Manoëlle Thienpont – Présidente de SEVE Belgium : Savoir être et Vivre ensemble

Les soins palliatifs comme prise de conscience
 

A 28 ans, Manoëlle Thienpont accompagne sa maman malade dans sa fin de vie. Cette période fait beaucoup réfléchir Manoëlle. Elle se forme alors aux soins palliatifs. Son expérience auprès des mourants lui fait prendre conscience que la mort devrait se préparer tout au long de la vie. En effet, sur leur lit de mort     , nombreux sont ceux qui expriment des regrets, bien souvent liés à une vie qui n’a pas été tout à fait ajustée, consciente.

Bien mourir implique d’avoir bien vécu

Lorsqu’elle entend parler de l’association SEVE, c’est une évidence pour Manoëlle : vivre une ‘vie bonne’ doit commencer dès le plus jeune âge. Comme dit Frédéric Lenoir, « Si tous les enfants du monde pratiquaient la méditation et la philosophie, le monde changerait en une génération ». Grâce aux ateliers proposés, les participants développent des "soft skills", des habiletés psycho-sociales telles que l'écoute, l'entraide, la communication claire, la maîtrise de soi, l'estime de soi...

La transmission, comme un mantra

Vous l’entendrez, la transmission est comme un fil rouge dans la vie de Manoëlle. 
D’abord, lorsqu’enfant, elle se rapproche des paysans de son village, des gens profondément ancrés et attachés à la terre.
Aujourd’hui, Frédéric Lenoir, grand communicateur de savoirs, de connaissances, vulgarisateur, est, sans surprise, une « personne ressource » pour mon invitée. Les chansons choisies pour agrémenter notre émission parlent elles aussi de transmission. Outre aux paroles inspirantes des chansons, Manoëlle est très sensible à l’énergie qui s’en dégage. Le passeur de lumière d’Yves Duteil fait partie de ces chants qui ressourcent Manoëlle. 

Le parcours de Manoëlle me fait penser à un monument fait de pierres placées les unes après les autres pour arriver à monument beau et solide, comme si un architecte l’avait imaginé en amont.

La philosophie, une pratique à intégrer de toute urgence dans nos écoles,      en famille, et lors des activités parascolaires.? De toute évidence, l’enfant est un interlocuteur valable et lui apprendre à développer une pensée personnelle, avec les autres, pour mieux vivre ensemble rendra notre société plus humaine et plus tolérante.