Le Mercredi des Cendres marque le début du Carême, 40 jours avant Pâques, la fête la plus importante pour les chrétiens. Un temps propice à prier, et partager. Mais aussi jeûner. Une pratique qui a évolué avec le temps. Comment se priver sans se frustrer ? Enquête auprès des prêtres et laïcs des Diocèses de Savoie et Haute-Savoie.
Si le jeûne devient tendance comme outil de résistance à la consommation, cela n’a pas toujours été le cas. Il a fallu du temps pour Soeur Maryline Darbellay, provinciale des Soeurs de La Croix pour appréhender la pratique. Elle s’est appuyée sur celle de St Ignace.
Il nous faut nous libérer de nos attachements désordonnés
Le jeûne vu comme une punition a marqué toute une génération. Denis Coupat, diacre sur le diocèse d’Annecy, a dépassé cette idée.
Se serrer la ceinture, se trainer par terre, le jeûne, c'est pas ça !
La notion du jeûne a évolué avec le temps. Elle a dépassé la simple nourriture. Jean-François Chiron est théologien, professeur à l’université catholique de Lyon et prêtre sur le diocèse de Chambéry.
Le jeûne nous pousse à l'inventivité
L’Eglise incite davantage aujourd’hui à une pratique spirituelle du Carême. Aussi chaque chrétien est libre de jeûner quand bon lui semble. Une pratique du jeûne reste encore forte le mercredi des Cendres et le vendredi Saint.
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