Le Mag Éco

En quelques années seulement, elle est passée du statut de promesse technologique presque futuriste à celui d’outil incontournable… L'intelligence artificielle générative est désormais au cœur des stratégies de bon nombre d'entreprises. Selon une récente enquête de BpiFrance, son adoption sur la dernière année a même doublé chez les TPE et PME françaises. Près d’un tiers admet y avoir recours aujourd’hui.

Cette intégration est particulièrement notable dans des domaines tels que les ressources humaines et la gestion de la relation client. Mais elle est également largement plébiscitée pour la communication. Dans un monde où chaque seconde voit naître des millions de contenus numériques sur internet et les réseaux sociaux, l’IA s’impose comme une alliée précieuse pour capter l’attention. Capable d’analyser des volumes colossaux de données, d’automatiser des tâches chronophage et de personnaliser les messages avec précision.

Loin de se limiter à des gains d’efficacité, l’IA redéfinit également les dynamiques créatives. Il est désormais possible de concevoir des contenus originaux – articles, vidéos ou même slogans publicitaires – de manière semi-automatisée.

Durant cette émission, nous allons nous pencher sur les opportunités et les limites de l’intelligence artificielle appliquée à la communication dans les entreprises et les médias avec deux entrepreneurs locaux qui en fait leur fond de commerce.

Plus que quelques heures avant la fin de l’hiver… Et déjà, on se prend à rêver des beaux jours à venir en se projetant sur les futures vacances. Le Printemps sonne comme une promesse mais il donne également le top départ d’une nouvelle saison pour les acteurs du tourisme et des loisirs du Maine-et-Loire.

A ceux qui en doutent encore, il est bon de rappeler qu’il n’est pas nécessaire de prendre l’avion lorsque l’on aspire à un moment d’évasion. Que vous rêviez d’une escapade nature, d’un temps de détente ou d’une expérience insolite, les acteurs locaux innovent pour vous proposer des alternatives accessibles et responsables.

C’est d’ailleurs l’un des leitmotiv des deux entreprises auxquelles nous nous intéressons cette semaine. La première propose une solution pour transformer n’importe quel véhicule ou presque en van tout équipé pour un road trip. La seconde est spécialisée dans la proposition de balades insolites à travers l’Anjou. Et toutes deux répondent avec succès à notre besoin de déconnecter du quotidien.

C’est l’histoire d’une promesse. Une promesse ambitieuse. Celle d’une société capable de proposer un travail à chacune des personnes qui en est privée depuis un certain nombre d'années… Et ce, sans dépenser un centime. En finançant simplement ces postes avec l’argent des allocations actuellement versées sans contrepartie. Le dispositif Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée a été créé en ce sens il y a bientôt 10 ans…

Alors que l’expérimentation est censée prendre fin en 2026, il nous apparaît crucial de mesurer l’impact de ce projet… D’autant plus que la problématique du chômage long demeure. En France, près d’un million de personnes y serait confronté. Or nul n’est inemployable selon les têtes pensantes de ce programme innovant. Dès lors qu’on leur propose un poste adapté à ce qu’ils sont.

Mais dans la réalité, l’expérimentation porte-t-elle réellement des fruits ? Combien d’emplois ont pu être créés ? Ce modèle est-il viable financièrement ? Et surtout, peut-il être généralisé à l’échelle nationale ?

Alors que le Salon de l’Agriculture vient de refermer ses portes, je vous propose de nous pencher cette semaine sur une innovation qui pourrait bien bousculer les pratiques dans ce secteur. Azote, phosphore, potassium… De nombreux exploitants utilisent des engrais chimiques pour complémenter leurs sols et améliorer leurs rendements. Des produits souvent coûteux et nocifs pour l’environnement. Et pourtant, il existe une alternative sous-exploitée, un fertilisant 100% naturel et gratuit ! J’ai nommé l’urine.

Si cette option peut prêter à sourire, nous aurions tort de ne pas la prendre au sérieux. Les scientifiques, à travers le programme de recherche OCAPI, travaillent depuis une dizaine d’années déjà sur des solutions pour valoriser les déchets humains au profit de l’agriculture. En Anjou, l’idée fait son chemin. Et la start-up LabelVerte a décidé de se saisir du dossier. Soutenu financièrement par l’ADEME, l’entreprise projette de créer à moyen terme une filière économique viable sur le territoire : de la collecte de la matière première en passant par son traitement, jusqu’à l’épandage dans les champs.

