3 questions à RCF - page 32

"Quand on s'adresse à des populations à haut risque, le taux de contamination est de 3%" Jean-Pierre Bronowicki, chef du service d'hépato-gastrologie du CHRU de Nancy Brabois.

 

Un camping-car mobile s'est déplacé dans toute la Lorraine pour dépister l'hépatite C, vendredi. C'est un dispositif mis en place par le CHRU de Nancy. Éradiquer la transmission de ce virus, qui attaque le foie, est un objectif imposé par l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé. Le gouvernement a répondu à cet appel et met les moyens nécessaires en région pour atteindre ce but. Une population est fortement concernée par cette maladie : les usagers de drogue. En Lorraine, on n'est pas épargnés selon le professeur Jean-Pierre Bronowicki, chef du service d'hépato-gastrologie du CHRU de Nancy Brabois. Cette opération sera renouvelée. Elle devait initialement être lancée en 2020 mais a été annulée et décalée à cause du COVID.

"Nous proposons des ateliers de prévention pour apprendre à fabriquer ses produits ménagers et cosmétiques." Magali Oulmi

 

La semaine dernière s’est tenue la semaine européenne de la réduction des déchets. L’occasion de faire un zoom sur la métropole du Grand Nancy et ses actions face à cette problématique. Compostage, repair cafés, sensibilisation dans les écoles... Les leviers d'actions sont multiples. On en parle avec Emmanuelle Chapin et Magali Oulmi, à la direction des déchets ménagers.

"On choisit chaque année un thème qui sert de fil conducteur et qui sert de prétexte pour aborder plein de sujets et de disciplines scientifiques différentes". Katia Astafieff, directrice adjointe des Jardins botaniques du Grand Nancy “En route pour une balade thérapeutique” : c’est la thématique de la dernière Conf’curieuse organisée par la Métropole du Grand Nancy et l’Université de Lorraine avec le Muséum-Aquarium de Nancy, les Jardins Botaniques et le Musée de l’Histoire du fer. Depuis dix ans, ces conférences s'adressent à un public d'adultes et d'adolescents pour aborder la science autrement.

"Notre collectif propose une soirée autour du film Lindy Lou, jurée n°2. Ce film nous invite à approcher la notion d'engagement pour ou contre la peine de mort". Sylvie Mulic, membre de l’ACAT Nancy Il y a 40 ans, la peine de mort était abolie en France. A cette occasion, les groupes de Nancy de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture, d’Amnesty International, de l’aumônerie des prisons, de la Cimade et du Mouvement pour une Alternative Non-violente s’associent pour célébrer cet anniversaire. En 2021, 141 pays ont aboli la peine de mort dans leur législation ou en pratique. Mais 54 pays la pratiquent encore.

"On intervient en priorité sur des grands axes à fort trafic, en pente, avec des transports en commun, qui vont peut-être desservir des hôpitaux ou des écoles". Flavien Perruchot La Métropole du Grand Nancy déploie son dispositif de viabilité hivernale sur l’ensemble de son réseau routier. Objectif : garantir des conditions de circulation optimales en hiver. Le plan de viabilité hivernale est entré en vigueur le 12 novembre. Trois équipes de 55 agents sont d'astreinte et peuvent être mobilisés 24 heures/24 jusqu'au 11 mars 2022. L’essentiel du sel utilisé sur les routes provient des mines de Varangéville. La Métropole possède actuellement un stock de 6 000 tonnes. On en parle avec Flavien Perruchot, chef du service propreté de la Métropole.

"Pour cette campagne nous n'avons pas trop de problèmes d'approvisionnement, nous avons plutôt des problèmes de bras". Robert Larose, président des Restos du cœur de Meurthe-et-Moselle. Les Restos du Cœur lancent leur 37ème campagne dans un contexte où la crise du Covid-19 a aggravé la situation des plus précaires. Malgré la reprise économique, l'association constate que la situation des plus précaires s’est aggravée : 53% des personnes accueillies ont déclaré avoir connu une perte de ressources liée à la crise, et 15 % ont déclaré être venues du fait de la crise. Les activités de distribution dans la rue ont par ailleurs augmenté de 25% depuis deux ans.

"30% des personnes que nous avons accueillies l'année dernière ont constaté une diminution de leurs ressources. Notamment les personnes en situation d'emploi". David Thiébaud, délégué des Hauts-de-Lorraine De nombreux ménages se privent régulièrement de repas durant toute une journée ; c’est l’alerte du Secours Catholique dans son rapport annuel sur l'état de la pauvreté en France. Plus d'un quart des bénéficiaires des aides d'urgence de l'association souffrent d'une insécurité alimentaire grave. Une situation alarmante qui touche particulièrement les ménages sans ressources, les parents isolés et les personnes seules.

