Odeurs à Nice: "on est prêt à aller très loin" prévient Hélène Granouillac

Trop de tergiversations sur les odeurs à Nice. Pour Hélène Granouillac, les niçois ont subi un manque de réactivité face à la pollution. C'est "la presse qui a mis en avant le sujet" et "les organismes qui sont censés nous protéger n'ont pas fonctionnés" dit la présidente de Terre Bleue qui vise AtmoSud et l'Etat. 

 

Du temps pour trouver les responsables

 

Hélène Granouillac souligne que le problème niçois existe "aussi à Carros depuis 2018". Cette fois, c'est la SCERM, entreprise d'enrobés pour les routes (comme à la Trinité), qui est visée. Pourquoi tout ce temps pris pour cerner le responsable ? "Pour nous il y a un dysfonctionnement" dit l'association Terre Bleue qui pense que l'économie est "privilégiée". 

 

Un comité de suivi, ce n'est pas satisfaisant 

 

"On demande la mise en place de matériel pour aspirer les fumées" dit Hélène Granouillac qui rappelle que le problème n'est pas réglé. "Un comité de suivi, ce n'est pas satisfaisant" dit la présidente de l'association écologique qui demande "une remise en conformité, une remise au norme et un statu quo" tant que ce n'est pas réglé. "On est prêt à aller très loin" prévient Hélène Granouillac.