
La politique peut-elle être nataliste ? La réponse de Pascale Morinière
En partenariat avec Les Associations Familiales Catholiques (AFC)
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LA TRIBUNE DE PASCALE MORINIERE - Cette semaine est marquée par la journée mondiale des malades et la saint-Valentin, le 14 février. Deux événements qui concernent la famille mais qui n’ont pas de lien entre eux. Du moins pas de lien apparent, puisque Pascale Morinière associe les deux moments.
Nous avons deux journées importantes cette semaine, la journée mondiale des malades, aujourd’hui, et la saint-Valentin, le 14 février. Deux événements très liés. Leur rapprochement éclaire d’ailleurs la vie de couple d’un sens très fort !
Voyez-vous, on tend à mêler le sentiment amoureux que l’on fête à la saint-Valentin avec la jeunesse (forcément éternelle !) et le plaisir. Joie, bonheur, insouciance et petits cœurs ! A contrario, la maladie évoque la solitude, le vieillissement, l’angoisse et la souffrance. A priori pas de lien entre ces deux aspects de nos vies que tout semble opposer ! Pourtant il me semble que c’est lorsque la maladie, la fragilité ou les difficultés surviennent que les amoureux peuvent prendre la vraie mesure de leurs sentiments.
Notre condition humaine ne nous permet pas d’échapper à l’expérience de la finitude. La vulnérabilité fait partie intégrante de nos vies. Le sentiment amoureux que l’on fête à la saint-Valentin est, lui, le « duvet de l’amour », sa partie légère, sans souci et fugace. C’est lorsque l’amour s’approfondit au-delà du sentiment et de l’émotion que les amoureux commencent à s’aimer vraiment. Le sentiment devient un amour plus profond, moins tourné vers son ressenti personnel et davantage à la recherche du bien de l’autre. Si on choisit de s’aimer quoi qu’il arrive on signe un chèque en blanc qui signifie à l’autre : « Quoi qu’il arrive, je serai là ». Et lorsque la maladie ou l’épreuve surviennent, il est beau de voir les deux amoureux s’appuyer l’un sur l’autre avec confiance et dévouement.
Je ne souhaite bien sûr la maladie à personne ! Mais elle pose une question aux amoureux : es-tu aussi prêt à m’aimer lorsque je serai moins jeune, beau et plein d’avenir ? L’amour n’est plus seulement une question de sentiment et de ressenti mais devient aussi une question de volonté et de décision, celle de vouloir le bien de l’autre.
Tout cela se vit au long cours en cultivant sa relation amoureuse. Les AFC mettent à disposition 7 thèmes pour 7 diners de saint Valentin : le pardon, la gratitude, les projets etc… afin d’enrichir les échanges à l’occasion d’une soirée en amoureux.
Chaque mardi à 6h44 dans la Matinale, Pascale Morinière, des Associations familiales catholiques (AFC), réagit à l'actualité qui concerne la vie des familles.
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