Avec d’autres personnes engagées, et passionnées de la mer, Fanny Agostini vient donc de publier un manifeste en faveur de la préservation du milieu marin. Un milieu qu’elle connaît bien, pour animer depuis un an l’émission Thalassa sur France 3, une émission qui fête ses 43 ans cette année. « L’Océan est notre avenir » (éd. Autrement) est un manifeste signé par des personnes connues, et d’autres moins connues, et surtout beaucoup plus jeunes.
"La jeune génération engagée en faveur de la mer sait très bien parler à la jeune génération. L’océan est notre avenir. Aujourd’hui, l’océan est menacé. Et il faut avancer ensemble et se serrer les coudes pour justement que les gens passionnés qui ont des convictions arrivent à faire passer des messages forts et impactant auprès du grand public qui doit se sentir concerné, que l’on habite à Marseille, à Vichy, à Paris ou à Nantes" explique Fanny Agostini.
Cette dernière précise que "l’on peut encore faire rêver avec les océans. C’est un champ infini d’espoir et de rêve puisque les solutions pour l’humanité se trouvent très probablement dans les océans. On connait seulement 2% du fond des mers. On connaît mieux la Lune que les fonds marins. Il y a encore énormément de choses à découvrir. La biotechnologie marine est le domaine où l’on brevette le plus en ce moment".
Et pourtant, le constat est sans appel : l’océan va mal. C’est pour cette raison que Fanny Agostini s’engage. "Nous étions deux milliards dans les années 50. Nous sommes sept milliards aujourd’hui. Nos habitudes de consommation ont beaucoup évolué. L’océan est sous le feu croisé de plusieurs menaces. Nous devons le considérer. Nous pouvons agir au quotidien. C’est le message que j’ai voulu faire passer dans ce manifeste aux côtés des 14 autres contributeurs qui sont venus grossir les rangs, et parler d’une même voix pour cette cause. C’est un livre qui dresse le constat d’une réalité, mais qui est aussi porteur de solutions" lance Fanny Agostini.
Mercredi, les parlementaires européens ont adopté à une très large majorité une directive sur le plastique. "On va dans le bons sens. C’est important de légiférer. Mais c’est aussi important pour chacun de nous de se responsabiliser. Tout ce qui est à usage unique n’a plus lieu d’être car c’est forcément nocif et toxique pour l’humanité. Si on veut préserver nos océans et notre espèce humaine par extension, il faut se dire que chaque geste compte" précise-t-elle.
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