Le Mag Éco RCF - page 3

Au sommaire de ce magazine…

Les Journées bleues démarrent demain à Cholet. Ce cycle de 3 conférences vise à imaginer le développement d’une économie plus responsable et plus durable. Première étape ce jeudi avec un échange autour des enjeux du biomimétisme. A l’origine de ce mouvement, Charles Barreau, président de Ruptur, association régionale de mission d’intérêt général.

L’économie bleue, c’est aussi penser local ! Acheter au plus près. Si les Français sont assez friands du Made in France, 60% indiquent être contraints d’y renoncer. Son prix est un obstacle. Alors comment rendre la fabrication ou la production tricolore plus accessible ?

Et puis dans la troisième partie de ce magazine, nous recevons justement l’une des ambassadrice de ce made in France en Anjou. Charlotte Quentin, repreneuse de la société saumuroise Martineau, représentée il y a quelques jours au Salon du Made in France, Porte de Versailles à Paris. Secoué par la crise du Covid, le fabricant de médailles et d’objets porteurs de sens est en plein rebond.

Au sommaire de ce magazine…

Le top départ de l’aventure Cube3. L’incubateur, spécialisé dans le développement des entreprises de l’internet du futur a été inauguré il y a quelques jours à Angers. Son dirigeant, Valentin Demé, ambitionne d’en faire une référence en Europe dans le domaine du Web3. 20 projets ont été sélectionnés pour un accompagnement sur 12 mois.

Juste après, on continue de parler de l’économie du futur… Une économie où le travail de l’Homme ne serait plus forcément nécessaire avec le développement exponentiel de l’Intelligence Artificielle générative. C’est en tout cas ce que nous prédit le fantasque Elon Musk. A t-il raison ? A-t-il tort ? La fin du travail est-elle seulement souhaitable ?

Enfin, dans la troisième partie de ce magazine, on s’intéresse à un l’un des enjeux majeurs des années à venir : la gestion responsable de l’eau. Avec la raréfaction de la ressource, les entreprises sont fortement incitées à faire des économies en la matière. Ça tombe bien, en Anjou, une société est à la pointe dans ce domaine. TMW est spécialisé dans le traitement des effluents industriels par évapo-concentration. Une technique qui permet de réutiliser une grande partie de l’eau consommée.

Les femmes représentent environ 1?3 des entrepreneurs en France… Un chiffre en progression ces dernières années. Pour encourager cette dynamique, les porteuses de projet sont notamment accompagnées en Anjou par le réseau Talents au féminin. Il organise pour elles de nombreux événements : formations, conférences, matinées réseautage et un grand salon annuel qui se tiendra ce week-end à Angers.

On continuera de parler de talent dans notre débat de la semaine… Comment libérer et développer celui de ses collaborateurs, quand on est chef d’entreprise ? Beaucoup misent sur un cadre favorisant l’autonomie et la confiance aux salariés. Mais la confiance exclut-elle pour autant le contrôle ou comment trouver le bon équilibre pour ne pas nuire à la motivation et la productivité des salariés ?

Enfin, dans la troisième partie de ce magazine, gros plan sur une start-up industrielle très ambitieuse qui a pour objectif de répondre aussi bien à des enjeux de souveraineté qu’au défi de la transition écologique. Volt’R se spécialise dans le reconditionnement de batteries usagées et souhaite participer à la structuration d’une filière à l’échelle européenne dans les années à venir… François Mallet, l’un des 4 co-fondateurs de la société, nous en dit plus.

Depuis plus de dix ans, FACE Angers mène des actions concrètes autour des enjeux d’égalité, de diversité et d’inclusion dans le monde professionnel. Engagée à la fois aux côtés de personnes en situation de fragilité et des entreprises désireuses d’accentuer leur politique RSE. L’association entend poursuivre sa mission d’intérêt général en l’élargissant à tout le département et en devenant Face Maine-et-Loire.

Juste après, le débat de la semaine autour d’une idée qui émerge depuis plusieurs mois en France : le droit à un congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Quelques entreprises privées et plusieurs gros employeurs publics se sont déjà emparés du sujet. Alors faut-il le généraliser et dans quel cadre ? Plus globalement, est-ce pertinent d’adopter une approche genrée de la santé au travail ?

