La préparation mentale avec Jean-Marc Pontvianne
Jean-Marc Pontvianne, triple sauteur nîmois, partage l'importance de la préparation mentale dans sa quête olympique. Éliminé en demi-finale aux JO 2024, il nous livre ses réflexions sur ce défi de haut niveau
Jean-Marc Pontvianne, triple sauteur - Yann Caradec ©Originaire de Nîmes, Jean-Marc Pontvianne s'entraîne au CREPS de Montpellier et au stade Philippidès, tout en restant fidèle à son club d'origine, l’Entente Nîmes Athlétisme. Bien qu'il ait découvert le triple saut tardivement, à 18 ans, il s'est rapidement imposé parmi l'élite, établissant un record en salle avec 17,13 mètres en 2017, puis un record en plein air avec 17,20 mètres en 2023. En 2022, il s'est classé huitième aux championnats du monde d’Eugène (États-Unis) et troisième aux championnats d’Europe de Munich.
La cérémonie d'ouverture : un moment marquant dans la préparation
Pontvianne a participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d'été de Paris 2024 le 26 juillet, faisant le choix de célébrer cet événement sportif majeur à domicile. Conscient du délai entre la cérémonie et ses propres épreuves de triple saut, prévues les 7 et 9 août, il a estimé qu'il aurait suffisamment de temps pour récupérer et se préparer.
Malheureusement, lors de la demi-finale du 7 août, deux de ses tentatives ont été mordues, ce qui l'a empêché de réaliser des performances suffisantes pour accéder à la finale olympique du triple saut. Cette défaillance dans ses tentatives a marqué la fin de son parcours dans cette compétition, malgré ses efforts et sa préparation méticuleuse qu’il a évoquée au micro de RCF.
Une stratégie de qualification bien pensée
Comment se prépare-t-on pour une qualification olympique, et surtout, comment aborder une année olympique avec sérénité ? La préparation mentale intervient dans la stratégie de qualification.
Dans le cas de Jean-Marc Pontvianne, celle-ci s'est axée sur plusieurs points clés : miser sur le classement mondial, même sans atteindre les minima requis, et éviter de surcharger son calendrier pour prévenir des blessures graves, comme celles au tendon d’Achille. Il a choisi ses compétitions avec soin, en privilégiant celles offrant le plus de points.
Après les derniers championnats d’Europe à Rome, la satisfaction était au rendez-vous : son classement mondial, dans le top 15, le plaçait bien au-delà du seuil requis (top 24) pour être sélectionnable, remplissant ainsi un des deux critères nécessaires. Une stratégie payante, puisqu'elle lui a permis de concourir au Stade de France le 7 août.
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