C'est la rentrée. 25 000 élèves de l'enseignement catholique vont retrouver lycée, collège et école dans les Alpes-Maritimes. Le directeur diocésain de l'enseignement catholique reçoit RCF:
Comment s'annonce cette rentrée ?
Sous les meilleurs auspices, puisque nos établissements sont pleins et ils le sont depuis plusieurs mois. Il y a eu la pré-rentrée des chefs d'établissements aussi.
Comment expliquer cet engouement ?
La démographie ne baisse pas dans les Alpes-Maritimes. Le choix des familles de vouloir une continuité pédagogique explique cet engouement. On constate la volonté de poursuivre du primaire au collège et au lycée, ce qui est nouveau pour nous depuis plusieurs années. Du coup on prend peu d'élèves en cours de cycle. Ceux qui rentrent en petite section de maternelle restent. Ce qui est frustrant pour les élèves qui souhaitent entrer en collège et en lycée.
Vous travaillez beaucoup sur les lycées ?
On travaille sur la cohérence pour permettre cette continuité parce que historiquement l'enseignement catholique est beaucoup plus présent en école et en collège. Depuis mon arrivée, on a limité les ouvertures de classes en collège et on a développé sur le département des Alpes-Maritimes des ouvertures de classes en seconde, première et terminale.
C'est une rentrée qui revient à la normale après la crise sanitaire...
C'est un soulagement. Quand la relation est coupée il manquait une partie de l'essence de ce qui fait notre métier.
L'identité de vos établissements pousse les parents à inscrire leurs enfants ?
Oui... Il y a une sensibilité des familles qui est faite par la continuité par rapport au public. Nous avons beaucoup de groupes scolaires (école collège lycée), il y a une continuité qui favorise l'accompagnement des enfants et on est reconnus pour cela.
Faut-il s'inscrire dès maintenant pour l'année prochaine ?
Pas maintenant mais il ne faudra pas tarder, on est souvent complet en janvier.
Des projets ?
On a créé des classes nouvelles en lycée (Saint Barthélémy à Nice), on inaugure à la fin du mois (de septembre) le lycée Mont Saint-Jean à Antibes, l'établissement Fénelon à Grasse a été restructuré et un des grands enjeux qui a déjà démarré ici c'est l'apprentissage qui est pour nous une opportunité et pour la Nation l'insertion rapide d'élèves avec une qualification pour avoir un emploi.
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