Et dans la troisième partie de ce magazine, on s’intéressera à une autre problématique qui impacte les chefs d’entreprise : la crise du logement. Avec le faible taux de chômage, les sociétés sont de plus en plus tentées d’aller recruter des talents à plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres. Mais avec le manque d’habitats disponibles, comment les accueillir ? Si des dispositifs d’accompagnement existent, ils sont loin d’être suffisants.

En 2023, WeForge célèbre ses 10 ans d'existence. Durant cette décennie, la pépinière de talents a accompagné l’émergence de nombreuses start-up sur le territoire angevin. Et ce n’est qu’un début puisque la structure privée essaime. Déjà implantée en Vendée depuis 2 ans, elle a également l'intention de se déployer à Cholet prochainement. Le co-fondateur de We Forge, Simon Gérard est notre invité.

Ils seraient plus de 9 millions en France. Si certains sont déjà à la retraite, de nombreux aidants sont encore actifs sur le marché du travail. Le soutien régulier à un proche en perte d’autonomie cumulé à une activité professionnelle fragilise grandement l’état de santé de ces salariés. Alors que faire pour les accompagner dans leur quotidien ? Quel rôle peut jouer l’entreprise ? Est-ce à elle de s’occuper des difficultés personnelles de ses collaborateurs ? C'est le débat de la semaine.

Et puis en troisième partie de magazine, entretien avec un entrepreneur qui fourmille d’idées. Dirigeant-fondateur de plusieurs sociétés, Arnaud Drazek est notamment à l’origine de la création d’Holy Bird. Un studio d’animation angevin spécialisé dans la communication d’entreprise, actuellement engagé dans le développement d’une série de fiction.

C’est le plus ancien mouvement patronal français. Gros plan sur le CJD, association de jeunes dirigeants créée en 1938 qui a pour vocation d’accompagner ses membres dans une logique d’entreprise plus responsable et durable. Rencontre avec la nouvelle présidente de l’antenne angevine Maryline Cesbron.

La suite de ce Mag Eco est consacrée à l’industrie… avec d’abord cette question : quelle politique pour demain ? Doit-on tout miser sur l’usine du futur ou concentrer une partie de nos efforts sur la relocalisation d’activités plus traditionnelles afin de garantir notre souveraineté économique ? C'est le thème de notre débat.

Enfin, nous évoquons les enjeux du SEPEM Industries. Le salon professionnel s’implante à Angers du 10 au 12 octobre. Production, maintenance, sécurité, environnement, sous-traitance… Il se veut une réponse groupée aux différentes problématiques des entrepreneurs. Sa directrice Julie Voyer est notre invitée avec Didier Bessard, dirigeant de la société beaucouzéenne Pack’R et membre de l'IUMM.

C’est l’occasion de découvrir ce qu’il se passe derrière les murs des usines et ateliers de fabrication du territoire… À partir du 1er octobre et durant un mois, plus de 90 sociétés participent à l’opération “C’est quoi ton entreprise?” dans les Mauges. Gros plan sur cette animation qui attire chaque année des milliers de curieux avec Emeline Coreau, responsable de l’organisation de l’événement.

Juste après, les débats de l'éco. La semaine dernière, nous avons assisté pour la première fois en France à la mise en place d’un plan social massif induit directement par le développement de l’intelligence artificielle. La société Onclusive a en effet indiqué qu’elle allait supplanter la moitié de ses collaborateurs par l’IA. Alors faut-il remplacer l’humain par la machine partout où c’est possible ?

Enfin, à l’heure où le gouvernement clame haut et fort sa volonté de réindustrialiser le pays, nous nous intéresserons à une réussite locale. Celle portée par Jérôme Subileau, président de l’Atelier insolite. L’entreprise, implantée à Sèvremoine, confectionne depuis quelques mois des bottes et sabots en plastique pour la société AJS Blackfox. Des produits de jardin autrefois fabriqués à l’étranger. Zoom sur cette usine à la campagne en 3e partie d’émission.

