Bertrand Pancher appelle à un renforcement des investissements de l'État dans la SNCF

Beaucoup de voyageurs ont préféré reporter leurs voyages. À quelques jours des négociations annuelles sur les salaires, la grève des contrôleurs a provoqué la suppression de 60 % des TGV et Intercités. Pour le député Bertrand Pancher, ces grèves restent mesurées par rapport aux vastes mobilisations sur la réforme du statut de la SNCF. A l'époque, "nous avions eu des blocages pendant quelques semaines". 

Faire pression sur la direction

Cette fois, l'objectif du mouvement est de faire pression sur la direction, à quelques jours de l'ouverture des négociations salariales annuelles. "C'est évidemment le jeu syndical", précise le député. "Je rappelle que les contrôleurs qui font actuellement grève touche, un salaire net entre 1500 et 1800 € par mois, prime comprise" souligne le député. 

Démonter les idées reçues

Bertrand Pancher souhaite démonter certaines idées reçues : "Les conducteur de train ne dispose maintenant plus des des avantages qu'ils avaient auparavant, à travers des des retraites beaucoup plus longues ; ils reviennent progressivement dans le cadre du régime général". 

Il y a besoin de plus d'argent pour la SNCF 

Pour le député, le problème vient plutôt du manque d'investissement de la SNCF dans le transport public. "La SNCF en France, c'est 49 € par habitant de soutien public en direction du ferroviaire, c'est neuf fois mois qu'en Suisse,  deux fois moins qu'en Allemagne, pour un réseau qui est beaucoup plus ancien".  Pour ne pas avoir à augmenter les billets, Bertrand Pancher plaide en faveur d'un renforcement des investissements.