Le mois de juin a déjà bien commencé, comme la plantation des potagers en prévision de l’été. Mais il arrive bien souvent que les plantes tombent malades, ne poussent pas ou ne donnent aucun fruit. Cependant, mère nature n’a pas fait les choses à moitié puisqu’il existe tout un tas de plantes aux bienfaits nombreux ainsi que maintes combinaisons pour éviter les maladies et donner un coup de pouce aux plantes. Les précisions de Dorothée Falières.
"Tout ce dont les plantes ont besoin est déjà dans la nature", indique Dorothée Falières, jardinière au naturel. Lorsque l’on associe correctement les plantes les unes avec les autres, il est possible d’obtenir de grands résultats. Pour qu’elles donnent plus de fruits, de fleurs ou de légumes, il existe plusieurs solutions que Dorothée Falières vous détaillent.
"Ils les aident à grandir plus vite et éliminent les insectes", explique Dorothée Falières. Le purin d’ortie est riche en azote et aide la croissance. La recette est simple : il faut un kilo d’ortie pour dix litres d’eau et laisser macérer pendant 10 à 15 jours. Le purin de consoude, quant à lui, nécessite d’aller chercher cette plante dans les sous-bois. Il est riche en potasse et aide les plantes à fleurir et à donner des fruits. Mais "la macération se fait ici dans de l’eau de pluie ou de puits", précise notre experte en jardinage. Enfin, la prêle permet de lutter contre les maladies cryptogamiques comme le mildiou ou la rouille. "Il faut faut mettre un kilo de feuilles coupées en morceaux dans quelques litres d’eau".
Cette pratique en jardinage consiste à unir deux plantes qui se font du bien. Par exemple, la fève s’associe bien avec le chou ou la pomme de terre, les fraises s’entendent bien avec les poireaux, et les tomates apprécient les œillets d’Inde. "Certaines plantes dégagent une odeur qui protège la plante compagne", indique Dorothée Falières. Qui plus est, le compagnonnage aide à économiser de l’espace dans votre potager.
"On parle très souvent des trois sœurs que sont le maïs, la courge et le haricot", selon Dorothée Falières. En effet, le premier va servir de tuteur au haricot qui va donner de l'engrais au maïs grâce à ses nodosités. Quant à elle, la courge va protéger les racines des deux autres par ses grandes feuilles. Là encore, cette pratique économise la place pour d’autres cultures. Il existe même des associations de légumes et de fleurs, même si l’on a tendance à les séparer, puisque les fleurs amènent des pollinisateurs.
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