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"Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; ..." (Mt 26, 14-25)

"Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; ..." (Mt 26, 14-25)

Un article rédigé par Baujard Monique (59821) - RCF, le 16 avril 2025 - Modifié le 16 avril 2025
Prière du matin"Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais ..." (Mt 26, 14-25)

"Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré !"

 

Méditation de l'évangile (Mt 26, 14-25) par le Monique Baujard

 

Chant Final : "Jesus" par le groupe Glorious

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Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
          l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
          et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
          Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.

          Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
          Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
          Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

          Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
          Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
          Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
          Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
                   Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
          Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »

Source : AELF

Méditation      Monique Baujard 

Aujourd’hui, nous entendons à nouveau le récit de la trahison de Judas, mais cette fois-ci dans l’Evangile selon Saint Matthieu, alors qu’hier nous écoutions le récit selon Saint Jean. Saint Matthieu donne des détails supplémentaires. Judas est allé trouver les grands prêtres et a accepté de livrer Jésus pour la somme de 30 deniers. Saint Matthieu laisse ainsi entendre que la cupidité était la principale motivation de Judas alors qu’il s’agit d’une somme relativement modeste. Est-ce que Judas a trahi pour de l’argent ou est-ce qu’il a eu peur que le mouvement de la foule échappe à Jésus et bascule dans une forme de révolution politique ? Nous ne savons pas ce qui s’est passé dans la tête de Judas. Jésus juge durement celui qui va le trahir en disant « qu’il vaudrait mieux qu’il ne soit pas né ». Avec Judas, nous plongeons dans la complexité de l’être humain. Il a partagé la vie de Jésus pendant trois ans. Est-ce qu’il a cru un moment et a-t-il perdu la foi par la suite ? Ou est-ce qu’il n’est jamais entré dans un lien personnel de confiance avec Jésus ? Car sa trahison dit bien qu’il ne fait plus confiance à Jésus et qu’il préfère que les autorités religieuses reprennent les choses en main. Deux mille ans de christianisme plus tard, il est facile pour nous de juger Judas, mais son histoire doit nous interpeller. De quel côté aurions-nous été à l’époque : du côté de l’ordre établi ou du côté de la nouveauté radicale de l’Evangile ? La Parole de Jésus n’a pas pris racine en Judas. Et en nous ? Chaque disciple du Christ court le risque de rester extérieur à la Parole de Dieu. C’est le sens de la parabole du semeur. Seulement si la Parole tombe dans une bonne terre elle peut porter du fruit. Cultivons-nous cette bonne terre ? Les événements de cette semaine sainte, nous poussent inexorablement à interroger notre relation personnelle au Christ.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin
©RCF
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