Combattre les clichés sur la santé mentale
En partenariat avec Fondation Falret
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LA CHRONIQUE D'ANNE-GAËL GUIOL - L’activité physique joue positivement sur la santé mentale ! Vous savez, c’est le fameux "esprit sain dans un corps sain" ! Et pour nous motiver à nous mettre au sport, on peut citer cette étude du British Journal of Sports Medicine qui nous apprend que face aux symptômes de détresse psychologique ou d’anxiété, l’activité physique serait environ une fois et demie plus efficace que la médication !
Nous avons tous constaté après une randonnée ou un footing combien cette "mise en mouvement" est bénéfique ! La pratique d’un effort physique fait sécréter des hormones qui provoquent une sensation de bien-être : on les appelle les hormones du bonheur : l’endorphine, la sérotonine, la dopamine, l’adrénaline et la noradrénaline. Le sport améliore aussi la vascularisation du cerveau et la création de connexions nerveuses, ce qui signifie une amélioration des performances cognitives.
On peut considérer l’activité sportive comme l’une des composantes du parcours de soin ! Depuis 2017, le médecin traitant peut d’ailleurs prescrire à ses patients une activité médicale adaptée… En 2022, la Haute Autorité de Santé précise et élargit les contours de cette prescription via un guide et des fiches pour les patients comme pour le praticien. Un des points abordés est la lutte contre la sédentarité : démontrer à celles et ceux qui peinent à sortir de chez eux, qu’une pratique sportive va leur faire du bien et va améliorer leurs symptômes psychiques. La pratique sportive va avoir un effet de réduction de l’anxiété, d’amélioration de l’estime de soi, de régulation de l’humeur ou encore un impact sur le sommeil.
Il est conseillé de commencer lentement l’exercice physique, lorsque l’on n’a pas l’habitude d’en faire et de choisir une discipline qu’on trouve agréable ! La marche est souvent recommandée car elle est accessible à tous. L’idéal est de débuter par 3 séances par semaine et d’augmenter le rythme et la durée au fil du temps. Evidemment, un accompagnement global est nécessaire, et la pratique sportive n’est que l’une des composantes du rétablissement en santé mentale !
Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour les rendre visibles ! Il y a pour l’instant une absence de visibilité des personnes souffrant de pathologies psychiques. La présidente de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) est entrée en contact avec le Président du Comité International Olympique (CIO) et le Premier ministre pour alerter sur l'absence de représentation du handicap psychique lors des Jeux olympiques et paralympiques, demandant qu’une réflexion s’engage pour espérer un changement pour les prochains Jeux de Los Angeles… en 2028 !
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