Elles sont peut-être en passe de devenir les grandes entreprises de demain. L’Anjou a la chance d’accueillir sur son territoire des start-up qui attirent l’attention bien au-delà des frontières de notre région… Innovantes, audacieuses et engagées, elles ont décidé de s’attaquer aux défis majeurs de notre époque : la transition écologique, la gestion des ressources ou la révolution énergétique.

C’est le cas notamment de Néolithe et Volt’R, deux acteurs économiques qui pourraient bien participer grandement à la décarbonation de notre société dans les prochaines années. Le premier cité révolutionne le secteur du recyclage en transformant les déchets industriels en granulats utilisables dans la construction. Une alternative prometteuse aux décharges et à l’incinération. Le second donne une nouvelle vie aux batteries lithium de plus en plus consommées sur la planète et mises au… recyclage alors qu’elles conservent en général 75 à 80% de leur valeur résiduelle.

Ces deux start-up ne sont pas de simples projets : elles portent en elles une vision, celle d’un monde plus durable et plus responsable. Mais comment passer d’une idée ingénieuse à l’industrialisation ? Quels défis doivent-elles surmonter pour devenir des leaders dans leur domaine ? Et comment l’Anjou, terre d’innovation, les accompagne-t-elle dans leur ascension ?

C’est un enjeu qui est devenu central dans le monde professionnel contemporain. Plus question d’envisager un poste de travail sans aborder l'enjeu du bien-être.

En France, une étude de l'Institut Ipsos révèle que 81 % des salariés considèrent les initiatives de bien-être et de santé au travail comme des critères déterminants dans le choix de leur employeur… 46% jugent même ces aspects prioritaires !

Les patrons ne peuvent ignorer le phénomène. D’autant plus que ses répercussions sur l’activité économique peuvent être significatives. Mais la problématique est complexe. Le bien-être au travail ne se limite pas à l'absence de maladies physiques ou mentales, il englobe un sentiment général de satisfaction et d'épanouissement dans son job.

Or, les attentes des salariés évoluent rapidement et peuvent paraître parfois difficiles à assouvir. On entend dire que les jeunes en quête de sens sont exigeants, est-ce réellement le cas ? Et comment y répondre ?

Dans ce Mag Eco, nous allons prendre le temps de débattre de l’intégration de ces nouvelles générations avant de donner la parole en deuxième partie d’émission à l’universitaire et conférencier Mathieu Detchessahar sur le management chrétien et le sens du travail.

Imaginez un projet qui vous passionne, une idée entrepreneuriale que vous souhaitez transformer en succès… et maintenant, imaginez que vous partagez cette aventure avec votre partenaire dans la vie. Travailler en couple, certains en rêvent mais sans envisager complètement ce que cela induit.

En France, 600 000 entreprises commerciales et artisanales seraient dirigées par un tandem amoureux. Collaborer avec la personne qui partage son quotidien peut sembler être une aventure excitante, un moyen de conjuguer ambitions professionnelles et vie personnelle. Mais est-ce vraiment une recette gagnante ?

Si la confiance mutuelle, la vision partagée, la complicité peuvent apparaître comme de véritables atouts, les défis restent nombreux : Comment gérer les désaccords sans impacter la relation ? Comment séparer le travail de la vie personnelle ? Comment organiser et répartir les missions pour que chacun trouve sa place ?

L'entreprenariat en couple : bonne idée ou pari osé, dans quoi s'engage-t-on vraiment ? A l’aube de la Saint-Valentin, nous vous proposons d’explorer cette thématique au travers de plusieurs témoignages.

Bore out, brown out, quiet quitting… Depuis quelques années, les anglicismes se multiplient pour tenter de décrire un phénomène de mal-être grandissant dans les entreprises. Pour qualifier la situation, certains observateurs économiques vont jusqu’à affirmer que nous faisons face à une crise de l’engagement dans nos organisations.

