L'enseignement catholique faisait sa rentrée mercredi 13 septembre au parc des expositions Anova à Alençon. Ses différents acteurs ont pu déambuler parmi 64 stands partenaires et trouver des projets éducatifs en phase avec les valeurs des écoles libres.
Le stand du réseau Canopé attire les jeunes présent sur place. Les lycéens retirent leur lunettes avant d’enfiler un casque de réalité virtuelle. Une initiation au travers de jeu de tir ou d’adresse pour découvrir les possibilités d’un « casque VR ». « Dans l'éducation, la réalité virtuelle permet notamment de visiter des lieux grandeur nature », assure celui qui tient le stand, Romain Vasnier. « Les élèves peuvent par exemple se balader physiquement dans une pyramide ou dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. »
Grands thèmes de cette rentrée : écologie, service et singularité
Le grand raout de rentrée de l’éducation catholique était l’occasion de venir trouver des idées éducatives pour les professeurs, directeurs d’établissement ou les parents d’élèves. Les 1 200 personnes venues à Alençon ce mercredi 13 septembre ont pu déambuler parmi les 64 stands partenaires de l’enseignement catholique du diocèse de Séez pour trouver des projets éducatifs en phase avec les objectifs portés par l’Église dans l’Orne.
Un fort accent est mis, évidemment, sur le soin apporté à l’environnement. On retrouve une incontournable « Fresque du climat » et, plus original, la présentation d’un travail sur les cours d’école.
Mais à l’heure du goûter, l’attention se porte sur un stand de restauration. Élise et Lucie militent pour que les restaurations collectives ne proposent que des repas 100% bio et locaux. Elles aident une dizaine de structures dans l’Orne. Le stand permet de sensibiliser les passants à une alimentation plus saine et moins sucrée.
Enfin, une partie du salon est consacrée aux singularités. Surtout dirigées pour l’accueil des enfants en situations de handicap ou de la sensibilisation à ces problématiques. C’est le cas de Noémie et Florie qui interviennent dans les écoles pour créer un dessin-animé sur la différence. « Les enfants réalisent un scénario et une histoire, et nous on le met en image », pitche Noémie aux écoles curieuses de monter ce projet dans leur établissement. Pour tous, cette journée aura permis de nouer des contacts et d’ouvrir ses horizons pour l’année à venir.
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