185 baptêmes dans le vicariat apostolique de Phnom Penh, par Romaric Bexon
En partenariat avec ŒUVRES PONTIFICALES MISSIONNAIRES
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LA CHRONIQUE DES OPM - Romaric Bexon revient sur l’actualité en Haïti. Qu’en est-il de la Mission aujourd’hui dans ce pays des Caraïbes ?
La situation générale d’Haïti n’est pas des plus encourageantes. Cela fait déjà quelques années qu’une grande partie du pays est sous le contrôle de bandes armées, ces gangs qui prolifèrent à la faveur d’une absence de gouvernement. Les promesses de la communauté internationale peinent à se concrétiser, malgré l’envoi de contingents Kényans et bientôt Salvadoriens pour tenter d’endiguer la violence. Néanmoins certains acteurs viennent toujours en aide à la population, je pense notamment aux différents acteurs de l’Eglise qui veillent aux côtés de la population.
Les missionnaires de certains pays ont du être rapatriés tandis que d’autres ont pu rester sur place. Il faut savoir que les gangs voient l’Eglise comme une source de richesse. Il y a eu beaucoup d’enlèvement contre rançon, ainsi que des attaques contre les biens. Parfois les destructions ne sont pas uniquement animées par des intentions crapuleuses et certains bâtiments ont été incendiés après avoir été pillés.
C’est notamment le cas avec le couvent des sœurs missionnaires de la Charité il y a quelques jours à peine. Et Fides, l’agence de presse des OPM rapporte qu’à Bas-Delmas (dans la Banlieue de Port au Prince), le couvent des sœurs de la Charité de mère Teresa a été pillé puis brûlé, il y a quelques jours à peine. Cette communauté est portant bien implantée dans le paysage local, ET elle reçoit gratuitement depuis près d’un demi-siècle plus de 1500 malades par an dans son hôpital, et des dizaines de milliers d’autres dans sa clinique externe.
Depuis quelques années, les évènements tragiques s’enchaînent en Haïti comme avec acharnement : tremblement de terres, tempêtes tropicales, maladies, violences… Faut-il pour autant croire qu’aucun bien n’est possible là-bas ? Absolument pas ! Des choses très simples et humbles sont de vrais signes d’espoir. L’agence Fides rapporte par exemple que le dimanche 28 octobre, l’ambiance était plutôt à la fête dans le village de Pourcine à l’extrême ouest du pays. Des missionnaires camilliens viennent d’achever un forage qui permet désormais aux habitants de cet endroit reculé d’avoir accès à l’eau potable.
Cet évènement a donc été l’occasion de réjouissances, en parallèle du lancement d’un mouvement scout qui a rassemblé 70 jeunes de la paroisse. Pour le curé, ces petites réussites représentent déjà beaucoup, ce sont des signes d’espérance, qui doivent encourager chacun à construire une communauté chrétienne plus unie.
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