Mais est-ce réellement le cas ? Ce qui est sûr, c’est qu’un grand nombre de salariés peinent aujourd’hui à s'épanouir pleinement dans leur activité professionnelle. Seuls 26% des actifs français ont le sentiment de s’accomplir totalement dans leur boulot selon une récente étude. Et les autres alors ? L’intensification du travail, la perte de sens, le manque d’écoute tout comme la difficulté à équilibrer vie pro et vie perso sont autant de facteurs qui les fragilisent voire, qui les découragent.

Loin d’être de simple système de production, nos entreprises sont avant tout des lieux de vie où il est essentiel de prendre en compte les aspirations et les personnalités de chaque collaborateur. Facile à dire. Mais comment s’y prendre au juste ? Pour insuffler de la vie dans nos environnements de travail ? Pour répondre à ces nouvelles aspirations sans perdre de vue la notion de performance ? Pour embarquer chacun de ses collaborateurs vers un projet commun ?

Travailler pour plusieurs employeurs à la fois… La formule n’est pas nouvelle mais elle se répand davantage chaque année. 500 000 salariés en France exercent aujourd’hui en temps partagé.

Née dans les années 1980, cette organisation connaît un nouvel essor avec les mutations du monde du travail, notamment la quête de flexibilité des employeurs et l'aspiration des salariés à plus de diversité et d’autonomie dans leur carrière.

Dans un contexte économique instable où les entreprises ont tendance à reporter leurs recrutements, le temps partagé représente également une solution pertinente pour accéder à des profils experts en finance, en ressources humaines ou en comptabilité sans supporter le coût d’un poste à temps plein.

Bien que séduisant sur le papier, ce modèle reste néanmoins méconnu. Mais surtout, il se heurte à des freins principalement culturels dans un pays où le CDI classique reste une norme dominante.

C’est un record dont on se serait bien passé… Selon le cabinet d’étude Altarès, près de 68 000 entreprises ont fait l’objet d’une procédure collective sur les douze derniers mois en France… Dont un peu plus de 1 300 en Anjou selon le Medef. Ces défaillances ont concerné des entreprises de toutes tailles et de tout horizon… Construction, commerce, industrie… de nombreux secteurs ont frappé de plein fouet…

Si les observateurs admettent qu'il y a un effet rattrapage après le gel des procédures décidé suite à l'épidémie de Covid-19, il est loin d’expliquer à lui-seul le basculement de la conjoncture économique. L’incertitude, l’absence de visibilité des politiques publiques et fiscales, les changements successifs de gouvernement ont mis à mal la confiance des entrepreneurs qui, pour certains, sont contraints à une forme d’attentisme périlleux.

Heureusement, dans ce contexte morose, des entreprises continuent de rayonner et d’investir sur notre territoire : Eram, Thalès, Giffard, Atos… Les exemples ne manquent pas et permettent de rester optimiste pour les mois à venir.

Concilier performance économique et bien-être des collaborateurs… beaucoup en rêvent mais nombreux sont les entrepreneurs qui cherchent encore la bonne formule. Celle qui permettra à chaque salarié de s’épanouir pleinement et de faire grandir la société.

Et si la résolution de cette nouvelle année était de tester l’entreprise libérée ! Ce modèle qui a déjà convaincu plusieurs centaines de patrons en France propose une réponse audacieuse à ces enjeux. En remettant en question les hiérarchies rigides, en favorisant l’autonomie et la prise d’initiative tout en conservant des objectifs collectifs ambitieux. L’idée : transformer les organisations pour qu’elles deviennent plus humaines, plus innovantes, et mieux adaptées aux défis d’aujourd’hui.

Mais derrière ces promesses, se cachent des problématiques complexes : redéfinir le rôle des managers, instaurer la confiance, repenser les processus de décision… L’entreprise libérée n’est pas une utopie, mais une petite révolution organisationnelle qui peut être source de belles surprises.

Depuis l’épisode Covid, le gouvernement a pris conscience de l’impératif de retrouver rapidement une souveraineté sanitaire. L’annonce de l’exécutif lundi va d’ailleurs en ce sens. L’Etat a indiqué son intention de soutenir sept nouveaux projets d’investissements d’industries pharmaceutiques pour relocaliser la production de certains médicaments essentiels.

