Bassin annécien
Emballages en plastique, pots de yaourt, capsules de café, direction le bac jaune ! Depuis le 1er janvier, le tri se simplifie. Mais pas pour tout le monde. Un casse-tête pour les collectivités, et de lourds investissements sont nécessaires dans les centres de tri.
Des poubelles noires moins pleines, et un bac jaune rempli ! Promesse sur le papier. La réalité pour l'usager est différente. Certaines collectivités, à l'image du Grand Annecy, ont fait le choix de réduire la fréquence de ramassages d'ordures ménagères. D'une, à deux semaines. Résultat, des poubelles noires qui débordent ! Chaque jour, Christian Rophille, vice-président à l'agglomération annécienne, reçoit 300 appels de riverains excédés.
Ce sont les couacs du début, d'ici 15 jours, ces incidents se feront plus en plus rares
Une dizaine de points d'apports volontaires vont être créés dans le périmètre du Grand Annecy pour déposer ses ordures ménagères. Les nouvelles consignes ont contraint les centres de tri à se moderniser. Des investissements matériels et humains financés par le contribuable, comme l'explique Marie Bénévise, présidente de Savoie Déchet, régie publique.
Un centre de tri nouvelle génération ouvrira à Chambéry en 2025. En Haute-Savoie, c'est à Chêne-En-Semine, aux frontières de l'Ain, qu'Excoffier Recyclages construit un bâtiment, destiné à valoriser tout type de déchet. "Un centre de tri du futur", comme l'explique François Excoffier, le dirigeant.
La nouvelle règle de tri devrait permettre à chaque habitant d'ajouter entre 2 à 4 kilos de déchets par an dans le bac jaune. Cette évolution de la règle est un préambule avant la seconde réforme de collecte, attendue pour 2025 : les usagers se verront facturer le ramassage des ordures ménagères au volume.
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