10 conseils d'un jardinier pour le début de l'été
En partenariat avec Terre & Humanisme
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Le ciel gris s’est fait remarquer en France ! Véritable aubaine pour la majorité des jardiniers, la pluie peut parfois apporter des maladies sur vos potagers, et détruire une grande partie de vos plantes. C'est le cas du mildiou, une maladie cryptogamique. Une émission Prenez-en de la graine présentée par Melchior Gormand.
Les températures montent, mais la période est pluvieuse ! Un environnement propice à la propagation d’une maladie cryptogamique : le mildiou. Frédéric Fortin, jardinier formateur à Terre et Humanisme, donne des conseils contre cette maladie.
● Le mildiou se propage sous la forme de spores via l’humidité. Il se développe majoritairement lors de périodes à fortes humidités, comme lors de périodes pluvieuses ou quand il y a du brouillard. On le retrouve majoritairement pendant le printemps, quand les températures oscillent entre 17 °C et 25 °C, et que le temps est humide.
● Il touche essentiellement certaines plantes du potager, comme la tomate, la pomme de terre, le poivron, l’aubergine mais aussi la vigne. Il faut donc être très attentif si vous avez des plants de tomates dans votre potager en extérieur, car il risque très probablement d’être contaminé par le mildiou.
● En prévention, je vous conseille de diviser vos plantes : une partie en extérieur et une partie abritée de la pluie, soit sous une bâche ou un toit, sinon dans une serre si vous en avez la possibilité. Il faut que certaines plantes soient abritées des gouttes de pluie, qui est le vecteur de contamination préféré de cette maladie cryptogamique. Notez cependant que si vous habitez dans le Sud de la France, vous ne rencontrerez sans doute pas ce problème, l’été dans cette partie du territoire français étant marqué par des périodes de fortes chaleurs, le mildiou ne pourra pas se propager.
● Pour soigner des plants contaminés, pulvériser de la décoction de prêles est une bonne solution. Pour en faire, rien de plus simple : on prend dix litres d’eau et un kilogramme de prêle des champs fraîche (veillez à bien prendre celle des champs et non celle des marais qui est toxique). On met la prêlee dans l’eau, on fait bouillir et on attend 24 heures. Après ce laps de temps, on dilue cette décoction : comptez 200 millilitres de décoction pour 800 millilitres d’eau, et vous pouvez la pulvériser sur les plants contaminés.
● Sinon, vous pouvez utiliser de la bouillie bordelaise ou du soufre, mais je déconseille car c’est nocif pour les sols. Une solution plus naturelle serait l’utilisation du bicarbonate et de savon noir : une cuillère à soupe de chaque diluée dans un litre d’eau, que vous pulvérisez ensuite sur les plantes contaminées.
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