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"La lumière qui agit dans l'ombre": un tour du monde de l'action humanitaire
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"La lumière qui agit dans l'ombre": un tour du monde de l'action humanitaire

Un article rédigé par Christian Vadon - RCF,  -  Modifié le 4 février 2019
​Cela fait une semaine que les JMJ de Panama se sont achevées. Focus sur l’aventure que vivent deux jeunes étudiants en informatique : un tour du monde de l’humanitaire.
Florence Gault RCF Florence Gault RCF

Augustin Bodet et Alban de Montgolfier ont entamé un tour du monde un peu spécial. Le but est de s’intéresser à six actions humanitaires dans différents continents. Après l’Ukraine, la Russie et les Philippines, ils ont fait escale au Panama pour vivre les JMJ. Le fil rouge de ce voyage : la lumière qui agit dans l’ombre. Le but : rencontrer des gens qui agissent pour le bien des autres, et que l’on ne voit pas forcément.
 

Comment vous est venue cette idée ?

"Elle est venue d’un désir de connaître un peu mieux le monde qui nous entoure, d’avoir une vision un peu plus globale. On était persuadé avec Alban qu’il y avait beaucoup de bien dans le monde, et qu’on ne le voyait pas forcément. On voulait partir à l’aventure pour le voir, et pour en témoigner, à travers des vidéos qui seront publiées à la fin du voyage" explique Augustin.
 

C’était un choix de partir en tant que chrétien engagé ?

"On est très fier d’être chrétien. On ne va pas du tout le cacher durant notre voyage. "La lumière qui agit dans l’ombre", on trouve cela au tout début de l’Evangile de St Jean. Ce n’était pas forcément fait exprès, mais il y a plein de petites choses qui se révèlent dans les pays les plus pauvres, il y a du besoin. C’est une très belle phrase qui va éclairer notre voyage" ajoute Alban.
 

Quels ont été les moments un peu forts qui vous viennent en tête ?

"Quand on parle de tour du monde, on pense souvent aux paysages, mais en fait le plus important, ce sont les personnes qui y vivent, notamment leur générosité. Ce qui m’a marqué, c’est l’arrivée en Ukraine. On a fait face à la première vraie pauvreté générale, d’un pays qui a beaucoup souffert" précisent-ils également.
 

Sur le plan spirituel, que vous ont apporté ces premiers mois ?

"J’ai énormément apprécié pouvoir vivre dans différents pays qui ont plusieurs manières de vivre leur foi. Voir toutes ces manières de prier permet de comprendre que le cœur de notre foi, c’est Dieu, et c’est la même chose peu importe l’endroit dans lequel on vit. Voyager comme cela, en faisant acte de pauvreté et d’abandon, cela amène des moments difficiles. Cela nous éprouve" concluent les deux étudiants.

Pour suivre leur aventure, rendez-vous sur www.tourdumondedelao.com

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