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En partenariat avec Fondation Falret
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C'est un terme peu compris dans le domaine de la santé mentale : l'autodétermination. C’est le fait de pouvoir poser ses propres choix.
Le terme en vogue dans de nombreux domaines est l’empowerment. Une capacité que nul ne saurait nier comme étant essentielle. Ce concept a été théorisé dans les années 80, entre autres par Déci et Ryan, à partir de nombreuses études notamment la célèbre pyramide de Maslow qui établit les différents besoins à satisfaire pour atteindre l’équilibre : les besoins physiologiques, les besoins de sécurité…etc. Une fois ces besoins établis et reconnus, la personne devient en capacité de déterminer ses projets, ses choix pour elle-même. C’est pour cela que l’on parle d'autodétermination !
Si l’on se réfère à la définition que je viens de donner, ils sont au nombre de 3 : le premier est l’autonomie. C’est la capacité à se gouverner soi-même. Le second est la compétence. Qui revient à savoir accomplir une tâche ou une fonction. Et le troisième est l’appartenance sociale qui permet à une personne de se sentir lié aux autres.
Et bien précisément parce que, lorsque la santé mentale est altérée, la personne concernée va se trouver dans une situation où elle aura besoin d’aide pour organiser sa vie… je vous parle d’organisation sociale, d’emploi… bien sûr. Mais aussi, plus simplement, d’organisation de vie quotidienne, en termes d'hygiène, d'alimentation, de rythme, de santé… Tous ces choix, nous les faisons, pour nous même, sans trop y penser… et ils influent grandement sur l’équilibre de notre santé mentale. C’est pourquoi nous avons à y être vigilant.
Mais pour une personne dont la santé mentale est altérée, et lorsque ces besoins vont être assumés ou accompagnés par des tiers (la famille, les organismes médico-sociaux…), le risque est grand d’oublier l’importance du choix qui doit revenir à la personne elle-même. Le travers du "faire à la place" est fréquent. Et n’est pas un bon levier d’accompagnement.
Et bien cela peut exiger un vrai changement de perspective pour l’entourage, familial, proche ou soignant ! Il faut remettre le patient, la personne elle-même, au centre du projet de rétablissement ! Il faut parfois renoncer à ce que l’on pense être le meilleur pour le proche !
Il est bien sûr nécessaire de considérer les contraintes induites par la maladie ou le trouble. C’est pour cela par exemple qu’on été créés les SAVS, les "services d’accompagnement à la vie sociale" et de plus en plus de structures qui tentent de s’ajuster entre elles… non pas pour "mieux fonctionner" mais bien pour accompagner l’autonomie !
Webinaire Agence régionale de santé sur "l’accompagnement au projet de vie"
Formation à l'Empowerment par le Centre Ressources Handicap Psychique (Grand Est)
Michel Pluss, Favoriser l'autodétermination (...) des usagers
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