Le 12 mars 2011, Riccardo Muti dirigeait l'opéra Nabucco à l'Opéra de Rome. L'Italie était dirigée par Silvio Berlusconi dont la politique culturelle était un désastre. Contrairement à ses habitudes, Muti accepta après des propos profonds de reprendre le choeur des esclaves hébreux avec la salle, considérant que l'Italie était "Bella e perduta" (Belle et perdue). Ce fût un moment d'une rare émotion. Depuis un an, la néofasciste Giorgia Meloni gouverne l'Italie et elle veut domestiquer la culture italienne. On est alors enclin à crier "Riccardo, reviens pour sauver la culture italienne".
3 octobre 2023
L'Elargissement de l'Europe - Aubric Alexandre, Patché