Des itinéraires humains et spirituels, le dimanche à 9h30.
Lætitia de Traversay donne la parole aux hommes et aux femmes qui construisent ce monde discrètement et passionnément : spécialistes du couple et de la famille, mouvements et associations animés par des croyants, personnes inspirées et inspirantes.
« Osons parler de la question du suicide des jeunes », c'est l'invitation que nous lancent Marie de Jauréguiberry et Sophie Poncet. Marie de Jauréguiberry est l'auteure de l'ouvrage Après la pluie vient toujours le printemps publié chez Mame, où elle évoque l'itinéraire de son fils Adrien qui s'est suicidé à l'âge de 25 ans, et Sophie Poncet est psychologue du développement socio-cognitif.
Près 10 000 décès par an, et plus de 200 000 tentatives de suicide, dont 40 000 chez les 15/25 ans : les chiffres relevés par l’Observatoire national du suicide (ONS) sont éloquents. Ils montrent que les comportements suicidaires des jeunes sont toujours une préoccupation majeure en France. Et depuis le COVID, on peut noter une augmentation des actes suicidaires chez les jeunes filles.
Sophie Poncet et Marie de Jauréguiberry nous donnent des jalons pour avancer sur ce sujet sensible.
Nous revenons sur le parcours spirituel de l'écrivain et dramaturge Éric-Emmanuel Schmitt, de la nuit de feu vécue à l'âge de 28 ans dans le désert, au défi de Jérusalem et à la rencontre du Christ. L'écrivain raconte comment la foi chrétienne a grandi progressivement dans son cœur, alors qu'il vient d'une famille athée. Le pape François lui a récemment demandé de se rendre à Jérusalem pour écrire un carnet de voyage. Il raconte la révélation intérieure qu'il a eue au Saint-Sépulcre dans son ouvrage intitulé Le Défi de Jérusalem, publié aux éditions Albin Michel.
Comment faire les bons choix ? Qui ne s'est jamais posé cette question ? C'est le sujet que nous approfondissons avec les conseillères conjugales et familiales du Cabinet Raphaël, Frédérique Veyron La Croix et Inès Saint Georges.
Nous verrons comment discerner tout au long de la vie, pour soi-même, en couple ou avec ses enfants. Elles nous donnent des pistes et des outils pour avancer et progresser dans l'art du choix.
Ils sont deux cette année à être ordonnés prêtres pour le diocèse de Lyon : Augustin Rocoffort et Vincent Charmet. L'ordination présidée par Mgr Olivier de Germay a eu lieu le dimanche 25 juin 2023 en la primatiale Saint-Jean-Baptiste. Lætitia de Traversay et le père Didier Rodriguez leur ont tendu un micro pour connaître leur itinéraire humain et spirituel.
Apprendre à demander, c'est le sujet que nous approfondissons avec Françoise Keller, coach, conférencière, certifiée en CNV. Comme elle l'eplique :"Nous sommes interdépendants : le comportement des autres a un impact sur nous et réciproquement. Nous voulons souvent que les autres changent de comportement, disent ou fassent quelque chose. Et pourtant bien des malentendus car nous n’osons pas demandé (« ça ne se fait pas de demander »), nous ne savons pas comment demander (« il devrait savoir ce qui me fait plaisir »). Ou nous ne demandons pas aux bonnes personnes (nous nous épuisons à demander aux personnes qui n’ont pas les ressources pour répondre). Dans cette émission nous explorons la façons de demander à l'autre en formulant nos besoins et en privilégiant la relation à l'autre. Une démarche à assimiler qui peut changer notre vie relationnelle.
Le pèlerinage à Lourdes du diocèse de Lyon édition 2023 s'est déroulé du 29 mai au 3 juin. Un train spécial et des cars sont partis de Lyon et de Roanne pour amener les 2000 pèlerins au sanctuaire marial. 600 jeunes de seconde appelés "Bobs" ont brancardé les malades pour ce pèlerinage, cette année sur le thème "Marchons ensemble avec le Christ".
Nous vous proposons d'entendre le témoignage des différents participants, qu'ils soient hospitaliers, malades, jeunes ou religieux, au micro de Lætitia de Traversay.
Nous mettons nos pas dans ceux de Sonia Ezgulian, cuisinière et poète, auteure de l'ouvrage Le goût de l'imprévu, Dans la tête d'une cuisinière passionnée, paru en avril 2023 aux éditions Flammarion.