Mais bien au-delà, le cap fixé par Emmanuel Macron tend à refaire de la France la première nation innovante en matière de santé à l’horizon 2030… Alors dans les territoires, des dynamiques s’engagent. C’est notamment le cas dans notre région avec la création dernièrement de l’association French Care Pays de la Loire.

Entreprises confirmées, start-up, établissements de santé, laboratoires, universités, patients et soignants ont décidé de se regrouper pour booster l’innovation et imaginer ensemble le système de soin de demain. Pour le rendre à la fois plus résilient et plus humain.

Que vous soyez entrepreneur, investisseur ou simple observateur de l’économie, vous savez que le succès d’une entreprise ne repose pas uniquement sur son innovation ou sa stratégie commerciale. Derrière chaque chiffre d’affaires se cache une réalité incontournable : les entreprises prospèrent dans des environnements stables, où les règles sont claires et où la confiance règne.

En France, comme ailleurs, les entreprises ont besoin de visibilité et d’un cadre prévisible pour investir, innover et créer de l’emploi. Cette dépendance est particulièrement marquée dans un pays où l’État joue un rôle central. Chez nous, les dépenses publiques représentent environ 58 % du PIB selon l’INSEE. Cela fait de la France l’un des pays où l’économie est la plus influencée par les décisions politiques.

Dans quelles mesures les entreprises françaises sont-elles vulnérables face aux crises institutionnelles ? Quels sont les mécanismes qui lient si étroitement leur réussite aux décisions de l’État ? Et surtout, comment peuvent-elles se prémunir contre ces incertitudes ?

On en parle cette semaine avec notre invité, François Asselin, le patron de la CPME, avec qui nous revenons sur le contexte économique actuel et les délicates projections pour 2025.

2024 aura été une année singulière sur le plan météorologique. Les précipitations abondantes mêlées au manque de chaleur et d’ensoleillement ont eu un impact considérable sur les cultures. Et particulièrement sur la vigne qui n’a par ailleurs pas été épargnée par les maladies. Les rendements s’en ressentent.

Mais l’adaptation aux aléas climatiques n’est pas la seule problématique à laquelle les vignerons sont confrontés. La filière fait également face à deux défis majeurs. D’une part, la baisse globale de la consommation de vin en France et dans le monde. Et d'autre part, des difficultés en termes de main d'œuvre et de renouvellement des générations.

Dans ce contexte, comment les vignerons angevins adaptent-ils leurs pratiques ? Quels sont les atouts qui vont permettre à nos vins de rayonner encore davantage sur le marché national et à l’export ? Comment concilier qualité des produits, respect de l’environnement et viabilité économique ?

Certains l’ignorent complètement… Mais c’est en ce moment même que se jouent les élections professionnelles dans les petites entreprises. Si cela concerne un quart des salariés du secteur privé en France, en Anjou, ce sont près de 70 000 personnes travaillant dans une TPE qui sont appelés à voter pour le syndicat qui les représentera.

A 5 jours de la fin du scrutin, le taux de participation reste extrêmement faible. Et pourtant, l’enjeu est de taille : structurer le dialogue social pour prévenir les risques de conflits et améliorer la qualité de vie au travail dans des structures qui en règle générale ne disposent ni de représentant du personnel, ni de comité social et économique (CSE), ni même de négociations annuelles obligatoires.

Alors finalement comment se déroule ce dialogue social dans les petites entreprises ? Peut-on se passer complètement du rôle d’intermédiaire qu’assurent les syndicats ? Quelle stratégie adopter pour le rendre le plus efficace possible ?

Difficile de passer à côté… Depuis plusieurs jours, les radios, télévisions et sites internet en tous genres relaient la publicité autour d’un phénomène dont le succès s’affirme, année après année. Dans un contexte économique tendu, le Black Friday apparaît pour beaucoup comme une opportunité à saisir, surtout à l’approche de Noël. L’an dernier 67% des Français ont effectué des achats lors de cette opération commerciale selon le cabinet d’étude marketing Enov. Soit 15 points de plus qu’en 2020.

Le Black Friday pousse à la consommation… voire à la surconsommation de biens. Mais est-ce raisonnable ? Ces soldes d’apparence irrésistibles questionnent évidemment le sens de nos achats. A-t-on vraiment besoin d'acheter ? Et d’acheter du neuf ?

