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Frère Marek (Taizé): "la fraternité et l'amour intéresseront toujours la jeunesse"
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Frère Marek (Taizé): "la fraternité et l'amour intéresseront toujours la jeunesse"

Un article rédigé par Madeleine Vatel - RCF,  -  Modifié le 1 janvier 2020
A l'occasion de la Journée mondiale pour la paix, RCF reçoit frère Marek, membre de la communauté de Taizé, qui organisait sa 42ème rencontre européenne à Wroclaw, en Pologne.
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A l'occasion de la Journée mondiale pour la paix, focus sur la communauté de Taizé. Depuis la Pologne, où se terminent les rencontres européennes, frère Marek, l'un des cent frères de la communauté, nous donne à comprendre ce qu'est la paix, tant sur le plan géopolitique qu'intérieur. Il insiste aussi sur le rôle que peuvent jouer les adultes dans la paix du coeur des jeunes. 

La journée mondiale pour la paix a été initiée en 1968 par le pape Paul VI. Une journée que RCF célèbre aujourd’hui avec la communauté de Taizé, au lendemain de la 42ème rencontre européenne organisée par la communauté œcuménique à Wroclaw, en Pologne. Pour l’occasion, Madeleine Vatel reçoit le frère Marek, l’un des cent frères de la communauté.
 

"Il y a toujours un combat intérieur"

Le frère Marek était à son arrivée le premier Polonais de Taizé. Il s’est ensuite fortement impliqué dans les rencontres avec les villes de Pologne. Il suit de près l’évolution politique de la Pologne. "Mon pays est maintenant en paix. On espère que c’est une paix durable. En paix extérieure, mais je ne sais pas ce qui se passe dans les cœurs des habitants. Il y a peut-être toujours un combat intérieur. La paix intérieur, c’est vraiment autre chose que la paix politique, sociale" explique le frère Marek.

Revenant sur le combat de son pays pour la paix, depuis la guerre froide, le frère Marek mesure le chemin parcouru, vers la liberté, vers la paix. Une liberté que l’Église a assurée. "L’Église en Pologne a toujours été un lieu où on peut se réunir, discuter, poser des questions difficiles. A l’époque, j’étais étudiant dans les années 60-70. J’y ai participé avec l’aumônerie des étudiants. C’était pour nous la seule possibilité de s’expliquer librement" ajoute-t-il.
 

La paix n'est pas immobile

Ce dernier précise cependant qu’il reste beaucoup de choses à faire en Pologne, et en Europe en faveur de la paix. À sa manière, la rencontre européenne de Taizé y contribue. Pour la dernière session, le mot d’ordre était le suivant : "toujours en route, jamais déraciné". Pour Taizé, la paix, ce n’est pas l’immobilité. "La paix est quelque chose de dynamique. C’est un don, mais nous devons nous engager, veiller et ne pas nous laisser impressionner par ce qui se passe en Europe. Il faut trouver le courage de se mettre en route, de se connaître, de chercher des solutions pour tout ce qui menace la paix : le nationalisme, la peur etc." lance frère Marek.

S’agissant de la paix intérieur, Frère Marek appelle à ne pas rester seul, face à tout ce qui peut faire peur aujourd’hui. Et l’Evangile peut aider à suivre cette voix intérieure. "L’Evangile est la voie que le Christ nous propose. L’invitation à la fraternité, à l’amour, intéressera toujours la jeunesse" conclut ce membre de la communauté de Taizé.
 

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