Elle revient sur son parcours humain, spirituel et gastronomique, l'histoire d'une vie en cuisine, comme elle nous l'explique :
« En cuisine comme dans ma vie, c'est la liberté de quitter la ligne droite qui prime, pour goûter l'imprévu, les bifurcations et les petits détours.
Mes recettes, je les imagine, bien sûr, avec les ingrédients que je rapporte du marché. Mais elles sont aussi le fruit de rencontres et de sentiments divers. Ainsi, je cuisine la curiosité, l’émerveillement en poussant les portes des arrière-boutiques de mes artisans pour picorer les techniques des autres, pour m’en affranchir et créer mes propres plats.Vous allez découvrir mon univers de création et comprendre pourquoi je m’attache à "cuisiner les petites poésies de la vie" »
La question du pouvoir est une question universelle. On connait la tentation du pouvoir qui veut prendre la main et contraindre l'autre. Connaissons-nous le pouvoir qui vise à travailler avec les autres et pour le bien de tous ?
C'est la question que Françoise Keller nous propose d'explorer. Coach certifiée en CNV, Communication Non Violente, elle nous propose de nous pencher sur la façon dont on peut passer du pouvoir sur les autres au pouvoir avec les autres.
Marie-Christine de Jouffrey est thérapeute de couple Imago certifiée. Elle accompagne les couples qui veulent améliorer leur dialogue, mais aussi, quelquefois, ceux qui, ayant discerné qu'ils veulent se séparer, souhaitent le faire en conscience et dans la paix. C'est le sujet que nous vous proposons d'aborder dans cette émission.
C'est ce qu'explique Marie-Christine sur son site luniversducouple.fr :
« Se séparer est une décision difficile et lourde de conséquences. Les couples qui envisagent de se séparer sont souvent dans l'incapacité de communiquer seuls tel qu'il le faudrait à ce moment là, tant leur relation est devenue conflictuelle ou que le lien est rompu.
C'est pourquoi, il peut être précieux de se faire accompagner pour réussir cette étape. Valider cette décision en toute sérénité, à deux, est source de libération pour le couple. C'est une étape importante dans la vie du couple qui mérite que le choix se fasse en pleine conscience et dans un climat apaisé.
En effet, plutôt que de se déchirer, de se détruire et de vivre avec un sentiment d'échec, c'est le moment de relire ce qui a été beau, de faire le deuil de ce qui n'est plus dans un premier temps, pour pouvoir dans un 2ème temps construire une nouvelle relation de qualité, non plus en tant que partenaires, mais en tant que « parents des mêmes enfants ». Les enfants en seront les premiers bénéficiaires et c'est le plus beau cadeau que l'on puisse leur faire à l'avenir car la séparation de leurs parents est très douloureuse et difficile à vivre pour eux. »
Nous poursuivons notre découverte des congrégations de religieuses avec la communauté des Petites Sœurs de l'Agneau.
Arrivée en 2013 à Lyon, la congrégation vit depuis 2019 dans le petit monastère Lumière de l’Immaculée situé au 124 Rue Hénon, dans le 4e arrondissement de Lyon. Nous suivons les sœurs Véra et Louise, qui ont toutes les deux fait des études de lettres. Elle nous font visiter la chapelle, le réfectoire et les différentes pièces du monastère, tout en nous expliquant leur style de vie et en témoignant de leur chemin de foi.
Comment mieux dialoguer en famille ? On en parle avec Inès de Muizon et Inès Saint Georges, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. La parole permet d’être en vérité, de se dire. La parole rend libre, libère, permet l’ouverture à l’autre. Le contraire de l’ouverture à l’autre, c’est la fermeture et quand on n’est plus dans le dialogue on voit les dégâts et souffrance que cela entraîne.
Dialoguer c’est d'abord prendre soin de soi : “Qu’est ce que j'ai envie de dire de moi” et prendre soin de l’autre : “Comment je t’écoute ou je te parle ?”.
C'est prendre soin des liens entre les membres d’une même famille.
Dialoguer c’est être en lien avec l’autre, différent de moi ainsi qu’avec tous les membres de ma famille. Et être en lien, c’est un beau challenge, qui demande de l’empathie, de la bienveillance.
