Nice
Une histoire vieille comme le monde et pourtant encore pleine de mystères… Celle des champignons. Depuis des temps immémoriaux, l’homme a utilisé les champignons pour se nourrir, pour se soigner ou allumer des feux. Si on pouvait l’utiliser pour une agriculture dépolluante ? Rencontre avec Jonathan Raybaud, fondateur d’une ferme de champignons dans les Alpes-Maritimes et chercheur indépendant en mycologie appliquée.
C'est ce qu'il y a sous nos pieds, ce qu'on ne voit pas, que ce soit dans du bois mort ou même dans la terre, il y a des kilomètres de champignons, qui sont constitués de microfilaments. Cela va créer un réseau sous-sol et ça va permettre d'échanger de la nourriture pour le vivant. Le champignon c'est un peu le chef d'orchestre de nos forêts. Par exemple, ça va envoyer des hormones qui vont faciliter la croissance des arbres et des plantes. C'est aussi un recycleur de bois, il va aussi avoir un rôle de parasitisme.
Avec un champignon, on peut nourrir, on peut soigner, on peut fabriquer et on peut dépolluer. Il est à l'origine, une des premières symbioses avec une algue, constituante des premiers sols. Il s'est vraiment adapté à son milieu et à développé plusieurs stratégies à sa survie. Le champignon s'est adapté pour décomposer le bois, et grâce à ça, on a remarqué qu'il pouvait aussi décomposer tous les produits issus du pétrole. Avec cette idée là, on se dit que l'on peut se servir du vivant pour dépolluer.
Il faut savoir que dans leur fonctionnement, les champignons se rapprochent plus de l'animal que du végétal, donc quand on va manger un champignon, on va manger un organisme qui a beaucoup plus de protéines qu'un légume. Il y a beaucoup de vitamines du groupe B et d'oligo-éléments, ce qui en fait un produit intéressant pour la santé.
La suite est à écouter en podcast (ci-dessus).
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