, des marchés sans emballages, des composteurs partagés... Ici, le moindre geste compte.
Dans un monde où les crises climatiques et sociales se multiplient, une nouvelle approche de l'urbanisme émerge, axée sur le "prendre soin" : l'urbanisme du care. Portée par l'urbaniste et philosophe Yoann Sportouch, cette vision propose de replacer l'humain et ses besoins au centre de la ville.
L'urbanisme du care s'éloigne des modèles traditionnels qui privilégient souvent l'efficacité économique et la standardisation. Ici, chaque projet urbain commence par une compréhension approfondie des vulnérabilités et des besoins locaux. Des diagnostics sociaux sont réalisés dès les premières étapes, permettant de créer des espaces véritablement adaptés à ceux qui y vivent.
Cette approche privilégie la création d'environnements inclusifs et accueillants. On y trouve des jardins partagés, des aires de jeux pour enfants, des bâtiments écologiques avec des toits verts et des panneaux solaires. Les espaces publics deviennent des lieux de rencontre et de partage, favorisant les interactions humaines et la solidarité.
Prendre soin, dans l'urbanisme du care, signifie aussi encourager la participation active des citoyens. Les habitants, les associations locales et les acteurs de terrain sont impliqués dans la conception et la réalisation des projets. Cette co-construction garantit que chaque espace réponde aux besoins réels et renforce le tissu social.
Face aux défis contemporains, l'urbanisme du care offre une réponse durable et résiliente. En mettant l'accent sur le prendre soin, cette approche humanise nos villes et les transforme en lieux de vie où chacun se sent respecté et inclus. C'est une vision ambitieuse mais essentielle pour construire des sociétés plus justes et solidaires.
« Sans mémoire, il n’y a pas de culture. Sans mémoire, il n’y a pas de civilisation, pas de société, pas d’avenir ». Élie Wiesel. Avouons qu’au travers du climat social, économique, politique géopolitique environnementale dans lequel nous sommes il est bon de se souvenir d’où l’on vient et de ce que l’on a vécu pour savoir où l’on a envie d’aller. La mémoire dans l’entreprise, un concept, souvent méconnu mais pourtant fondamental pour la pérennité et l'identité de nos entreprises. Une forme de machine à remonter le temps mémoriel mais qu’est-ce que c’est exactement ? Rien à voir bien évidemment avec le tiroir poussiéreux où s’entassent les rapports d’assemblée générale Il s’agit plutôt de l’ensemble des actions et des efforts déployés pour préserver, transmettre et valoriser les savoirs, les savoir-faire et l’histoire d’une entreprise. Imaginez un coffre aux trésors rempli de connaissances, d’expériences et de leçons précieuses qui, bien conservées, peuvent guider et inspirer les générations futures. Peut-être même plus d’ailleurs que les concepts clinquants d’innovation ou de digitalisation Une entreprise sans mémoire. C’est un peu comme un amnésique tentant de retrouver son chemin dans une ville inconnue. Sans mémoire, il n’y a pas de repères, pas de continuité, et encore moins de sagesse accumulée pour éviter de répéter les erreurs du passé. Préserver la mémoire d’entreprise, c’est assurer la transmission des savoirs, renforcer le sentiment d’appartenance des employés, et construire une identité solide et résiliente face aux aléas du marché. Mais, comment faire pour que cette mémoire ne soit pas seulement l’affaire des nostalgiques du comité de direction ou des archivistes en herbe ? Comment impliquer tous les employés dans cette démarche, et surtout, comment rendre ce sujet aussi addictif que la dernière saison de votre série préférée ?"
Franck Zal, est un homme dont la curiosité insatiable et la rigueur scientifique ont donné naissance à une innovation médicale révolutionnaire. Fondateur de Hemarina, Franck est un chercheur passionné par les mystères des océans et les secrets de l'hémoglobine des vers marins. Son travail acharné a permis de transformer un concept en réalité utiliser l'hémoglobine du vert marin comme vecteur de transport de l'oxygène, contribuant ainsi au progrès de la médecine. Certain disent que cette découverte est aussi importante que la pénicilline Aujourd'hui, nous nous rendons donc à Morlaix, dans les bureaux hautement sécurisés de Hemarina, pour rencontrer Franck Zal et comprendre l'impact de ses découvertes mais aussi son parcours d'homme, de père et de mari et ainsi explorer l'univers d'un véritable pionnier, dont le parcours inspirant illustre parfaitement l'envie de vivre de ses rêves.
Serge Marquis auteur du livre on est foutu on pense trop reviens sur la nécessité de prendre soin de son cerveau pour mieux prendre soin de soi et des autres
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