Jacob Obrecht, compositeur de l'école franco-flamande de la Renaissance
Probablement originaire des environs de Lille, Nicolas Gombert (1495 - 1560) fut nommé, en 1529, après avoir été chantre de la Chapelle Impériale, Maître des enfants de chœurs de la chapelle de l'empereur Charles-Quint qu’il accompagna dans ses voyages (Italie, Espagne, Allemagne). De 1534 à ses derniers jours, il vécut à Tournai où il avait été nommé chanoine.
Dans son oeuvre, qui comprend chansons et compositions religieuses, l’épanouissement du sentiment harmonique, le recours au procédé en imitation, l’attrait pour le symbolisme en musique sont autant de traits qui lui assurent une place importante à mi-chemin entre Josquin et Lassus.
Bernard Foccroulle (1953) est né à Liège et a fait ses études au Conservatoire de cette ville. Organiste, très apprécié par ses enregistrements de l’œuvre pour orgue de J.S. Bach, il est également très attaché à la musique contemporaine et a d’ailleurs joué, en création mondiale, plusieurs dizaines d’œuvres pour orgue. Professeur d’analyse musicale au Conservatoire de Liège, il écrit de nombreuses pièces pour son instrument, mais aussi des œuvres de chambre où interviennent par exemple la viole de gambe. Actuellement, il est en charge de la direction du Théâtre Royal de la Monnaie.
Pierre Froidebise (15 mai 1914, Ohey - 28 octobre 1962, Liège) est un organiste et compositeur belge. Initié à l’orgue par l’abbé Camille Jacquemin, il entre au Conservatoire royal de Bruxelles et obtient un premier prix d’orgue en 1939 dans la classe de Paul de Maleingreau. Il se perfectionne ensuite à Paris auprès de Charles Tournemire.
Au plan de l'écriture, il travaille avec Raymond Moulaert, Léon Jongen et Jean Absil et prend des leçons privées de composition avec Paul Gilson.
Il devient professeur au Conservatoire de Liège, organiste de l’Église Saint-Jacques-le-Mineur de Liège, puis maitre de chapelle au Grand Séminaire.
Jean Rogister, né à Liège le 25 octobre 1879 et décédé à Liège le 20 mars 1964, est un altiste et compositeur belge. Jean Rogister provenait d'une famille de musiciens. Son père était flûtiste et ses frères Chrétien Rogister (pseudonyme Caludi) (1884-1941) violoniste et compositeur, Hubert Rogister (1892-1948) violoncelliste et Fernand Rogister tromboniste. Sa vie est détaillée dans le livre de Jean Servais "un musicien de cœur".
Enfant doué pour la musique, Rogister a étudié le violon, l'alto et le cor au Conservatoire de Liège2. Jean Rogister a étudié la composition avec Jean-Théodore Radoux, et l'alto avec Désiré Heynberg (1831-1898) et Oscar Englebert. Il est devenu altiste, et à l'âge de vingt-un ans, il a été nommé professeur d'alto (1900-1945) au Conservatoire de Liège. Rogister a joué dans des formations de musique de chambre et fait ses débuts en 1902 comme altiste du Quatuor Charlier dirigé par Léopold Charlier. C'est aussi à cette époque que Rogister a terminé son Quatuor à cordes nº 1. Il a continué à étudier la composition et à jouer dans des ensembles de musique de chambre, dont le Cercle Ad Artem, le Quatuor Chaumont et Piano et Archets1.
En 1923, il partit pour les États-Unis où il a brièvement dirigé la section des altos de l'Orchestre de Philadelphie sous la direction de Leopold Stokowski. De retour à Liège, Rogister est devenu un membre fondateur du Quatuor de Liège en 1925 composé des violonistes Henri Koch (1903-1969) et Joseph Beck, et de la violoncelliste Lydia Rogister-Schor. L'ensemble a effectué des tournées à travers l'Europe et les États-Unis avec beaucoup de succès3. Rogister, comme son professeur de composition Radoux, a composé en grande partie dans le style néo-romantique de César Franck, introduisant parfois ses propres sonorités impressionnistes modernistes2. Il a composé huit quatuors à cordes et de la musique de chambre, ainsi que des œuvres symphoniques comme Jeux symphoniques (1952), des œuvres concertantes pour l'alto, le violon, le violoncelle et le trombone, et des œuvres vocales dont un Requiem (1944).
Vous avez parcouru 20 épisodes sur 40
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !