Vivez la Semaine sainte 2023 en Terre sainte ! Du 6 au 9 avril, RCF installe ses studios chez les dominicains de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem.
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En direct de l'École biblique et archéologique de Jérusalem, RCF retransmet l'office de la Passion. Un office particulier au cours duquel le texte de la Passion de saint Jean est lu intégralement. C'est aussi le seul jour où l'on adore la croix. Explications et commentaires du Père Sébastien Antoni et de Frère Olivier Catel, dominicain.
À Jérusalem, le sanctuaire de Saint Pierre en Gallicante est gardé par les pères assomptionistes. On y trouve "la fosse profonde", une cavité creusée dans les profondeurs du Mont Sion où, selon la tradition, Jésus aurait été emprisonné dans l'attente de son jugement devant le Sanhédrin. Le nom "Gallicante" , le coq en latin, symbolise le moment du reniement de Pierre. "Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois" dit Jésus. Marc 14, 54 ; 66-72
Le père Cezar Andrei, recteur du sanctuaire nous raconte l'histoire de ce lieu d'exception au micro de Véronique Alzieu à Jésuralem.
Vivre à Jérusalem, si près des lieux de la Passion du Christ, c'est "être percuté dans sa foi", témoigne Sœur Marie, prieure de la communauté des bénédictines du mont des Oliviers. Et quand on est chrétienne, religieuse, on se sent "très minoritaire". "Je trouve ça très intéressant de se dire : Jésus ce n'est pas du tout évident, je suis désolée mais ce n'est pas évident !"
Depuis toujours, Jérusalem - "la ville de la paix" selon son étymologie - est en proie à la violence. Cette année, alors que le Ramadan, la Pâque juive et la Semaine sainte coïncident dans le calendrier, ce sont surtout des tensions que l'on perçoit, plus que la paix. Comment servir la paix en Terre sainte ?
Invités : Charles Raudot de Châtenay, chef d'unité Développement économique et infrastructures au sein de la représentation de l'Union européenne auprès de la Palestine ; Agnès Arquez-Roth, directrice déléguée de l'antenne Romain-Gary de l'Institut français de Jérusalem ; Bernard Thibaud, directeur de la Maison d’Abraham à Jérusalem, tenue par le Secours catholique-Caritas France.
Mondialement connue, "La Bible de Jérusalem" nous vient de l'École biblique et archéologique de Jérusalem, en 1956. Aujourd'hui, l'École s'apprête à publier "La Bible en ses traditions" (BEST), une édition des Écritures saintes destinée aux spécialistes, avec les commentaires et les différentes versions. On en parle avec Frère Olivier-Thomas Venard, directeur exécutif du programme de recherches La Bible en ses traditions.
Bientôt l'office des Lectures et celui des Laudes, retransmis en direct de l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Des offices marqués par la grande supplication du Vendredi saint. Explications du Père Sébastien Antoni et de Frère Olivier Catel, dominicain.
Le Vendredi saint, où on fait mémoire de la mort de Jésus, est "un jour noir", explique le dominicain Benoît Vandeputte, dominicain de l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Un jour marqué par le deuil et l'incompréhension.
C’est un havre de paix dans le contexte troublé où les communautés religieuses ont du mal à communiquer. L’abbaye Sainte-Marie-de-la-Résurrection d’Abu Gosh a été construite à l'époque des croisades au creux des monts de Judée, au cœur d’un village musulman, tout près de Jérusalem. À Abu Gosh, le son des cloches de l’église se confond parfois avec l’appel à la prière du minaret voisin. Abu Gosh c’est une invitation à l'espoir par le dialogue interreligieux un dialogue de la vie. Frère Olivier a même créé une équipe de football composée d'Israéliens juifs et musulmans. Étienne Pépin a pu le rencontrer.
