3 questions posées à des acteurs de la vie politique ou culturelle en Lorraine sur une problématique ou un événement local à venir.
"C'est une atteinte au monopole des pharmacies" René Paulus, président de l'Ordre des Pharmaciens du Grand Est
Les autotests sont disponibles à la vente en supermarché depuis fin décembre. Une mesure qui ne plaît pas aux pharmaciens, qui étaient les seuls à en vendre avant, et qui craignent une mauvaise utilisation des autotests par les acheteurs.
En pharmacie, un autotest coûte en moyenne 5€ contre 2€ en grande surface. Pourtant, ils peuvent être remboursés par la Sécurité sociale en pharmacie, sous réserve d'avoir réalisé un test PCR en officine avant. Dans ce cas, les pharmaciens délivrent deux autotests gratuits à réaliser deux et quatre jours après le premier test.
Si aucun test n'a été réalisé au préalable, alors les autotests ne seront pas remboursés en pharmacie et vous coûteront bien 5 euros.
Entretien avec René Paulus, président de l’Ordre des Pharmaciens du Grand Est.
"On s'adapte et on fait le dos rond" Youri Verieras, directeur général du SLUC Nancy Basket
5000 spectateurs en extérieur, pas plus, et 2000 spectateurs en intérieur, pas plus. C’est la jauge imposée par le gouvernement pour les grands événements face à la montée du COVID. Le palais des sports du SLUC Nancy Basket de 6000 places s’y plie, et pourra donc accueillir 2000 fans seulement, lors de ses matchs.
Un amendement voté dans le projet de loi du pass vaccinal sur le possible accueil de plus de spectateurs pourrait mettre fin à ces jauges courant janvier, début février. Les stades pourront accueillir des spectateurs proportionnellement à leur capacité et en fonction de la situation sanitaire.
Entretien avec Youri Verieras, directeur général du SLUC Nancy Basket.
"Les plus touchés, ce sont les bars (...) vous perdez 80% de votre chiffre d'affaires" Thierry Vincent, président des restaurateurs de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière de Meurthe et Moselle.
Depuis lundi, nouvelles règles dans les bars, restaurants et cafés : rester assis pour consommer. Une mesure imposée pendant trois semaines par le gouvernement pour ralentir la progression du COVID en France. Une mesure qui ne passe pas chez les cafetiers restaurateurs de Meurthe-et-Moselle. Entretien avec Thierry Vincent, président des restaurateurs de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière de Meurthe-et-Moselle, qui évoque une "fermeture déguisée".
"Il y aura une augmentation du tarif de l'électricité de 4% au 1er février" Odette Beaumont, président de UFC-Que Choisir Nancy
Est-ce que 2022 mettra un nouveau coup à votre porte monnaie ? Le début de l'année signe souvent une hausse des prix de l'énergie, et cette année c'est le cas à cause du COVID. Le gouvernement a prévu le coup avec des boucliers tarifaires notamment sur l'électricité et avec un chèque inflation de 100 euros. Une hausse du SMIC de 12 euros, annoncé par la ministre du travail Élisabeth Borne, le fait passer à 1603 euros brut par mois, soit une hausse de 0.9%. Mais alors comment le tarif est-il mis en place ? Quelles hausses ont lieu ? Est-ce que les mesures gouvernementales seront suffisantes ? Odette Beaumont, présidente de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir Nancy nous répond.
"Cela commence à faire beaucoup (...) on est en train d'essorer les équipes" Laurent Allard, pharmacien dans le centre commercial Saint-Sébastien à Nancy
Un rythme effréné en pharmacie. Ouvrir les dimanches pour vacciner, contre la grippe et contre le COVID, effectuer des tests et gérer les ordonnances en même temps : certains pharmaciens n’en peuvent plus. C’est le cas de Laurent Allard, pharmacien au centre commercial Saint-Sébastien à Nancy. Il a fait le choix de ne pas ouvrir les dimanches.
"On a peu de temps à consacrer au justiciable, on se limite au strict minimum (...) au regard de nos conditions de travail" Cyrille Kolodziej, juge d'application des peines au tribunal judiciaire de Nancy.
Une justice à bout de souffle. Fin novembre, 3 000 magistrats et greffiers signent une tribune pour dénoncer leurs conditions de travail et un système judiciaire surchargé. Depuis, plus de 5 000 magistrats l’ont signée sur 9 000 en France. Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, a reçu certains signataires en octobre. Rien n’a changé. Le ministre se félicite de l’augmentation du budget de la justice et de la création de 50 postes de magistrats. La profession manifeste ce mercredi, partout en France, pour plus de budget et d’effectifs. Entretien avec Cyrille Kolodziej, juge d'application des peines au tribunal judiciaire de Nancy.
