Rencontre avec le père Gaspard Craplet, ancien ingénieur, marin et alpiniste, aujourd'hui prêtre de la société Jean-Marie Vianney. Il partage sa vision passionnée du sacrement de la réconciliation, qu'il voit avant tout comme une voie de joie et de renouveau, dans son ouvrage intitulé « Joie de la confession, conseils et encouragements », publié chez Yeshoua éditions.
Le père Gaspard Craplet est un prêtre pas comme les autres : ancien ingénieur et marin, il a retrouvé sa vocation en montagne, grâce à un autre prêtre qui lui a montré une facette inédite de ce ministère. Pour Gaspard Craplet, la montagne est devenue un outil essentiel d'évangélisation. Après l'effort, devant une belle vue, on est ensemble, heureux, et là on est prêts à écouter ce que Dieu a à nous dire, explique-t-il. Ses randonnées corsées, accompagnées de discussions sur la foi, ouvrent les cœurs et offrent aux jeunes un espace de découverte spirituelle différent, loin des cadres habituels.
Ce cadre naturel permet au père Craplet de proposer une catéchèse innovante, accessible, et axée sur le dialogue. On fait plus de mathématiques que de théologie quand on est jeune, dit-il en souriant. Son objectif est de combler ce vide, de permettre aux jeunes de découvrir un Dieu proche, présent dans leurs vies, même au sommet des montagnes.
Pour le père Gaspard Craplet, le sacrement de la confession est bien plus qu'un acte de repentir. C'est une expérience de renouveau, un retour à la vie. Il explique avec enthousiasme : On devrait l'appeler le sacrement de la joie tellement il change l'existence . Le pardon, selon lui, est un chemin vers une harmonie retrouvée avec Dieu, avec soi-même et avec les autres. Pour lui, la confession est un acte de
libération qui ne devrait pas être vu comme une corvée, mais comme une chance de repartir à zéro.
Il souligne également combien ce sacrement est souvent mal compris. Confesser ses péchés devant un prêtre peut sembler difficile, mais pour Gaspard Craplet, c'est avant tout une occasion de montrer la puissance du pardon de Dieu : Dieu ne fait pas de gradation dans le pardon. Quel que soit le péché, Il nous refait à neuf. Pour le prêtre, le sourire des gens à la sortie du confessionnal est la plus belle récompense de son ministère.
Le sacrement de la confession devrait s'appeler le sacrement de la joie
A l'approche du jubilé de 2025, le père Gaspard Craplet invite chacun à redécouvrir le sacrement de la réconciliation, à le vivre comme une vraie source de joie.
Il nous rappelle que le pape François lui-même l'a qualifié de « sacrement de la joie » et encourage à ne jamais hésiter à frapper à la porte d'un prêtre pour se confesser.
Pour lui, c'est un acte de foi, de courage, et une manière de redonner le sourire à Dieu. Et comme il aime le dire, vous ne dérangez jamais un prêtre, car nous avons donné notre vie pour cela.
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