"C'était très important d'assurer des retrouvailles à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Cette année, ces fêtes retrouvent leur splendeur". Bertrand Masson 40 jours de fête. C’est la promesse de la ville de Nancy à l’occasion des festivités de la Saint-Nicolas. Dès vendredi 19 novembre, le coup d’envoi des festivités est lancé, avec notamment l’illumination du sapin Place Stanislas. Nancy et sa métropole se pareront des couleurs de Saint-Nicolas. Le spectacle de vidéo-projection "Rendez-vous de Saint-Nicolas" sera diffusé chaque soir sur la façade de l’hôtel de ville. Au programme également : une patinoire Place Simone Veil, une grande roue Place de la Carrière et plusieurs villages de Saint-Nicolas. Le point d’orgue des festivités sera le week-end de Saint Nicolas qui aura lieu samedi 4 et dimanche 5 décembre avec le retour tant attendu du défilé.

"Tout le monde nous dit de faire un événement plus grand, mais je veux un salon familial et près du public". Isabelle Cerutti Seille de Crime, c’est le nom du festival dédié au polar qui a lieu ce week-end en Meurthe-et-Moselle. Rendez-vous samedi 21 et dimanche 22 novembre à Nomeny et Leyr. Au programme : vingt auteurs en dédicace et de nombreuses animations. On en parle avec l’organisatrice de l’événement, Isabelle Cerutti.

"L'intérêt de cette radio est d'abord de servir cette communion entre les fidèles du diocèse" Ce lundi, une semaine de mobilisation a démarré pour rappeler aux auditeurs que la radio n'est rien sans eux et que leurs contributions financières sont indispensables pour que RCF puisse continuer sa mission. Le diocèse de Nancy et de Toul soutient la radio. Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, revient sur l'intérêt de cette semaine de mobilisation exceptionnelle. Vous pouvez faire un don à RCF en appelant le 0810 333 777 ou sur rcf.fr (https://don.rcf.fr/).

"Cette année, il y a une période de pédagogie, ce qui fait qu'il n'y aura pas de verbalisation". Virginie Martinez, directrice de cabinet du préfet des Vosges Depuis le 1er novembre, afin d’améliorer la sécurité des usagers et limiter les embouteillages sur les routes dans les régions montagneuses, il est obligatoire d’équiper sa voiture de pneus hiver ou de chaînes en période hivernale. Les Vosges font partie des 48 départements concernés par cette mesure. Quels sont les équipements obligatoires ? Sur quelle période de l'année ? Quelles sanctions ? Réponses avec Virginie Martinez, directrice de cabinet du préfet des Vosges.

"C'est une maladie à part entière (...) il ne faut pas confondre dépression et déprime" Claudie Tondon-Bernard, présidente de l’association France Dépression, qui a pour but d’aider les malades dépressifs et bipolaires. Cette association a été créée en 1992. Mais elle officie sur le territoire lorrain depuis 2002 seulement. Ce n'est pas un service d’aide médicale mais bien d’écoute, de soutien et d’information, afin d’éviter aussi les a priori sur la maladie. Et après 18 mois de pandémie, elle organise une conférence sur l’histoire de la dépression à la fin du mois, le 25 novembre à Vandœuvre-lès-Nancy, à côté de Nancy. La présidente de l'association fait état de la maladie en Lorraine et au niveau national. Beaucoup plus d'hommes en dépression appellent la plateforme d'écoute mise en place par l'association. Les jeunes aussi sont plus nombreux à appeler, notamment depuis la pandémie, à cause de l'isolement social subi.

"Cet orgue est complètement irréparable (...) on veut pouvoir offrir à la population de Varangéville des concerts d'orgue de qualité" Francine Beuvelot, secrétaire de l'association des Amis de l'orgue et du Patrimoine Saint Gorgon de Varangéville. 100.000 euros. C'est la somme qu'il faudrait cotiser pour rénover l'orgue de l'église Saint Gorgon de Varangéville. Pour réduire le coût, il vaut mieux le remplacer : c'est ce que veut l'association des amis de l'orgue de Varangéville. Cela coûterait 60.000 euros, pour remplacer cet orgue liturgique. Depuis 30 ans, plus personne n’en joue. Seul un ventilateur a été posé dessus comme rénovation. Elle pourrait aussi servir aux élèves du conservatoire de Nancy, ayant besoin d'une orgue pour s'exercer. L'Église Saint Gorgon de Varangéville, a été créée sous l’impulsion de Jean de Lorraine, deuxiéme fils de René II, duc de Lorraine, au 16éme siècle en Meurthe et Moselle.