La prise de conscience écologique grandissante et l’essor de l’économie circulaire tendent à nous faire penser que le reconditionné, la seconde main sont des alternatives séduisantes. Mais peuvent-elles réellement rivaliser avec le neuf, tant sur le plan de la qualité que sur celui de la fiabilité ou de la disponibilité des produits ?

Jusqu’à vendredi, c’est la semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap. L’occasion de se pencher sur la façon dont les entreprises s’y prennent pour favoriser la diversité et l’inclusion au sein de leurs organisations. Force est de constater que si le taux de chômage des personnes handicapés se réduit, il est toujours élevé par rapport au reste de la population, aux alentours de 12% environ. Preuve que le sujet reste délicat.

Embaucher un salarié handicapé soulève beaucoup de questions… des éventuels coûts pour adapter un poste de travail aux craintes quant à la productivité du collaborateur. Dans un univers professionnel régi par la performance et l’efficacité, la fragilité ne semble pas avoir sa place. Et pourtant, dirigeants et salariés, nous sommes tous vulnérables !

Alors dans quelle mesure, puis-je exprimer ou révéler ma fragilité sans prendre le risque d’être stigmatisé ? Comment est-ce perçu dans l’entreprise ? Jusqu’où est-ce acceptable ?

Nous sommes probablement à l’aube d’une Révolution. Nombre de chefs d’entreprises veulent bien l’admettre, l’Intelligence Artificielle va bouleverser nos organisations. Et son intégration en entreprise s'impose aujourd'hui comme un enjeu stratégique majeur pour rester compétitif et innovant. Malgré ce constat, un certain attentisme demeure. Selon une enquête OpinionWay parue le 30 mai dernier, 4 entreprises interrogées sur 10 indiquent qu’elles ne sont pas du tout actives sur ce sujet. 10% n’ont d’ailleurs aucune intention d’utiliser cette technologie à l’avenir… Parfois par crainte. Souvent par méconnaissance.

C’est justement pour démystifier cet outil que le Salon IA-WEB3 est né ! Organisé sur le campus angevin de l’Université Catholique de l’Ouest à la fin de la semaine, l’événement tente de rassurer, d’éduquer et de rendre accessible ces technologies nouvelles afin de participer à leur démocratisation. L’enjeu est de taille : meilleure productivité, réduction de coûts, amélioration du service client… L’IA promet des gains notables dans de nombreux domaines… Elle apparaît à la fois comme une opportunité, et un levier essentiel pour garantir la résilience et la croissance des entreprises de demain.

Mais comment l’intégrer ? Par quoi commencer ? Et l’IA est-elle une réponse à tous les problèmes ? Dans cette émission, nous allons essayer de vous donner quelques clés de compréhension en nous arrêtant également sur les enjeux d’accompagnement, de formation et d’éthique directement liés à cet outil

C’est devenu depuis quelques années l’une des priorités de l’exécutif. La réindustrialisation de la France représente un enjeu crucial pour l’économie nationale… Le déclin du secteur entre 1970 et 2010 a engendré une forte augmentation de notre dépendance aux importations et a, de fait, fragilisé notre souveraineté. C’est pourquoi il est nécessaire d’inverser rapidement la tendance… Cependant, cette ambition se heurte à des défis de taille, notamment le recrutement de collaborateurs qualifiés. Selon les chiffres du gouvernement, près de 260 000 projets de recrutement sont prévus dans l’industrie en 2024 mais les 2/3 sont encore jugés difficiles par les entreprises. Problème d’image, de mobilité, d’horaires, d’offres de formation… L’industrie peine encore à attirer. Pourquoi ? Et comment y remédier ?

L’adversité grandit ceux qu’elle n’abat pas… Cette maxime, Vincent Bernard pourrait la faire sienne. Après avoir subi de plein fouet la crise du Covid, le dirigeant des Ateliers Pulsion Design implanté à La Séguinière a trouvé les ressources pour rebondir en créant l’an dernier 16.9, une marque de vêtement 100% “made in France”. Marque qui vient de se voir attribuer une excellente note lors d’un audit externe pour son impact positif sur l’économie locale.