Le groupe angevin de restauration a marqué les esprits cet été en reprenant partiellement une enseigne à l’agonie : la marque Courtepaille. Ce rachat devrait permettre à La Boucherie d’accroître encore un peu plus son rayonnement et sa notoriété. Alexandre Baudaire, directeur général délégué de l’entreprise est notre grand invité cette semaine.

Pour pérenniser les talents, rien de tel que de demander aux anciens d’accompagner des plus jeunes. Notre premier invité entend développer le mentorat au sein des sociétés. Philbert Corbrejaud vient de lancer dans les Pays de la Loire un nouveau programme d'accompagnement baptisé MentorAtlantique pour faciliter le partage d’expérience entre les générations dans les entreprises.

Juste après, notre débat. Alors que la réforme des retraites est entrée en vigueur au début du mois, on se posera à nouveau la question de la place des séniors en entreprise. Comment gérer les fins de carrière de ses salariés ?

Enfin, le dérèglement climatique nous oblige à repenser urgemment nos modèles de production. Si beaucoup d’entreprises s’engagent pour réduire leur impact environnemental, d’autres vont encore plus loin. Elles imaginent une activité qui puisse être régénérative pour la planète tout en restant économiquement viable.

L’alerte rouge a été lancée lundi par le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en Pays de la Loire. Malgré une dynamique positive du côté des inscriptions, la formation est menacée selon Joël Fourny. Dans le courant de l’été, l’Etat a annoncé une baisse de 5% des financements des CFA. Un coup dur pour l’apprentissage qui explose en France ces dernières années. Etat des lieux de la situation, particulièrement en Anjou, avec Nadège Dekenuydt, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Maine-et-Loire.

Avant cela, nous recevons la nouvelle présidente du Medef Anjou et nous débattons de la fiscalité des entreprises françaises.

Face à l’urgence écologique et face aux nouvelles aspirations sociales, les acteurs économiques sont amenés à évoluer dans les mois et les années à venir. L’émergence de nouvelles organisations du travail, l’apparition de l’intelligence artificielle, l’accélération de la décarbonation de l’économie sont autant de sujets qui traduisent des profondes mutations du monde du travail. Dans ce contexte marqué par de fortes transitions environnementales, managériales ou numériques, comment les entreprises s’adaptent-elles ? Peuvent-elles faire fi de ces changements ? Comment se renouveler / se transformer sans se mettre en danger ? Comment impulser une dynamique plus vertueuse au sein de son organisation ? Et quels impacts ces changements peuvent-ils avoir sur le quotidien des chefs d’entreprises et sur celui de leurs collaborateurs.

A travers deux tables-rondes, nous allons nous intéresser à ces grands sujets qui animent la vie économique et dont il est essentiel de se saisir pour rester compétitif et attractif.

En cette période marquée par les injonctions gouvernementales et sociétales pour produire mieux, plus responsable, gros plan sur une entreprise choletaise qui a fait un choix économique fort. Il y a environ un an, l’industriel ASLed a (re)localisé une partie de sa production chinoise dans l’hexagone. Le fabricant de luminaire développe aujourd’hui deux gammes 100% made in France dans un outil de production flambant neuf. Un pari osé qui s’avère à priori payant. Emmanuelle et Gautier Renoux, sont les co-dirigeants de cette PME familiale implantée zone du Cormier à Cholet.

La semaine dernière, le gouvernement a rendu publique la liste des lauréats de la 1ère édition du programme French Tech 2030. Un dispositif visant à accompagner le développement de 125 start-up de la Tech. Des sociétés innovantes et stratégiques pour la transformation, la souveraineté et le rayonnement de la France à travers le monde. Dans cette première promotion, on retrouve notamment Green Impulse, jeune entreprise qui développe depuis 2019 des solutions de biocontrôle pour la protection des plantes. Une idée d'entrepreneuriat qui a germé dans la tête de son Président et fondateur, Alexandre Olivaud.

