Etre écrivain coûte cher
Au pied de la lettre, on parle littérature sur RCF. Et c’est justement le petit monde de la littérature, de ceux qui la font, ceux qui l’inventent dont nous parlons aujourd’hui. Mais soyons clairs : ils voudraient tellement en vivre ! Or, la littérature, c’est une porte ouverte sur l’inconnu et l’imprévu, qui est lié au talent, au hasard, à la bonne fortune et à l’abnégation. On en parle avec Jean Rouaud et Franck Courtès.
jean rouaudComédie d'automne
Il est originaire de Loire-Atlantique et a pour projet de raconter la vie des siens, mais encore faut-il être publié. Avec Champs d’honneur, le vendeur de journaux décroche le Goncourt, rien que ça. L’écriture peut prendre tout son temps, d’autant plus qu’il n’est pas tombé dans le jeu très parisien du quartier latin.
De Jean Rouaud, on connaît cette image persistante de l’écrivain vendeur de journaux. Cela aurait pu être aussi libraire ou monteur de décors de théâtre paraît-il… Ce premier roman, publié aux éditions de Minuit, l'a propulsé au sommet du monde littéraire avec le Goncourt, c’était en 1990.
Comédie d’automne de Jean Rouaud est publié chez Grasset.
A pied d'oeuvre
Pour cet autre écrivain, tout y est : le style, l’éditeur, il ne manque qu’un nombre suffisant de lecteurs pour pouvoir faire bouillir la marmite. Il est comme nombre d’entre les écrivains, tenu par une autre source de revenus. Il est des choix exigeants qui vous mettent au pied du mur.
Pendant vingt ans, Franck Courtès été photographe, il a fait le portrait de Galabru, Boujenah, Jacques Chirac… un jour, il choisit l’écriture, son premier recueil de nouvelles reçoit le prix de la Société des gens de lettres. Et pourtant, c’est la galère.
A pied d’œuvre de Franck Courtès, est publié chez Gallimard.
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