Jacob Obrecht, compositeur de l'école franco-flamande de la Renaissance
Violoniste et compositeur, Dieudonné-Pascal Pieltain (1754 - 1833) fit l'essentiel de sa carrière à Paris et Londres où il acquit une grande renommée. Il voyagea en Allemagne, Pologne et Russie, où il se produisit comme violoniste virtuose. Après une activité intense de tournées et concerts, il revint à Liège en 1801 où il demeura jusqu’à ses derniers jours. Si ses premières compositions ne sont pas d’une franche originalité, il développe par la suite une technique d’écriture plus accomplie qui doit beaucoup à l’école viennoise. L’exécution de ses concertos requiert une grande virtuosité de la part du soliste. Il composa une trentaine de concertos, des sonates, plus de 150 quatuors dont peu sont parvenus jusqu’à nous.
Né en Thiérache, aux confins de la frontière belge, Paul de Maleingreau (1887 - 1956) fut élève d’Edgar Tinel et enseigna au Conservatoire de Bruxelles comme professeur d'orgue. Son oeuvre trouve une grande inspiration dans le chant grégorien sur lequel se construisent presque toutes ses compositions dédiées à l’orgue. L’oeuvre : deux symphonies, des compositions pour l'orgue, le piano, le violon, des mélodies, messes et motets.
Originaire de Namur, où il reçoit de son père, le flûtiste Oger Mahaut, les premiers éléments de sa formation, Antoine Mahaut (1719 - après 1775) partagera sa vie entre Londres, Amsterdam et Namur avant de s’établir définitivement à Paris. Ses oeuvres furent publiées en plusieurs endroits, ce qui atteste du succès qu’elles eurent du vivant de leur auteur. Elles sont nettement influencées par le style italien.
Son parcours est parallèle à celui de Dieudonné-Félix Godefroid. Né à Liège, Alphonse Hasselmans (1845 - 1912) fut un grand virtuose de la harpe. En 1884, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1912.
Son enseignement donnera naissance à une génération de virtuoses qui ont rendu mondialement célèbre l’école française de harpe.
En tant que compositeur, il laisse près de cinquante pièces pour harpe et de très intéressantes transcriptions (des lieds de Schumann entre autre).
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