Si de nombreuses entreprises manquent de bras en France, que dire du monde associatif. Attirer de nouveaux bénévoles, les conserver, leur donner envie de s’investir, voilà un enjeu majeur pour ce secteur mais également pour de nombreux acteurs privés qui font appel à cette main d'œuvre non rémunérée. Et ils sont nombreux en cette période estivale où fleurissent énormément d’événements touristiques et culturels. Pour les accompagner dans ce défi majeur, une entreprise angevine à développer un outil numérique visant à faciliter la gestion des bénévoles tout en la rendant plus humaine. Cette entreprise, c’est Vorg, pour Volontaire organisateur. Marie-Laure Bioteau en est la co-fondatrice et actuelle dirigeante.

A l’instar d’une petite poignée d’entreprises industrielles angevines comme Evolis, Visio Nerf ou Grolleau, la PME STIF s’apprête, elle aussi, à ouvrir son capital à des investisseurs étrangers. Une introduction en bourse prévue cet été pour permettre à cette société familiale de Saint-Georges-sur-Loire d’accélérer son développement et sa notoriété. STIF travaille notamment depuis une dizaine d'années à la conception d’outils de protection contre les explosions industrielles dues à l’accumulation de poussière ou de gaz. Avec le développement des énergies renouvelables, un nouveau marché s’ouvre : celui de la sécurité des systèmes de stockage d’énergie par batterie. Rencontre avec José Burgos, le directeur général de STIF.

L’été approche. C’est la saison des grandes manœuvres qui débute en matière de recherches d’appartements ou maisons. Sauf que la crise est là et bien réelle. Elle concerne l’offre et la demande. Il y a d'un côté la pénurie de logements. Et de l'autre, la difficultés des particuliers d'accéder à un bien à cause notamment de l'envolée des prix dûe à l’inflation et à la difficulté de plus en plus marquée d’accéder à des crédits bancaires. Conséquence directe : au premier trimestre 2023, la vente de logements neufs en France a lourdement chuté. Dans ce contexte morose, on prend le temps d’analyser la situation avec un des acteurs historique de notre territoire. Guillaume Rousseau, est associé-gérant de l’entreprise Alain Rousseau Immobilier.

Il est l’un des 10 finalistes des espoirs de l’économie 2023. Christophe Delayre a repris en 2019 la société ID Luce à Vernoil-le-Fourrier, dans le Saumurois. Le spécialiste des emballages en bois sera bientôt le premier fabricant français à proposer des contreplaqués à usage alimentaire. Un produit responsable : à la fois compostable et réutilisable. Une réelle alternative au plastique ! Rencontre avec cet entrepreneur de l’industrie durable

Le ministre de la Transition Ecologique, Christophe Béchu, le présentent comme le chantier du siècle. L’isolation thermique des bâtiments est devenu un enjeu majeur pour lutter et faire face au dérèglement climatique. Et si nous pensions à… la paille pour résoudre ce défi. Nicolaas Oudhof croit dur comme fer en ce matériau bas carbone encore sous-utilisé dans la construction. Il est le fondateur et dirigeant d’Isol’en Paille, implantée à Lys Haut Layon.

Si l’on parle de grand nettoyage au Printemps, tout le monde sait que l’entretien d’une maison est un travail de tous les jours. Pas toujours très agréable, pouvant même être source de stress et de mal-être. C’est pourquoi, beaucoup de particuliers ont aujourd’hui recours à l’aide d’une entreprise de services à domicile. Focus sur l’une d’elles qui a décidé de bousculer les codes du secteur. Implantée depuis 2 ans aux Ponts-de-Cé, La Compagnie des Lavandières propose du ménage, repassage, voire de l’aide à la préparation des repas. Au petit soin de ses clients, la société se veut également à l’écoute de ses collaborateurs. Elle a d’ailleurs mis en place plusieurs outils pour favoriser leur autonomie et leur bien-être. Karine Gesneau, la directrice de l’agence des Ponts de Cé nous en dit plus.

Le Val de Loire regorge d’atouts touristiques. Des châteaux aux vignobles en passant par la gastronomie ou le patrimoine environnemental, notre territoire fourmille d’endroits remarquables et insolites. Et c’est ce potentiel que Loire Secrets exploite. L’agence de voyage réceptive implantée à Saint-Mathurin-sur-Loire fête son 10e anniversaire en 2023. Et plus que jamais, l’activité de la société est florissante. On évoque l’évolution et le développement de l’entreprise avec sa fondatrice, Karine Guyon.