Ondes poétiques RCF - page 27

Pour conclure cette année de poésie, le thème de Noël est tout désigné.
Deux poètes évoquent la magie de ce soir ; C’est Pierre Gamarra et son poème «Voici Noël », puis Maurice Carême et son poème « Noël ».

Pour conclure cette année de poésie, le thème de Noël est tout désigné. Après avoir évoqué les traditions du gui et du houx, André Theuriet dans « Carillons de Noël » nous rappelle ces cloches qui dans les campagnes appellent à se rassembler pour ce grand soir !

Noël ne se présente pas pour tout le monde de la même façon...Comme nous le montre ces trois courts poèmes.
Ecoutons tout d’abord «Noël des ramasseurs de neige (Quand elle tombe à Noël)» de Jacques Prévert, puis «La vitrine des jouets» d’Edmond Rostand, et plus joyeux «Le matin des étrennes» d’Arthur Rimbaud.

Charles Dickens, célèbre auteur anglais, a publié des Nouvelles sur le thème de Noël dans l'hebdomadaire où il était directeur et rédacteur en chef à partir de 1850. Dans l'une d'elle il décrit «L'arbre de Noël» avec toutes ses merveilles.

Pour conclure cette année de poésie, le thème de Noël est tout désigné.
Après Charles Frémine qui évoque les traditions en nous invitant à cueillir le gui et le houx, Aimé Césaire dans «Cahier d’un retour au pays natal» nous fait découvrir un noël aux Antilles dans une allégresse communicative.

Lydie de Boran, vous l'avez compris, vivait dans la rue... Sa poésie a changé sa vie, elle a retrouvé un toit, Anne Chantal Berger s'est entourée de sa présence partout dans les salons litteraires ou elle lui donnait la paroles. Et la métamorphose fût. Oui la poésie l'a sauvée. Et Anne Chantal Berger remercie chaque jour le Seigneur pour les avoir réunies. Elles ont tant eu a apprendre de l'une a l'autre.

Extrait du receuil "Les mots papillons" aux éditions du Mot passant. Chez le Poete les mots prennent la couleur de la vie, ils sont chargés d'émotions, pleins de grace fragile et de bonheur retenu... ils vont... ils viennent et puis ils se posent un jour sur les lèvres d'un autre. Le receuil a été édité avec l'aide d'Anne Chantal Berger.

Lydie de Boran vivait de rien, sans abri, sans famille lorsqu'elle a croisé le chemin d'Anne Chantal. Mais elle se rechauffait avec les propres mots de sa poésie et Anne Chantal a su panser ses maux.

Anne-Chantal Berger a rencontré la lyonnaise Francine Rambaud dite Lydie de Boran, dans une rue sombre, la nuit au sortir d'un café... Et elles se sont liées d'amitié... Ecoutons Anne Chantal.

Boris VIAN s’est éteint à l’âge de 39 ans d’une crise cardiaque. Il laisse une immense œuvre Il est enterré dans le cimetière de Ville-d'Avray. Rien sur sa tombe, qu'il a voulue sobre, n’indique son identité, hormis des témoignages d’affection laissés par les admirateurs qui y laissent quelques portraits, voire des poèmes. Lui qui avait encore tant à faire, tant à écrire et qui ne voulait pas mourir, il nous laisse ce message «Je voudrais pas crever» un poème très personnel lu par Odile

Boris VIAN fait preuve d’un humour décalé qui peut souvent déconcerter. Homme aux multiples talents, Vian a abordé tous les genres littéraires dont la poésie. Voici, lu par Odile, «Pourquoi que je vis»

Boris Vian, né len 1920 et mort le 23 juin 1959 à Paris, est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz et directeur artistique français. Découvrons plutôt le poète dont l’écriture peut être déstabilisante pour le lecteur car Boris VIAN fait preuve d’une originalité qui caractérise sa personnalité. Odile lit: «je veux une vie en forme d’arête»

A l’occasion de la fête du livre , les 16, 17 et 18 Octobre, l’espace Boris VIAN a fêté les cent ans de l’artiste à travers l’exposition de portraits, dessins et textes issus de «ça m’apprendra à dire des conneries et correspondances 1932- 1959. RCF par la voix d’Odile HOW SHING KOY rend un hommage à celui qui fut à la fois un poète, écrivain et musicien durant toute cette semaine. Deux courts poèmes à découvrir ou re-découvrir: «Terre – Lune « et «la vie, c’est comme une dent»

Publié hors de l’URSS en 1957 « Le docteur Jivago » valut en 1958 le prix Nobel de littérature à son auteur.En disgrâce depuis longtemps aux yeux des dirigeants soviétiques, il dut choisir ,s’il allait recevoir son prix , il ne pouvait plus rentrer dans son pays....Il choisit de rester au pays et finit ses jours en 1960 dans la misère...Il ne fut publié en Russie qu’en 1985 au début de la Pérestroïka. Voici d’abord « Ce qui est beau, ce qui élève .. » daté de 1956, puis pour terminer cette semaine Boris Pasternak le texte intitulé « Le prix Nobel » de 1959.

Dans « Le docteur Jivago » le héros mis en scène par Boris Pasternak est un poète.Voici, extrait du roman,un texte attribué par l’auteur au personnage.Il s’intitule « Semaine sainte ».

Les textes écrits dans les années 1930 montrent un changement chez Pasternak.Il a pris conscience des évolutions négatives du régime soviétique et sa poésie est plus centrée sur lui même, avec ses doutes, ses questions.Ecoutons 2 textes sans titre datés de 1931.

Aujourd’hui 2 textes poétiques de Boris Pasternak.Le 1er intitulé « l’Oural pour la première fois » décrit l’impression que fit sur l’auteur cette région montagneuse qui imprégnera son futur roman.Le second « Printemps » souligne l’importance de la nature ,thème prédominant dans son œuvre poétique.

Ecoutons aujourd’hui 2 poèmes de jeunesse datés des années 1910.Voici « Rêve » suivi de »Nuit d’hiver ». >

Cette semaine consacrée à la maltraitance des animaux, sujet à la mode mais que les poètes ont depuis longtemps dénoncé, se conclut par deux poèmes sur l'homme, le travail harassant et les animaux : « Chevaux » d'Antoine Livic est tiré du recueil Chants d’écume suivi de Fleurs fanées, paru en 2017. Enfin « Pourquoi les bœufs ? « de Francis Jammes (1868-1938) poète basque, de l'école symboliste.

Poète « mineur » puisque chansonnier montmartrois, Gaston Couté, (1880-1911) mort à trente et un ans dans un hôpital parisien, de la misère et de tous les excès qui ont dévoré sa santé, fut un vrai poète maudit et un authentique créateur. Moins connu qu'Aristide Bruant , bien qu'une plaque signale son nom aux visiteurs de la place du Tertre à Montmartre, Couté laisse un recueil de poèmes souvent écrits en patois beauceron. Ecoutons en bon français « Les oies inquiètes » .