Le vélo est à l'honneur ce vendredi 3 juin à l’occasion de la journée mondiale de la bicyclette. Une pratique qui séduit de plus en plus d’usagers, que ce soit pour leurs déplacements quotidiens, et pour leur loisir. Pourquoi le vélo a-t-il autant la cote ? Êtes-vous aussi un ou une adepte de la petite reine ?
Deux roues, un guidon, une chaîne. Tout simplement. Depuis le début de la crise sanitaire, et avec la prise de conscience des enjeux écologiques, le vélo séduit de plus en plus. Actuellement, il est encore difficile de s’en procurer en raison des soubresauts qu’a provoquée la crise sanitaire sur les marchés mondiaux. L’offre est encore limitée, et la demande explose. La preuve que de plus en plus de Français sont devenus de véritables adeptes de la bicyclette.
Vendredi 3 juin prochain, le vélo sera à l’honneur, dans le monde entier, à l’occasion de la journée mondiale de la bicyclette. Un mode de transport doux qui s’inscrit totalement dans l’air du temps. Ceux qui en parlent racontent comment le vélo a changé leur vie, dans le bon sens. Des premiers souvenirs de vitesse enfants à une utilisation quotidienne une fois adulte, le vélo ne reste plus sagement rangé dans le garage, en attendant que l’on s’intéresse à lui. Au point de devenir une véritable culture à part entière.
Passer du récit mythologique de la voiture à celui du vélo. Voici pour les utilisateurs de la bicyclette l’un des principaux enjeux du moment. "Il faut déconstruire le système voiture, construit dans les années 60-70. Aujourd’hui on pense différemment les choses. On a besoin d’un nouvel imaginaire sur le vélo, de nouveaux récits. Le vélo est un outil de ce récit. C’est un outil de résilience. Il faut l’utiliser comme outil, avec d’autres" explique Priscilla Parard, consultante, formatrice en santé et environnement, pratiquante du vélotaf et des voyages à vélo.
Pour adhérer à ce nouvel imaginaire, il faut bien évidemment que la pratique puisse être encadrée, protégée, et encouragée. Un travail que mènent de nombreuses associations sur le terrain comme l’explique Tiphaine Cheveau, animatrice régionale Génération Vélo en Auvergne-Rhône-Alpes, un programme lancé en mars dernier par la FUB, la Fédération des usagers de la bicyclette, pour accompagner le déploiement du Savoir Rouler à Vélo.
Priscilla Parard se remémore à l’antenne ses meilleurs moments à vélo. "Enfant avec mon père". Elle explique également que le vélo a été là dans les moments plus compliqués, lorsqu’elle travaillait en région parisienne, et qu’elle est partie "faire la Loire à vélo". "C’était un émerveillement d’être ancré dans l’environnement, d’avoir une sensibilité à fleur de peau. J’en garde des sensations et des images très fortes" lance-t-elle.
Pour Tiphaine Cheveau, "les premiers souvenirs, ce sont les journées à vélo le week-end, en Poitou-Charentes. Et puis à l’adolescence avec l’autonomie que cela pouvait me donner. Quand on n’a pas encore le permis. Par la suite, cela s’est accéléré en utilisant le vélo en étant étudiante, puis en faisant le train à vélo pour aller travailler. S’en est suivie l’envie de voyager, et le vélo est apparu comme le moyen de transport par excellence".
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