Les stations de la Drôme tirent un pré-bilan positif de la saison d’été avec des recettes globalement stables. Le développement des activités estivales est un enjeu majeur pour ces domaines qui souffrent d’un manque d’enneigement. Néanmoins, financièrement, cela reste très difficile d’atteindre les recettes générées par le ski.
Malgré une météo instable cet été, le bilan des activités d’été dans les stations de la Drôme est encourageant. Après une augmentation régulière de la fréquentation, « les recettes sont restées globalement stables cette année », selon le directeur Cédric Fermond. En tout, une quinzaine d’activités sont désormais proposées, et cela, sur quatre sites drômois : Col du Rousset, stade de biathlon Raphaël Poirée, Lus-la-Jarjatte et Font d’Urle.
Parmi les activités qui attirent le plus : le télésiège panoramique (16 000 passagers) et la luge sur rail (18 000 passagers). La rénovation et l’ouverture au grand public du stade biathlon a également permis d’augmenter la fréquentation du site avec une progression de 18 % cet été.
Comme les autres stations de moyenne montagne, les domaines drômois souffrent de plus en plus souvent d’un manque d’enneigement en hiver. Face à cela, un plan stratégique est développé depuis 2022 pour étoffer l’offre d’activités estivales et proposer ainsi des activités "quatre saisons". Même si cela fonctionne, les recettes générées l’été restent bien inférieures à celles liées au ski. Cédric Fermond le directeur des stations, précise qu'« en moyenne quinze jours d’ouverture en février, ce sont à peu près les mêmes recettes que deux mois d’ouverture l’été ».
Si les recettes sont inférieures, les coûts le sont aussi, avec en moyenne plus d’une centaine de saisonniers embauchés l’hiver contre une trentaine l’été. Le public est également différent : l’hiver, 80 % des personnes sont drômoises contre 30 % l’été avec un public étranger plus important.
Un autre enjeu du moment, c'est le manque de personnes qualifiées dans les secours ou le damage. Les stations de la Drôme doivent ainsi depuis peu se tourner vers du personnel qui ne vit plus forcément sur le territoire le reste de l’année. Aussi, depuis deux ans, les stations développent des offres d’hébergement dans les stations pour faciliter ces recrutements. L’année dernière cela a permis que les équipes soient au complet pour la saison.
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