"Cet orgue est complètement irréparable (...) on veut pouvoir offrir à la population de Varangéville des concerts d'orgue de qualité" Francine Beuvelot, secrétaire de l'association des Amis de l'Orgue et du Patrimoine Saint-Gorgon de Varangéville. 100 000 euros. C'est la somme qu'il faudrait cotiser pour rénover l'orgue de l'église Saint-Gorgon de Varangéville. Pour réduire le coût, il vaut mieux le remplacer : c'est ce que veut l'association des Amis de l'Orgue de Varangéville. Remplacer cet orgue liturgique coûterait 60 000 euros. Depuis 30 ans, plus personne n’en joue. Seul un ventilateur a été posé dessus comme rénovation. Cette dernière pourrait aussi servir aux élèves du Conservatoire de Nancy, ayant besoin d'un orgue pour s'exercer. L'église Saint-Gorgon de Varangéville, a été créée sous l’impulsion de Jean de Lorraine, deuxième fils de René II, duc de Lorraine, au 16e siècle en Meurthe-et-Moselle.

"Au Département, ces politiques de solidarité internationale ont été voulues et portées par Michel Dinet à l'origine". Vincent Hamen Dans le cadre du Festival des Solidarités, la 20e édition du marché du monde solidaire se tient au Conseil Départemental à Nancy. Rendez-vous samedi 13 novembre de 12h à 21h et dimanche 14 novembre de 10h à 19h. Un événement en partenariat avec l’association Gescod, le réseau régional des acteurs du Grand Est qui souhaitent s’inscrire dans une politique concertée de coopération et de solidarité internationales. L’entrée est libre, sur présentation du pass sanitaire. On en revient sur cet événement avec Vincent Hamen. Il est vice-président en charge des questions transfrontalières et des solidarités internationales.

Ne pas fumer pendant un mois, c’est le défi qui est lancé aux fumeurs chaque année durant le mois de novembre. En 2020, pas moins de 125 000 fumeurs ont adhéré à cette action. Pour les aider à relever le défi, des ambassadeurs Mois Sans Tabac sont présents dans les régions. Dans le Grand Est, c'est Amira Mrkaljevic-Krdzalic qui promeut et relaie les nombreux outils disponibles.

"C'était une demande des parents : on a souhaité offrir aux enfants la possibilité de manger plus de plats végétariens s'ils le désiraient". Chloé Blandin Plus de bio, plus de local et plus de plats végétariens dans les cantines scolaires de la Ville de Nancy. À la rentrée, un nouveau marché a été conclu avec la société Sodexo pour apporter de la nouveauté dans les assiettes des élèves. Alors, concrètement, qu'est-ce qui change ? Réponse avec Chloé Blandin, conseillère déléguée à l'autonomie alimentaire et aux circuits courts.

"On voulait lutter contre la précarité alimentaire étudiante et valoriser une alimentation responsable" Timothé Nicolas, étudiant en informatique Un foodtruck solidaire se déplace dans le Grand Est depuis fin septembre, dans les campus étudiants de l'Université de Lorraine, avec laquelle ils ont un partenariat pour avoir un emplacement. Un projet concrétisé par deux étudiants qui se nomment Tim & Bastien. Ils sont tous deux étudiants en informatique. Ils ont eu cette idée pendant leur année de césure et ont réussi à la concrétiser grâce à des appels à projet. Ils ont été financés en parti par la Région et le Département et ont réussi à lever 70 000 euros de fonds pour ce foodtruck solidaire, ce qui permettra à des étudiants de le reprendre l'année prochaine sans investir d'argent. Ils restent trois semaines dans chaque campus et ont commencé par les Mines Nancy et le campus Ingénieurs Nancy Brabois. Ensuite, direction Saint-Dié-des-Vosges puis Metz.

"Le parlement du sport, c'est la réunion de toute (...) représentation du mouvement sportif" Serge Raineri, adjoint au développement du sport, au bien être et au thermalisme à Nancy. La ville de Nancy veut créer un parlement du sport dans la municipalité. C'était une promesse de campagne du maire PS Mathieu Klein. Pour cela, elle a réalisé une enquête sur les pratiques sportives de ses citoyens. Réalisée par les étudiants de l'Université des Sciences et des Sports nancéiens, elle révèle que la ville compte 31 000 licenciés dans des clubs et 6 000 à 8 000 pratiquants libres. L'objectif étant de réunir les acteurs sportifs de la ville pour établir une politique sportive à suivre. La ville espère établir ce parlement du sport avant Noël. L'objectif est, à terme, d'attirer les pratiquants libres vers des clubs et des associations sportives.