Les textes du Nouveau testament sont des récits transmis par des hommes au cours de l’histoire dont la fiabilité est souvent mise en cause. L’émission fait l’état des lieux des connaissances actuelles et des différentes hypothèses qui se succèdent et pose la question du lien entre foi et histoire.
Cette saison s’attache au contexte de l'élaboration de ces textes et à l’usage qu’en ont fait les premières communautés et les Pères de l’Église
Emission en association avec le site lecteursdevangile.fr
La résurrection de Jésus est centrale dans la foi des chrétiens. Mais que signifie ce mot ? Et tout d'abord, quel terme les évangiles (ou plutôt quels termes car il y en a plusieurs) ont-ils employé pour transmettre un moment indicible de l'expérience des apôtres ? Les récits qu'ils ont proposés sont différents les uns des autres au point de ne pas laisser de prise à une description univoque de faits établis. Pourtant ils ont en commun une donnée inestimable pour l’Église naissante : leur témoignage de Jésus, vivant
Les évangiles parlent longuement de ce que l’on appelle le « Chemin de Croix ». Ce moment de la vie de Jésus est central pour les premiers chrétiens. Il est intéressant de regarder de près comment ce moment dramatique est lu par les rédacteurs évangéliques sous un angle beaucoup moins narratif que théologique
Les chrétiens pensent généralement que la condamnation de Jésus a été une erreur judiciaire, que son procès a été truqué, qu’il a été une victime innocente. Mais que savons-nous de ce procès, ou plutôt de ces procès puisque les évangiles parlent d’une première comparution devant les autorités juives puis d’une audition chez Pilate, préfet romain ?
Le dernier repas de Jésus est célèbre et très souvent mentionné par les chrétiens car ils y voient le moment de l’institution de l’eucharistie. Mais le Nouveau Testament ne présente pas ce repas de façon univoque ; le quatrième évangile en effet en fait le théâtre du lavement, par Jésus, des pieds de ses apôtres et ne parle pas du pain et du vin…
La figure de Jésus de Nazareth est connue partout dans le monde et fascine beaucoup de nos contemporains. Mais que sait-on réellement, historiquement, de la vie de cet homme qui a inspiré tant de générations de chrétiens et de non-chrétiens mais n’a rien écrit et n’a laissé de traces qu’à travers le témoignage de ses disciples ?
Les évangiles sont les quatre premiers livres du Nouveau Testament, situés à cette place parce qu'ils narrent la vie de Jésus, considérée comme le moment de la naissance de la foi chrétienne. Néanmoins ils ne sont pas chronologiquement les textes écrits en premier, les textes les plus anciens du Nouveau Testament sont les lettres de Paul
Le Nouveau Testament est la seconde partie de la Bible chrétienne. Comment s’organise donc aujourd’hui cette Bible, composée de deux livres d’inégale grandeur et dont la place est très différente dans la foi des chrétiens ? Pourquoi les appelle-t-on « Testaments » ? Quels liens y a-t-il entre eux ?
En commençant cette nouvelle série d'émissions "Nouveau Testament : questions d'histoire", il n'est sans doute pas inutile de nous remettre en mémoire à quoi correspond ce second livre de la Bible chrétienne. Ensemble de textes disparates, tant dans leur forme que dans leur contenu, ils ont en commun leur foi en Jésus Christ, mais les doctrines auxquelles ils se réfèrent ne sont pas uniformisées et restent encore très floues
Au cours des siècles, les textes du Nouveau Testament ont été interprétés de multiples manières. Cette pratique de l’interprétation a commencé dès le début du christianisme avec les Pères de l’Église qui ont proposé un modèle : apprendre à lire dans les textes « les quatre sens de l’Écriture »
Au début du christianisme, les chrétiens se réunissent sous des formes très diverses. Paul est le premier à parler d’ « Églises » pour nommer ces rassemblements. Ces Églises n’avaient pas de lieux dédiés pour se réunir : les chrétiens se rencontraient pour prier dans des lieux privés, les maisonnées, lieux de vie des particuliers
Quand nous ouvrons le Nouveau Testament nous abordons un texte unanimement reconnu, dont les traductions dans les diverses langues semblent être le reflet le plus exact possible. Ce texte est le résultat de la transmission au cours des siècles de milliers de papyri et codices (les ancêtres de nos livres). Le texte actuel est un compromis essayant de prendre en compte au mieux les écarts dus aux copies, erreurs et autres interprétations
Découverte de plusieurs évangiles apocryphes : d'une part ceux qui veulent raconter la vie de Jésus, d'autre part les évangiles que l'on appelle "gnostiques". Regard également sur l'évangile selon Thomas, qui n'entre pas dans ces catégories
Dans les premiers siècles du christianisme, beaucoup de textes ont été écrits sur les mêmes thèmes que ceux qui sont abordés dans le Nouveau Testament. Pourtant ils n'en font pas partie ; on les appelle "apocryphes". Et ces textes ont connu une diffusion et un succès importants. Quels en sont leurs auteurs ? Pourquoi n'ont-ils pas été intégrés au Nouveau Testament ?
Il semble que le prénom "Marie" ait été fort commun dans l'Antiquité. En tout cas le Nouveau Testament et particulièrement les évangiles en présentent plusieurs. Et si la mère de Jésus a une place à part, les autres Marie sont parfois difficiles à distinguer les unes des autres, d'autant plus que les différents évangélistes ne parlent pas toujours d'elles de la même façon. Qui sont les différentes "Marie" des évangiles ?
L'apôtre Paul a une réputation bien établie de misogynie. D'ailleurs, il est resté toute sa vie célibataire : peut-être peut-on voir là un signe de son mépris pour les femmes ? En lisant de près les épîtres de Paul dans lesquelles il est question des femmes, on peut nuancer cette appréciation. Certes l'Antiquité est une période de l'histoire où les femmes avaient un rôle secondaire, au moins en public ; pour autant Paul a peut-être été beaucoup moins dur avec elles qu'il n'y paraît à première vue
Qui n'a pas entendu parler de Marie de Magdala ? Qui n'a jamais vu un tableau représentant "les saintes femmes" près de la croix de Jésus ? C'est l'évangile de Jean qui nous donne tous ces détails sur les femmes qui ont jalonné le parcours de Jésus au long de sa vie terrestre. Les autres évangiles sont beaucoup plus discrets sur ce sujet
Le quatrième évangile ne ressemble pas aux trois autres, tant dans sa forme que dans son contenu. Pourtant il a été très tôt inclus dans le Nouveau Testament et très largement accepté par les Pères et les autorités de l’Église. Qu'est ce qui le rend si original et en même temps si attrayant ?
Le texte du quatrième évangile est unanimement considéré comme d'une grande valeur, théologique et littéraire. Pourtant quand on le regarde de près, on remarque qu'il est très composite, c'est à dire formé de passages d'une grande variété de styles et de provenances. Regard sur ces passages les plus étonnants du texte, parfois peu homogènes par rapport à l'ensemble, parfois d'écriture tardive, parfois situés à une place où on ne les attendrait pas...
Le quatrième évangile raconte la vie de Jésus, comme les trois autres, mais avec des différences notables tant dans le fond que dans la forme. D'ailleurs, il ne se proclame pas lui-même évangile. Pour autant l’Église l'a toujours compté parmi ses textes fondateurs. Comment ce texte a-t-il été intégré au Nouveau Testament, à l'origine et au cours de l'histoire, et comment est-il lu aujourd'hui encore comme un fondement théologique de la foi chrétienne ?
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