La famille, comme le dit le pape François, est bien la première école de communication, qui dit "école" dit apprentissage, un apprentissage nécessaire car le dialogue aide nos enfants à se construire.
Nous mettons nos pas dans ceux de Matt Marvane, pasteur et fondateur de l'Église SOS Lyon, chanteur et compositeur.
« Dès son plus jeune âge, Matt s’est retrouvé immergé dans deux cultures.
D’une part, la foi. Fils de pasteur, Matt a grandi à l’église. À 20 ans, il part deux ans en Angleterre pour étudier la théologie avant de rentrer pour suivre son appel : conduire les gens dans la louange.
D’autre part, la musique. Il prend ses premiers cours de piano à 6 ans, et étudie la musique jusqu’à l'âge de 20 ans.
En mars 2017, Matt sort son troisième album solo, Résistance, né de son désir et de celui de sa femme Sarah d’encourager l’unité dans l’Eglise en Europe. Matt croit qu’un réel changement peut survenir si tous les croyants en Jésus-Christ louent et prient ensemble. “Je pense que nous sommes dans une saison où l’Eglise doit rester ferme et ne pas faire de compromis. Le monde est bousculé de différentes façons, mais l’Eglise doit croire et vivre en dépendant de la grâce de Dieu pour briller de plus en plus. »
Philippe Paré est directeur de l'enseignement catholique à Lyon et coach certifié. Il nous invite dans son petit ouvrage intitulé La vie spirituelle des gens pressés, publié chez Nepsis-Pare, à développer notre vie intérieure pour faire face aux évènements qui nous bousculent en permanence.
« Au cœur de notre monde pressé, l'auteur nous propose une succession de pensées courtes et profondes. On peut les méditer à n'importe quel moment, en prenant un café, dans les transports. Elles permettent d'encourager l'aventure de la vie intérieure. »
Thierry Gros, Carole Coupillaud et Anne-Claire Laval font partie de l'antenne lyonnaise de l'association Pour un Sourire d'Enfant. Ils témoignent de leur engagement à l'occasion de la venue à Lyon de Marie-France des Pallières, le 5 avril 2023 à 20h, dans les salons de l'Hôtel de ville.
Fondée par Christian et Marie-France des Pallières il y a 25 ans après qu'ils ont découvert la décharge de Phnom Penh où travaillaient et vivaient des milliers d'enfants, l'association Pour un Sourire d'Enfant (PSE) a déjà sauvé 12 000 enfants de la misère.
Les fondateurs étaient de jeunes retraités en mission humanitaire à Phnom Penh, au Cambodge, quand ils découvrent une décharge à ciel ouvert où vivent et travaillent des centaines d’enfants qui se nourrissaient des déchets et risquaient leur vie tous les jours.
Choqués, ils décident immédiatement de « faire quelque chose » pour répondre à la demande, simple, des enfants : un repas par jour et aller à l’école.
Puis, une petite école a été construite et quelques années plus tard, ils se sont aperçus que l'école primaire et secondaire ne suffisait pas et que certains jeunes - même avec le Brevet en poche - ne trouvaient pas de travail. Alors ils ont créé un programme de formations professionnelles - ce qui n'existait pas dans le pays - adaptées aux besoins du marché de l'emploi cambodgien. Depuis, l'association continue de s'adapter aux besoins des enfants et de leurs familles.
« Quand on aime on ne compte pas ! » : ce proverbe nous a semblé être une bonne entrée en matière pour parler de la question de l'argent avec Frédérique Veyron La Croix et Inès de Muizon, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Parler d’argent reste un sujet sensible. Une enquête récente montrait que pour un couple sur deux, l’argent est une source de conflit. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on est dans une société où on en parle beaucoup et pourtant, ce sujet demeure tabou pour bon nombre de couples et de familles.
Nous vous proposons d’en parler pour oser aborder le sujet : repérer ou j'en suis au niveau personnel avec cette question, parce qu'au fond, c'est LA question de fond. Comment ça s’est construit en moi, le rapport à l'argent ? Quel en est l'impact dans mon couple ? Comment fait-on quand on a des enfants pour avoir une vision qui nous convienne ?
Des questions accompagnées de quelques pistes concrètes pour nous aider à dialoguer tout au long de notre vie… en restant souples !