"Ces clowns, quand on les voit arriver, ils font du bruit. Ils n'ont pas de limites. Quand ils arrivent dans le service, ce sont des rires, des sourires"
Corinne Laviale, bénévole et référente communication du comité nancéien de l’association Le Rire Médecin
Depuis 30 ans, les clowns professionnels et bénévoles de l’association Le Rire Médecin vont dans les hôpitaux pour redessiner des sourires sur le visage des enfants malades. Objectif : apporter bien-être et prise de recul aux enfants, aux parents et aux soignants. Le Rire Médecin regroupe aujourd’hui plus de trente clowns professionnels et visite chaque année 83 000 enfants.
“Sur le plan national, on est à 85 000 poches de sang, on a besoin de 115 000 poches pour subvenir aux besoins des malades” Olivier Durat, chargé de communication à l'Établissement Français du Sang dans le Grand Est.
C’est le mois de la générosité au don du sang, un mois où l’Établissement Français du Sang appelle très largement aux dons, pour cette période de fêtes de fin d’année, et surtout pour prendre de l’avance sur les stocks en 2022.
Il en manque en ce moment à l'hôpital, au niveau national et dans le Grand Est. Chaque jour, 10 000 poches de sang sont nécessaires dans les hôpitaux, et chaque année, 1 million de malades sont soignés grâce à la transfusion. Les personnes atteintes de cancer ou de maladies sanguines sont celles qui en ont le plus besoin selon une étude de l'EFS. On parle de cette nouvelle collecte, avec Olivier Durat, chargé de communication à l'Établissement Français du Sang dans le Grand Est.
Pour donner, rendez-vous ici.
"Le projet s'essouffle, par manque de temps. Au bout de 20 ans, c'est bien de laisser la place. Nous aussi, on a envie de proposer autre chose de plus novateur".
Floriane Ougier, chargée de communication à la MJC Lillebonne et membre de l’association le P’tit Baz’Art
Ce week-end à Nancy, c’est la 19e et ultime édition du P’tit Baz’Art. Un événement devenu une institution dans la cité ducale. Ce marché de Noël d'objets d'artistes accueille des peintres, sculpteurs, graveurs, créateurs de bijoux, de luminaires, de vêtements... Ils exposent et mettent en vente leurs créations originales. Une belle alternative aux traditionnels cadeaux de Noël et une occasion de consommer différemment. Rendez-vous samedi 11 décembre de 11h à minuit et dimanche 12 décembre de 10h à 20h sur le site Alstom.
"Les avancées sont faites uniquement en direction des personnes qui sont sous régime du national".
Denis Renaud, président de l’AIEM-Adapei 54
Les acteurs du médico-social du département de Meurthe-et-Moselle lancent un cri d’alerte aux décideurs, à travers une lettre adressée récemment aux députés et sénateurs, aux élus du département, à l’Agence Régionale de la Santé Grand Est, ainsi qu’au ministère de la Santé. Ils dénoncent la situation actuelle, devenue insoutenable, conséquence directe du Ségur de la santé. Notamment des problèmes de recrutement et de disparités salariales.
“L’objectif, c’est de mettre la ville à hauteur des enfants, ça veut dire de se poser la question (...) à chaque décision, de l’intérêt des enfants” Véronique Ernest, adjointe sur le territoire Nancy Est et conseillère déléguée aux écoles de la ville.
“Ville amie des enfants”, c'est un titre qui existe depuis 2002, accordé par l'UNICEF, pour promouvoir l’application des droits des enfants dans les villes françaises. Un plan d’action a été dévoilé à Nancy par la municipalité pour s’engager, “à hauteur d’enfants”, que ce soit dans le sport, dans la culture ou dans les transports. Plusieurs activités et démarches en faveur de nos petits vont être mises en places pendant cinq ans, grâce à ce titre, jusqu’en 2026.
Parmi les actions menées à Nancy durant ce mandat : la création d’ateliers de construction éco-responsable pour sensibiliser les enfants au développement durable, des accompagnements à la parentalité ou encore des ateliers culinaires et pédagogiques pour travailler sur les habitudes alimentaires des enfants et des parents.
Entretien avec Véronique Ernest, adjointe sur le territoire Nancy Est et conseillère déléguée aux écoles de la ville.
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