Surfrider exhorte à arrêter de construire en bord de mer. La Fondation a simulé la montée des eaux sur des cartes postales à l'aide de l'intelligence artificielle. Dans les Alpes-Maritimes, l'exemple de Cagnes-sur-Mer est utilisé.
C'est une campagne qui a repris les noms des villes pour les mettre sous la mer plutôt que sur la mer. Surfrider Foundation fait ce constat: "il y a un manque de sensibilisation" sur l'augmentation du niveau de la mer selon Adeline Adam, coordinatrice de l'aménagement du territoire au sein de l'association. Alors, des cartes postales sont éditées pour mettre la commune de Cagnes-sur-Mer sous la mer. "On fait le constat d'une population qui repousse le problème ou le minimise" en particulier pour "ceux qui ne vivent pas près des littoraux".
Surfrider rappelle que le trait de côte a toujours été mouvant et que l'on a voulu le fixer. Plusieurs préconisations sont rappelées: repenser l'urbanisme, arrêter de construire en bord de mer, réduire les prélèvements de sable, ne pas chercher à lutter contre le phénomène de la montée des eaux.
Déjà en 2021, Climate Central proposait une simulation de la montée des eaux. En première ligne : l'aéroport de Nice. Une partie du tarmac pourrait être noyé d'ici 2050 alors que son extension est toujours en projet.
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