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Marc de Smedt, Chevaucher le vent
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Marc de Smedt, Chevaucher le vent

RCF,  -  Modifié le 14 juillet 2017
Il sollicite aussi bien Claudel qu'Isaac le Syrien, la poésie et la mystique. Marc de Smedt est chrétien et chercheur de sens, observateur des quêtes spirituelles. Par Christophe Henning.
éditions Albin Michel / Thierry Poullet éditions Albin Michel / Thierry Poullet

Témoin de la montée des spiritualités, Marc de Smedt est un homme en quête de sagesse. Après avoir découvert les hindouismes, les bouddhismes, ce chrétien a redécouvert les christianismes. Un pluriel qu'il utilise pour dire la diversité qui existe au sein des grandes religions. Diversité qui constitue "un patrimoine spirituel et culturel de l'humanité" et dont on peut se nourrir. Découvrir la beauté des religions et ce qui nous unit: une façon de lutter contre les fanatismes et intégrismes. Pour l'auteur de "Chevaucher le vent" (éd. Albin Michel), "nous avons un devoir d'évolution intérieure".
 

"La méditation est faite pour vivre plus fort, plus clair, plus conscient de nos mobiles et de nos rêves."

 

Ce qu'il y a de plus vaste en nous

"La méditation c'est créer sa vie au lieu de la subir." Cette formule de Marc de Smedt résume assez bien comment la méditation peut venir au secours de nos contemporains. Il y a "tout ce que la société fait de nous", c'est-à-dire un magma de pensées, d'angoisses et d'émotions, et cet "infiniment plus vaste qui existe en nous". Pour Marc de Smedt, il n'y a pas tant de moyens de faire de la place en soi pour y laisser entrer le nouveau: la méditation ou la prière, "faite pour vivre plus fort, plus clair, plus conscient de nos mobiles et de nos rêves."

Au contact de maîtres spirituels orientaux, Marc de Smedt a appris la méditation. "Une vie heureuse ce sont des instants de bonheur", dit-il. A chacun de trouver des moments de quiétude pour se recueillir et bâtir son Eglise intérieure. Une formule non éloignée du château intérieur de Thérèse d'Avila. Et c'est comme un écho à la "poésie de la vie intérieure" que Marc de Smedt met tout son talent d'écrivain dans ses ouvrages.
 

Le silence, dénominateur commun des religions

Il peut être triste, lumineux, coloré... Le silence existe en nous toutes ses formes. Marc de Smedt aimer citer les premiers chrétiens, hélas trop méconnus. Isaac le Syrien, ermite chrétien du IVè siècle, disait: "Dieu est une parole à l'extrémité du silence." Pour l'observateur des religions et chercheur de sens, "le silence est le dénominateur commun de toutes les religions, en tout cas de toutes les mystiques". Dans notre monde "de plus en plus bruyant", on peut regretter avec lui que nos contemporains ne recherchent pas plus une culture du silence.

 

Journaliste, écrivain, éditeur, Marc de Smedt est spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde. Son ouvrage "Chevaucher le vent", paru en octobre 2016, rassemble trois de ses principaux écrits, "Le rire du tigre", "L’éloge du bon sens dans la quête du sens" et "L’éloge du silence". Parus entre 1989 et 2005, ces livres sont les témoins de sa quête de sagesse et le partage de ses découvertes intérieures.

 

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