Comment accompagner les parents confrontés à un deuil périnatal ? C'est la question que nous posons à Anne Murard, conseillère conjugale et membre d'AGAPA, et à Clémence Delorme, bénévole à SPAMA (Soins Palliatifs et Accompagnement en Maternité).
« AGAPA propose accueil, écoute et soutien aux personnes en souffrance à la suite de la mort d’un bébé autour de la naissance ou d’une grossesse qui n’a pu être menée à terme quelle qu’en soit la raison : arrêt naturel de grossesse (fausse couche), mort fœtale in utero, grossesse extra-utérine, interruption médicale de grossesse, IVG, réduction embryonnaire. Que cette douleur soit récente ou ancienne, elle peut être mal comprise par l’entourage, qui encourage à « tourner la page » et peut ainsi risquer d’accroître la souffrance en ne lui permettant pas de s’exprimer.
Les accompagnants sont là pour entendre ce mal-être et proposer à ceux et celles qui le souhaitent un accompagnement adapté à ce qu’ils vivent. Grâce à cet espace de parole et cette écoute, les personnes vont pouvoir regagner progressivement confiance et goût de vivre. »
Florence Givelet, alias @extra.ordinary.mum sur les réseaux sociaux, se présente comme une « mini auteure passionnée de mots, en rémission d'un triple cancer, maman imparfaite × 5 et maman d’1 enfant extra-ordinaire », le petit Louis, atteint d'un handicap rare.
Nous revenons sur son parcours humain et spirituel et sur la source de son enthousiasme et de sa joie communicative.
Florence Givelet a publié chez Mame Louis et Aimée - Une rencontre extraordinaire en 2019, et Louis et Aimée - À l’école de la vie en 2021.
Nous explorons le thème de la gratitude avec Inès Saint Georges et Frédérique Veyron la Croix, conseillères conjugales et familiales au Cabinet Raphaël. Elles nous expliquent pourquoi elles ont choisi ce thème : « Nous avons eu la chance de faire un parcours appelé "Le miracle de la gratitude", imaginé par un prêtre. L’idée est de transformer nos habitudes intérieures pour que la gratitude devienne une attitude de vie. Cela peut paraître simpliste en apparence, mais nous sommes convaincus qu'apprendre à remercier se travaille et nous travaille plus profondément qu’on ne l’imagine ! La société dans laquelle nous vivons a tendance à nous pousser à regarder ce que nous n’avons pas et ce qui nous fait défaut plutôt que ce que nous avons. La gratitude, est une émotion positive : l’exprimer augmente notre sentiment de bien être et nous permet de se focaliser sur ce qui est positif maintenant et de remercier pour ce que nous avons déjà ».
Nous approfondissons avec elles le sentiment de gratitude, sur le plan personnel, conjugal et familial.
Nous poursuivons notre enquête dans l'univers des religieuses en mettant nos pas dans ceux de Sr Marie-Sophie, Petite Sœur des Pauvres de la communauté de la Croix-Rousse, rue Hénon à Lyon.
Sœur Marie Sophie a 25 ans de vie religieuse derrière elle. Avec 9 petites sœurs de tous les continents, une cinquantaine de bénévoles et une quarantaine de personnel soignant, elle est au service de 75 personnes âgées.
Nous la suivons dans la nouvelle maison des Petites Sœurs des Pauvres, construite il y a deux ans. Elle évoque pour nous son chemin humain et spirituel.
Gaspard Lathoud est coach professionnel certifié avec le cabinet de coaching Les oranges vertes ("S'ouvrir dans l'incertitude !").
Avec Anne Coste, directrice de Familya Lyon, il donne des clefs pour plus d'équilibre entre vie professionnelle, vie personnelle et familiale. Et notamment un atelier pour rétablir l'équilibre dans notre quotidien.
Ils nous proposent des pistes pour :
- réussir à sortir du mode automatique, du TO DO en continu journée, soir et weekend
- reprendre la main sur son agenda, rescinder les temps pro et perso, au travail ou en famille
- recharger les batteries, être plus présent à soi, son conjoint, à ses enfants et/ou ses proches ; et du même coup être plus efficient dans son travail.
Dans un monde où nous sommes souvent en tension et fonctionnons en mode automatique, il nous faut apprendre à être présents à ce que nous vivons et à nous re-connecter à notre humanité, dans la relation à soi et aux autres.
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