C'est la plus grande trouvaille archéologique du XXe siècle. La découverte des manuscrits de Qumrân, autour de 1948, a bousculé les théologiens. Et les premiers à les avoir déchiffrés sont les dominicains de Jérusalem. Parmi eux le Père Roland de Vaux. On en parle avec Frère Jean-Jacques Pérennès, le directeur de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, et Frère Olivier Catel, dominicain, spécialisé en études juives.
Le Jeudi saint est un jour de fête et la basilique Saint-Étienne, au cœur de l'École biblique et archéologique de Jérusalem, est décorée de fleurs. Le Père Sébastien Antoni commente la célébration de la Cène et du lavement des pieds.
Bientôt la première grande célébration du Triduum pascal : la Cène, à vivre en direct de l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Lors de cette célébration, on fait mémoire de l'institution de l'eucharistie, puis de ce geste qu'a fait Jésus lui-même de laver les pieds de ses disciples. Explications du Père Sébastien Antoni et de Frère Olivier Catel, dominicain.
Le site de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem regroupe un couvent, celui des dominicains, et un campus. Comment se passe la vie des étudiants ? Réponses de Frère Marc Leroy, secrétaire des études de l'École biblique et le directeur de la Revue biblique, et du Père Marcello Fabrizio, prêtre du diocèse de Bologne en Italie, doctorant.
C'est au Père Marie-Joseph Lagrange (1855-1938) que l'on doit l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Qui était-il ? Pourquoi a-t-il fondé l'École biblique ? Réponses du dominicain Manuel Rivero, vice-postulateur de la cause de béatification du père Lagrange.
Riche de 450.000 ouvrages, la bibliothèque de l'École biblique et archéologique de Jérusalem est un véritable trésor ! Une bibliothèque de recherche spécialisée comme il en existe peu dans le monde. "C'est 130 ans d'histoire, de collection suivie, cohérente", explique son responsable, Frère Bernard Didier Ntamak Songue.
À Jérusalem, berceau du christianisme, vivent de nombreuses communautés chrétiennes. Les latins, les Arméniens, les coptes, les Grecs, les Éthiopiens, les protestants aussi... S'ils ont toujours été présents dans la Cité sainte, les chrétiens sont aujourd'hui une petite minorité.
Pour en parler, Étienne Pépin anime une table-ronde en direct de l'École biblique et archéologique de Jérusalem. Il reçoit le Père Laurent Balas, Père Blanc, recteur de la basilique Sainte-Anne ; le Père Frans Bouwen, Père Blanc, spécialiste des Églises orientales ; le Frère Benoît Vandeputte, dominicain de l'École biblique et archéologique de Jérusalem.
Le 15 novembre 1890, dans un ancien abattoir turc, le dominicain Marie-Joseph Lagrange ouvre l'École pratique d'études bibliques, qui, en 1920, devient l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Ce lieu est connu dans le monde entier par ceux et celles qui s'intéressent à la Bible, à son contexte, à son histoire. On y enseigne des disciplines comme l'épigraphie, la linguistique sémitique, l'assyriologie, l'égyptologie mais aussi l'histoire ancienne, la géographie et l'ethnologie. Ici, on n'a pas peur de la rencontre entre science et foi, au contraire, on la recherche dans la dynamique d'une approche historico-critique des textes bibliques.
Véronique Alzieu anime une table-ronde sur l'histoire et l'avenir de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem avec : Frère Jean-Jacques Pérennès, le directeur de l'École ; Frère Łukasz Popko, enseignant en histoire ancienne ; Frère Martin Staszak, prieur de la communauté des dominicains du couvent Saint-Étienne, enseignant ; Frère Anthony Giambrone, vice-directeur de l'École biblique et enseignant en Nouveau Testament.
Ce Jeudi saint est un jour de fête, la fête de la naissance de l'Église puisque c'est le jour de l'institution de l'eucharistie. "Le Christ instaure une forme de communion qui va traverser les siècles, explique le dominicain Benoît Vandeputte, l'Église n'existe que pour ça, transmettre le mémorial de la mort et de la Résurrection du Christ."
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